Il avait en tête ce mini roman, Petit frère, et sa mère mourrait. Et son cœur se serrait pris par la nostalgie. Et Carvalho sentait ses tripes se nouer par une émotion remontée de loin, en même temps qu'il murmurait : "Petit frère". Et ce petit frère était un des ces militants de leur jeunesse à Pepe et à Manuel qui avait décidé de servir l'adversaire, un transfuge parmi d'autres qui ont hanté la vie de l'écrivain catalan.
Pour soigner leur nostalgie les deux hommes écoutaient sans cesse une chanson qui a fait le tour du monde, une chanson qu'in garde dans la tête car elle vient de la nuit des temps, une chanson de Gallois, relancé par une femme aidée par les Beatles et je me demande en quelle langue Manuel l'écoutait. Carvalho vu ses années passées aux USA devait l'écouter en version originale. Pour moi c'était Dalida chantant : "c'était le temps des fleurs".
Mary Hopkin est dans une chanteuse galloise, l'une des premières à avoir signé chez Apple Records, le label des Beatles. Née le 3 mai 1950 à Pontardawe, Pays de Galles d'une famille parlant gallois, elle découvre son talent en chantant le dimanche à l'église.
Son premier disque 45 tours, Those Were The Days, produit par Paul McCartney, est sorti en septembre 1968 (numéro de catalogue Apple 2 ; Apple 1 étant Hey Jude des Beatles).
La chanson a connu un succès immédiat en Grande-Bretagne et aux États-Unis, malgré une compétition avec la chanteuse Sandie Shaw déjà populaire.
en espagnol, Que Tiempo Tan Feliz
en allemand, An jenem Tag
en italien, Quelli Erano Giorni
en français, Le temps des fleurs
Voici les paroles en français :
Dans une taverne du vieux Londres
Où se retrouvaient des étrangers
Nos voix criblées de joie montaient de l'ombre
Et nous écoutions nos cœurs chanter
Refrain :
C'était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l'on croyait au ciel
La, la, la...
{ On étaient jeunes et l'on croyait au ciel }
Et puis sont venus les jours de brume
Avec des bruits étranges et des pleurs
Combien j'ai passé de nuits sans lune
A chercher la taverne dans mon cœur
Tout comme au temps des fleurs
Où l'on vivait sans peur
Où chaque jour avait un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l'on croyait au ciel
La, la, la...
{ On étaient jeunes et l'on croyait au ciel }
Je m'imaginais chassant la brume
Je croyais pouvoir remonter le temps
Et je m'inventait des clairs de lune
Où tout deux nous chantions comme avant
Refrain :
Et ce soir je suis devant la porte
De la taverne où tu ne viendras plus
Et la chanson que la nuit m'apporte
Mon cœur déjà ne le reconnaît plus