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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 14:42

Cette fois nous avons l'ensemble des arguments où Mélechon au cours de son entretien fait un bilan du cycle Front de Gauche qui s'achève. J'avais déjà donné deux éléments à ce sujet : la réaction de l'Huma et la réaction du Monde.

1 ) Son souci du bilan l'honore car en effet nous sommes au bout d'un cycle qui va des Européennes de 2009 aux Européennes de 2014. Sauf que tout le monde n'a pas la même notion du cycle…

2 ) Je juge utile d'analyser les propos de Mélenchon, non pour, comme j'ai pu le constater fréquemment, démolir, ni d'ailleurs pour construire, mais pour faire fonctionner la démocratie.

3 ) Première critique : le cycle est en effet un tout en tant que tel, mais il serait incompréhensible si on ne rappelait pas qu'en 2008 le PCF était au fond du trou vu son résultat à l'élection présidentielle et aux municipales. Pour le PCF, le Front de Gauche est apparu comme une bouée de sauvetage avec, d'autre part, une méfiance compréhensible : pas question de refaire le cas Mitterrand, avec un homme du PS qui fait s'effondrer le PCF. Donc ce n'est pas au cours du cycle que vont se révéler deux stratégies opposées, mais à la naissance du cycle. Soit continuer plus ou moins l'union avec le PS, soit une rupture claire et nette avec le PS.

4 ) Rares sont ceux qui ont cru que Mélenchon souhaitait vraiment la rupture avec le PS. Or son livre Qu'ils s'en aillent tous ! était clair et Mélenchon a pu vérifier tout de suite que le PCF lui imposait un bémol. Pour la présidentielle il aurait dû, pour alerter l'opinion, dire au soir du premier tour qu'il laissait les électeurs et les électrices faire leur choix, or il appela à voter Hollande sans condition.

5 ). Il dit ceci dans l'entretien :

"Mon idée était que je pourrais prolonger ensuite l’insurrection en m’appuyant sur le bilan de la campagne. Ce que je n’avais pas envisagé, c’est que cette force puisse être étouffée par le poids du retour aux vieilles traditions partiaires, aux arrangements, aux accords électoraux."

Or Mélenchon savait très bien qu'après la victoire du NON en 2005, cette autre "insurrection" donna un résultat lamentable ensuite. Pourquoi pouvait-il en être autrement en 2012 ?

6 ) Mais voici ce qu'il rappelle concernant les deux lignes :

"Il y a deux lignes en quelque sorte. Celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome."

En fait les deux lignes traversent depuis longtemps toute la gauche aussi bien le PCF que le PG car il ne peut y avoir unanimité dans aucun des partis. Autonome ? L'autonomie ne peut pas être simple à mettre en œuvre car faut-il encore la définir autrement que par le fait que le PS fait une mauvaise politique. Il faut trouver des raisons propres à la nouvelle fracture à mettre en place.

8 ) D'où l'importance que j'accorde à cet autre propos. L'autonomie c'est le peuple et nous en revenons à son livre Qu'ils s'en aillent tous !

"La question pour nous n’est pas de faire un parti révolutionnaire, c’est d’aider à la naissance d’un peuple révolutionnaire."

Et c'est ici que je ne suis plus d'accord ! Au risque de choquer je rappelle que le succès de Le Pen c'est d'avoir compris dès les années 1975 que l'essentiel c'est le peuple d'où sa propre stratégie d'autonomie. Sauf que pour les idées qu'il avait à défendre et qui s'adressent au peuple sommaire (il n'y a rien de péjoratif dans ce propos) il n'avait pas besoin d'un vrai parti. Inversement pour constituer un peuple révolutionnaire il faut un parti sauf qu'en effet le parti révolutionnaire classique ne peut plus être de saison. Cet échec du parti ne peut pas conduire à jeter l'idée de parti. La difficulté justement c'est de se souvenir que l'organisation décide de tout. J'ai déjà écrit sur le sujet.

9 ) Par contre je partage pour une fois son analyse du FN :

"Leur ligne [au FN], c’est d’occuper l’espace politique de la gauche. Quel est l’espace politique de la gauche ? C’est le peuple. Quel est le problème de la droite ? C’est le peuple. Voilà pourquoi ils ont toujours fait comme ça. Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau c’est le degré de violence. Pourquoi elle [Marine] va y arriver ? Parce que la société est en train de se vider de l’intérieur. Parce que la société est en train de se diriger vers le point « qu’ils s’en aillent tous ».Et quand le point « qu’ils s’en aillent tous » est atteint, tout saute en même temps".

Là je suis totalement d'accord : voilà que le "qu'ils s'en aillent tous" revient comme un boomerang. Mais la réponse, c'est le souvenir gauchiste de Mélenchon : le spontanéisme. D'où ce constat final, le plus dur à lire.

10 ) Evoquant son rôle à la fin il indique :

"J’ai fait mon temps à organiser la vie d’un parti."

Qu'il ai fait son temps quant à cette question, je peux le comprendre mais comment va s'organiser le parti de la nouvelle stratégie qu'il propose ?

Il me fait penser à Besancenot qui après 2007, pour adapter la stratégie de la LCR, travaille à la création du NPA, mais annonce - c'est tout aussi compréhensible - qu'il passe la main pour la présidentielle.

 Sur son blog Mélenchon annonce que le Front de Gauche c'est fini mais que faire à la place quand on sait que le PG a ses propres difficultés qu'un articlede la revue Regards a fortement exploité début juillet, pour mieux enfoncer ce parti et faire peut-être la joie du regroupement à naître Ensemble !qui va devoir se positionner sur les deux lignes, ce qui ne peut pas être du goût de Clémentine Autain.

 11 ) J'ai moi-même été membre quelques mois du Parti de Gauche et pendant la présidentielle j'ai fait voter Mélenchon. Mais aux législatives n'ayant pas suivi la discipline locale j'ai été obligé de partir. Je suis donc de ceux qui ont regardé avec sympathie (et mis la main à la patte) la naissance du Parti de Gauche tout en constatant les difficultés de l'entreprise. Voilà pourquoi la nouvelle configuration à naître suscite mon intérêt.

Jean-Paul Damaggio

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 13:35

 Après une bronca des députés menée par le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS) contre tout «voyeurisme», la loi a prohibé toute divulgation de ces déclarations, sous peine d’amende. Donc nous n'allons pas donner les montants du patrimoine qui peuvent se consulter sur le site de la Haute Autorité donné, comme pour tous les parlementaires, sur la page qui est consacrée à chacun sur le site de la Chambre des députés ou du Sénat.

Nous allons donc nous contenter de rappeler les responsabilités économiques du sénateur du Tarn et Garonne :

PDG du Groupe La Dépêche du Midi ; de la SAS Midi-Olympique ; de la SAS Occitane de Communication et de la SAS Nouvelle République des Pyrénées.

 Côté responsabilités publiques il suffit d'aller sur les sites concernés pour vérifier que le sénateur est président : du Service départemental d'Incendie et de Secours du Tarn-et-Garonne, de l'Agence de développement touristique de Tarn-et-Garonne, de la Maison départementale des Personnes Handicapées de Tarn et Garonne, Président du Conseil Général et Président de la Communauté des Communes "Les Deux Rives".

Fort heureusement, pour exercer autant de responsabilités le sénateur a quatre collaborateurs parlementaires à son service.

Au Sénat il est Président délégué du groupe Pays du Cône sud.

 

Il serait injuste de ne pas mentionner les autres parlementaires du Tarn-et-Garonne.

Pour le sénateur Yvon Collin, le document est rempli de manière manuscrite et est simple au possible : une seule attaché parlementaire !

Pour le député Jacques Moignard revenus modestes, fiche manuscrite, mais trois attachés parlementaires ce qui est considérable par rapport aux fonctions limitées.

Enfin pour la député PS, il est rappelé ses responsabilités à la BNP, abandonnées en décembre 2011 pour un congé sabbatique avec ensuite une démission complète le 20 juin 2012 après son élection.

Elle a deux attachés parlementaires. JPD

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 12:30

L'article ci-dessous publié par L'Huma suite à la décision de Mélenchon de prendre du recul tend à démontrer qu'il est isolé puisque Picquet, Autain et Dartigolles disent tous la même chose : responsabiliser les ententes avec le PS pour justifier l'échec du Front de Gauche n'est pas juste.

Les divisions au sein de la Gauche Unitaire à ce sujet (avec les exclusions qui suivirent) n'existent et les divisions au sein d'Ensemble non plus. Quant au PCF ses divisions sont plus connues ce qui fait qu'entre l'explication du résultat des européennes par les failles imposées par Mélenchon ou celles imposées par la tactique union de la gauche est un peu courte. Ce qui est masqué dans tout ça c'est la tactique qui sera très union de la gauche pour les sénatoriales là où il y a proportionnelle… Mais personne ne souhaite évoquer le sujet pour éviter de remuer le couteau dans les plaies. JPD

  

Mélenchon prend ses distances JULIA HAMLAOUI

MERCREDI, 23 JUILLET, 2014

Le coprésident du Parti de gauche veut assumer un autre rôle que celui qu’il endossait jusqu’alors au Front de gauche dont «l’échec» serait, selon lui, dû aux choix de ses partenaires.

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 a confirmé, hier, qu’il entend prendre un peu le large. «J’ai besoin de temps, je ne peux plus continuer comme cela», confie-t-il à une journaliste d’Hexagone dans un entretien publié, hier. Plus qu’un «retrait», Jean-Luc Mélenchon évoque une volonté de voir baisser «le niveau de pression» et d’être «utilisé autrement», notamment pour «la transmission idéologique, le travail intellectuel et culturel». «Il faut aussi que le grand arbre n’empêche pas le reste de la forêt de pousser», précise-t-il.

Reproches aux partenaires

 

Mais au-delà de son propre rôle, c’est le sens et l’avenir du Front de gauche que Jean-Luc Mélenchon questionne. «Nous sommes en échec», juge-t-il. Un «échec» caractérisé par les résultats du Front de gauche aux dernières élections européennes lors desquelles l’encore coprésident du Parti de gauche (PG) espérait «passer devant le PS». La responsabilité en reviendrait à ses partenaires, communistes en tête, qui ont choisi de faire alliance avec le PS aux municipales en fonction du contexte local: «Tout ça a été planté pour une poignée de postes», lance-t-il. «Ce que je n’avais pas envisagé, c’est que cette force puisse être étouffée par le poids du retour aux vieilles traditions partidaires, aux arrangements, aux accords électoraux. Jusqu’à ce néant qu’a été l’élection municipale qui a complètement décrédibilisé ce qu’était le Front de gauche», accuse-t-il, renouvelant ses reproches aux composantes du mouvement qui ont défendu une autre stratégie que son «autonomie conquérante». «Rien de neuf», selon Éric Coquerel, secrétaire national du PG: «Soit on est capable de transformer le Front de gauche, soit il faut trouver d’autres moyens.» «Réduire nos difficultés aux choix stratégiques du PCF est évidemment très loin de la complexité de la situation», a réagi Clémentine Autain. La porte-parole d’Ensemble ajoute, un brin ironique: «Si la seule distance à l’égard du PS suffisait à faire des scores magistraux, l’extrême gauche serait à 20 % depuis belle lurette.» L’analyse livrée dans l’entretien, Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire (GU), ne la partage pas non plus: «À juste titre, il évoque deux orientations au sein du Front de gauche mais c’est plus récent qu’il ne le dit. Lui-même s’est éloigné de notre projet initial: s’adresser à toute la gauche», estime-t-il. Pour l’avenir, il faudrait, selon Jean-Luc Mélenchon, «tout changer en profondeur». Ce qui signifie, dans le registre de l’ancien sénateur, «ne pas faire d’alliance avec des gens qu’on combat». Mais leur nombre semble ne cesser de s’élargir pour le PG, à en croire les dernières déclarations de son coprésident qui renvoient dans les cordes EELV et les «frondeurs» du PS. Des «couteaux sans lame», dit-il. «Une politique de la terre brûlée qui le laisse sans aucun allié à gauche», estime le responsable de la GU, qui entend «continuer avec ceux qui le veulent à rassembler en direction de toute la gauche qui, de plus en plus, prend ses distances avec la politique de Hollande». Malgré les désaccords, l’entretien a le «mérite», selon Christian Picquet, de mettre les questions sur la table. «Cela n’appelle pas de commentaires de notre part», a déclaré Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, qui précise: «Ce qui nous préoccupe beaucoup, c’est la situation à Gaza et nous préparons activement la rentrée du Front de gauche et des communistes.»

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 20:09

Rien sur la question sur son blog mais les journaux se font l'écho d'un entretien qui nous présente un nouveau Mélenchon. Voici celui du Monde. A suivre. JPD

 

"Jean-Luc Mélenchon sort de son silence. Depuis le soir des européennes, le 25 mai, où il était apparu très affecté, l'ex-candidat à la présidentielle s'était fait discret. Mardi 22 juillet, en plein cœur de l'été, il se confie dans un long entretien publié sur le site d'informations Hexagones (accès payant). Tout juste réélu, le député européen et coprésident du Parti de gauche y apparaît d'humeur sombre, tire à boulets rouges sur son allié communiste et explique qu'il n'entend plus jouer le même rôle au sein de son parti et du Front de gauche.

 « A un moment, il faut s'arrêter de courir. Parce que si on court tout le temps, on va finir par se mettre dans le vide. Et là, j'ai besoin de dormir, de ne rien faire, de bayer aux corneilles », explique-t-il. Des mots rares dans sa bouche qui pourraient résonner comme un aveu d'impuissance. « J'ai besoin de temps, je ne peux plus continuer comme ça », poursuit-il en souhaitant que « le niveau de pression sur [lui]baisse ». Le fondateur du Parti de gauche ajoute que la relève au sein de son parti est prête et qu'il n'entend pas jouer « tous les rôles ». « J'ai fait mon temps à organiser la vie d'un parti », précise l'ancien socialiste, qui se garde cependant d'évoquer la crise interne que traverse actuellement le mouvement qu'il a fondé en 2008.

« Echec »

Son constat sur le Front de gauche est lui aussi sans appel : « Nous sommes en échec. » Il explique ainsi que « la force » que représentait son résultat à la présidentielle – 11,10 % – a été « étouffée par le poids du retour aux vieilles traditions partiaires, aux arrangements, aux accords électoraux ». « Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales », critique-t-il. Le principal responsable ? Le PCF, qui a choisi de s'allier au premier tour avec le PS dans certaines villes quand lui et les siens prônaient l'autonomie. Une stratégie qui a, selon lui, « complètement décrédibilisé » le Front de gauche.

Sans pour autant appeler clairement à sortir de la coalition, il souhaite « tout changer en profondeur » et ne se prive pas pour critiquer les « deux lignes » qui y coexistent« depuis le début ». « Celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome. »

« Talent »

Une « ambiguïté » qui fait, selon lui, le jeu du Front national. « On ne doit pas faire d’alliance avec des gens qu’on combat, juge-t-il. Et aussi longtemps qu’on fera ça, les gens, qui se disent qu’ils en ont ras-le-bol, se diront qu’on est comme les autres. » Et de citer les européennes, où 4 des 6 millions d'électeurs de Marine Le Pen à la présidentielle ont voté pour les listes du FN quand le Front de gauche a « piteusement » rassemblé 1,5 million sur les 4 millions de 2012.

« On doit se demander pourquoi on fait des campagnes aussi mauvaises, aussi lamentables, aussi tardives », assène-t-il. Au passage, il reconnaît du « talent » à la dirigeante du Front national qui a, selon lui, une « chance » d'y arriver en 2017. Pourquoi ? « Parce que la société est en train de se diriger vers le point "qu’ils s’en aillent tous". Et quand le point "qu’ils s’en aillent tous" est atteint, tout saute en même temps », prévient-il. Pas un mot, en revanche, sur le rôle qu'il entend jouer lors de la prochaine présidentielle."

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 15:14

La question du groupe FN a occupé les médias mais pas celle du groupe où siège le Front de Gauche. L'un n'existe pas mais fait l'actualité, l'autre existe mais est oublié.

Or ce groupe est traversé par de multiples questions qui devraient susciter la réflexion , d'abord pour sortir de l'image seule du Front de Gauche afin d'aller voir ailleurs en Europe ce qui se passe.

Dans ce groupe, surprise, l'élément le plus fort est espagnol mais cet élément est hétérogène car il comprend deux forces égales l'un qui a fait 10%, la classique Gauche unie devenue pour l'occasion Gauche plurielle, et l'autre 8% qui a provoqué la surprise sous le nom de Podemos.

On a beaucoup parlé de Grecs de Syrisa : dans le rassemblement des gauches Syrisa a obtenu l'exclusion des communistes grecs.

Les Allemands restent puissants avec Die Linke.

La France fait piètre figure avec seulement quatre députés (un de moins qu'auparavant).

 Existe-t-il une fracture entre les anciens mouvements (les PC) et les nouveaux ?

La question est d'importance mais reste si peu débattue que je n'ai vu aucune référence au fait qu'à la présidence du parlement européen ce groupe a présenté le leader de Podemos, Pablo Iglesias.

 Là aussi, je ne vais tomber ni dans le rejet ni dans l'admiration béate de ce mouvement Podemos, qui suscite en Espagne des polémiques considérables. Un peu comme les polémiques surgies après l'apparition en Italie de Beppe Grillo mais sur d'autres thèmes.

Pour information je donne la liste des membres de ce groupe de gauche :

Le Groupe GUE/NGL au Parlement européen

Présidente. Gaby Zimmer(DIE LINKE) Allemagne

Vice-Présidents :

Neoklis Sylikiotis (AKEL) Chypre

Malin Björk (Vänsterpartiet) Suéde

Patrick Le Hyaric (Front de Gauche) France

Composition du Groupe

Allemagne : Fabio De Masi, Cornelia Ernst, Thomas Händel, Sabine Lösing, Martina Michels, Helmut Scholz, Gabi Zimmer, et Stefan Bernhard Eck (Human Environmental Animal Protection Party)

Chypre : Takis Hadjigeorgiou et Neoklis Sylikiotis (AKEL)

Danemark : Rina Ronja Kari (Folkebevægelsen ...mod EU)

Espagne : Marina Albiol, Paloma Lopez, Willy Meyer, Lidia Senra, Ángela Vallina (Izquierda Plural) ; Pablo Echenique Robba, Carlos Jiménez Villarejo, Teresa Rodríguez-Rubio Vázquez, Lola Sánchez Caldentey, Pablo Iglesias Turrión (Podemos) et Josu Juaristi (Bildu) Basque Country

Finlande : Merja Kyllönen (Vas)

France : Patrick Le Hyaric, Jean-Luc Mélenchon, Younous Omarjee, Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche)

Grèce : Konstantinos Chrysogonos, Manolis Glezos, Giorgos Katrougalos, Konstantina Kuneva, Dimitris Papadimoulis, Sofia Sakorafa (SYRIZA)

Irlande : Martina Anderson, Lynn Boylan, Matt Carthy, Liadh Nì Riada (Sinn Féin) et Luke Ming Flanagan (Independent)

Italie : Eleonora Forenza, Curzio Maltese, Barbara Spinelli (L'altra Europa con Tsipras)

Pays-Bas : Cornelis De Jong, Anne-Marie Mineur (SP) et Anja Hazekamp (Party for the Animals)

Portugal : João Ferreira, Miguel Viegas, Inês Zuber (PCP)et Marisa Matias (Bloco Esquerda)

République Tchéque : Kateřina Konečná, Jiří Maštálka, Miloslav Ransdorf (KSČM)

 

Suéde : Malin Björk (Vänsterpartiet)

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 22:35

Les dirigeants du PS et du PCF, Jean-Christophe Cambadélis et Pierre Laurent, ont abordé la semaine dernière l'échéance sénatoriale. Dans le cadre du renouvellement le PCF veut sauver cinq sièges et a donc besoin, vu le mode de scrutin à la proportionnelle, d'union dès le premier tour avec le PS ! La proportionnelle porte sur peu de sièges donc une liste au-dessous de 20% n'a pas d'élu. En 2011 le PCF a ainsi sauvé le siège de Robert Hue passé depuis dans le groupe ous direction PRG !

"Nous n'avons parlé d'aucune échéance électorale à venir", assurait Pierre Laurent, mardi en conférence de presse. Or l'épineuse question a bien été abordée car dans de telles affaires il y a toujours des fuites !

Alors que la réunion touchait à sa fin, la question des sénatoriales est arrivée sur la table. Et le sujet a été abordé "longuement".

Actuellement, le groupe communiste (CRC) compte 21 membres au Sénat. Concernant le PCF, cinq sièges seront remis en jeu lors des élections sénatoriales du 28 septembre prochain. Qu'ils perdent ces 5 sièges ou non, les communistes pourront toujours avoir un groupe (pour cela il faut compter plus de dix sénateurs). "Je ne suis pas partisan de la politique du pire. Je suis favorable à reconduire une majorité de gauche au Sénat", explique Pierre Laurent, par ailleurs sénateur. Le chef du PCF souhaite une représentation "au moins égale à ce que nous avons aujourd'hui". "Pour avoir une chance de sauver la majorité, il faut s'entendre", poursuit un dirigeant communiste.

 

A voir la suite…. Jean-Paul Damaggio

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 09:30

Huma-30-mai-2005.JPG

 

A ranger périodiquement mes archives, pour les élaguer, je viens de revivre la campagne contre le Traité Constitutionnel en reprenant de vieilles "Humanité". J’ai retenu trois Unes à commencer par celle du 30 mai 2005 signifiant la victoire du NON. Sur le coup j’ai pensé : une occasion manquée ! Mais non, la mécanique de la division au sein du camp du NON était en place depuis 2002 et reste en place aujourd'hui !

D’abord l’univers du PCF : le Marchais de la fin, devenu un adversaire de Mitterrand un peu tard, avait laissé la place à Robert Hue qui s’est révélé soutien du PS jusqu’à être à présent membre du groupe de sénateur sous contrôle du PRG ! En 2011 il a encore été élu comme sénateur communiste ! L’échec du PCF de 2002 a porté à la direction de ce parti M-G Buffet qui changea de stratégie : avaler l’extrême-gauche tout en pratiquant l’union avec le PS.

Puis l’univers LCR : La présidentielle de 2002 avait placé Besancenot en tête de la gauche en rupture avec le PS. Il n’avait aucune raison de ne pas préparer la présidentielle de 2007 !

Le soutien du journal le Monde, par la plume de Sylvia Zappi, José Bové. Médiatisé syndicalement, il se voyait en unificateur de la gauche du NON, à mi-chemin entre Besancenot et Buffet.

Le dissident du PS, J-L Mélenchon, bête noire de Sylvia Zappi, qui tout en restant au PS participe sur les tribunes à la campagne du NON. Il a compris que son heure n’aller pas sonner en 2007 et préféra attendre son tour au sein du PS jusqu’en 2009, date plus favorable en lien avec les Européennes.

Une frange des Verts était aussi dans le bateau.

Le NON fut unificateur politiquement mais pas pour l’organisation de la suite. PCF et LCR se mirent d’accord pour continuer des collectifs unitaires qui avaient pour unique fonction de reporter d’un an… la désunion.

Une désunion à cause de « l’égo » de quelques-uns ?

Cette désunion avait tout au contraire des raisons politiques… flattant l’égo de quelques-uns.

Et la première, toujours la même : quels rapports avec le PS ?

Cette désunion ne mettait pas face à face des organisations puisqu’au sein même des organisations il y avait une division qui n’a pas cessé.

Quand finalement Mélenchon quitte le PS pour créer le Parti de Gauche et le mal nommé Front de Gauche (il faudrait dire Cartel des Gauches) il pense pouvoir affaiblir le PS et relancer une dynamique capable d’arrêter le FN. L’échec est total puisqu’en 2012, au premier tour il ne devance pas le FN et qu’au second tour il appelle à sauver… « le capitaine de pédalo » et en 2014 l’échec du PS bénéficie… au FN !

J’ai ajouté deux Unes de l’Huma de l’époque. Trois jours après la victoire du NON les cheminots se mettent en grève et voici 9 ans, Tony Blair devient le président de l’Union européenne au moment où les frères Amokrane de Toulouse lancent un duo. En fait la séparation amicale au sein du groupe Les Motivés est symbolique de cette désunion politique (moins amicale). En 2001, aux municipales à Toulouse, la liste Les Motivé-e-s qui a fortement bénéficié de la médiatisation du groupe musical et a obtenu un score à deux chiffres puis en 2007, dès le premier tour, une des vedettes du groupe est sur la liste PS qui l’a emporté de justesse. En 2013 le groupe se reconstitue, sort d’ailleurs un nouveau disque en 2014, année où le PS perd à Toulouse, le soutien de Salah Amokrane à une liste n’ayant rien donné de visible.

 En 2005 une occasion n’a pas été manquée et depuis la même mécanique est en place avec une double répétition : celle de l’union avec le PS (et les sénatoriales vont en être une démonstration brillante) et celle des tentatives sans lendemain pour créer autre chose (l’échec du NPA en est une démonstration brillante).

Comment échapper à cette mécanique ? Peut-être que la Fondation Copernic proposera un jour un grand débat sur le sujet avec des outils à mettre en place ? Je cite avec humour cette honorable institution car entre 2003 et 2008 Yves Salesse s’est défoncé pour tenter d’occuper les premières places. J’ai eu l’occasion de l’interroger deux fois en réunion publique et je comprends seulement aujourd’hui ses réponses : énarque devenu depuis membre du Conseil d’Etat, il n’a pas parcouru le pays pour dialoguer mais pour étaler sa science. Je n’ai rien contre les énarques et même je n’ai rien contre personne, je constate seulement. JPD

 

 

 Huma-2-juin-2005.JPGHuma-24-juin-2005.JPG

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 22:58

 

Voici quelques références sur le foot dans ce blog.

Je sais qu'il y a un article où j'interroge le rapport en la religion et le foot mais je ne le trouve pas. JPD

 

Sépulveda et le foot

Galeano Vazquez Montalban et le foot

Le football selon Vazquez Montalban

L'Uruguay en liesse

 

Equateur en coupe du monde 2006

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 12:51

20 juin : élection des délégués des conseils municipaux et de leurs suppléants

8 septembre ouverture du délai de dépôt des déclarations de candidatures en vue du premier tour de scrutin

(Attention : parmi les documents à fournir il faut une attestation de présence sur une liste électorale datant au moins d'un mois auparavant !)

12 septembre clôture du délai de dépôt des déclarations de candidatures

Inconnu : date d'envoi des circulaires et bulletins de vote

 

28 septembre : à partir de 8 h 30 ouverture du premier tour de scrutin

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 16:35

Le débat sur le découpage de la France ne dit pas son nom quand il s'agit en fait du débat sur les futures capitales c'est-à-dire les métropoles.

 Voici donc la liste par nombre d'habitants des 20 premières villes de France et la région qui va avec le découpage Hollande

 1        Paris (75)   2125851  (Ile de France)

2.      Marseille (13)     797491 (Sud-Est)

3.      Lyon (69)  445274 (Auvergne Rhône-Alpes)

4.      Toulouse (31)     390301  (Midi)

5.      Nice (06)   343123      (trop mal située)

6.      Nantes (44)        270343 (Pays de Loire)

7.      Strasbourg (67)  263941 (Est)

8.      Montpellier (34) 225511  (capitale perdue ?)

9.      Bordeaux (33)    215374 (Sud-Ouest)

10.    Rennes (35)        206194 (Bretagne)

11.     Le Havre (76)     190924 (Normandie)

12.     Reims (51) 187181 (Picardie Champagne Ardennes)

13.     Lille (59)    184647 (Nord)

14.     Saint-Étienne (42)       180438

15.     Toulon (83)        160712

16.     Grenoble (38)     153426

17.     Angers (49)        151322

18.     Dijon (21)  150138 (Bourgogne Franche-Comté)

19.     Brest (29)  149649

20.    Le Mans (72)

 Il faut descendre à la place 48 pour trouver Poitiers (83 000) (région centre)… mais Limoges est largement avant : 133 000 habitants. Capitale difficile à fixer comme en Normandie où entre Rouen et Caen, si le Havre peut faire l'équilibre, ça veut dire reconstruire ailleurs les institutions.

 Je ne vais pas mettre en face les noms des caciques socialistes.

 Pour le cas de Montpellier on peut évoquer le faux calcul que celui des métropoles, et donc la fausse politique.

En Languedoc Roussillon il y a trois villes majeures :

Montpellier - Perpignan (105 000) et Nîmes (133 000).

En Midi Pyrénées Toulouse capte tout et crée un désert autour, au-delà de la grande banlieue.

Regarder une ville ou l'ensemble du territoire c'est deux façons de concevoir la politique. Montpellier n'a donc pas dit son dernier mot. JPD

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