Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:27
Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:24

dialogue.jpg

J’avais fait quelques estimations concernant Castelsarrasin que je peux à présent confronter aux résultats.  Municipales Castelsarrasin 3

 

 

Hypothèses

Résultats

Liste Dagen

44

35

Liste Granié

20-22%

17,7

Liste Bésiers

36%

46

 J'avais à peine surestimé le score de la liste Granié peut-être parce que le tête de liste avait réussi à convaincre ses colistiers qu'il serait en tête le soir du premier tour.

 Par contre j'avais inversé les scores des deux autres listes !

 La défaite à présent annoncée de Bernard Dagen est surprenante et a dû laisser un mauvais goût dans la bouche du maire sortant. On ne peut pas dire qu’il ait été victime de l’échec national du PS vu sa position centriste. On ne peut pas dire que sa gestion ait été plus catastrophique pour son dernier mandat que pour les précédents car, et c’est peut-être là le problème, le maire est resté identique à lui-même.

Si pendant des années le jeu d’équilibre entre droite et gauche lui a été bénéfique il est entré dans une zone de turbulences à cause d’un opposant qui n’est pas une vedette politique mais qui a fait preuve d’une cohérence sur le long terme.

Comme pour Mitterrand la troisième candidature devrait être la bonne.

 C'est vrai à Castelsarrasin rien n'est comme ailleurs en politique, donc le retrait surprise de la liste Granié maintient une incertitude. Le mardi matin la liste se maintenait et le soir elle se retirait créant une division interne, le PCF appelant à ne pas voter pour Dagen alors que le tête de liste se contente d'expliquer que la liste a été déposée en dehors des délais !

 J’ai eu envie de prendre la photo du dernier journal municipal comme emblème de l'échec du maire. « Dialogue » est un beau titre sauf qu’un maire qui est là depuis 1989, qui avait promis de laisser la place, et qui se maintient, est un homme qui a tendance à se croire au-dessus des autres. Généralement, tout homme politique perd au fil des ans sa capacité d’écoute, et je pense que c’est la première cause de l’échec de Dagen, à savoir une incapacité au… dialogue. Donc entre l'affichage et la réalité s'est créé un fossé fatal.

 Si, comme tout l'indique, la droite l'emporte à Moissac, la direction de l'intercommunalité va donc prendre une tout autre forme. J-P Damaggio

 Municipales Castelsarrasin 1

 Municipales Castelsarrrasin 2

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:18

  

Voici ce qui se passe quand il n'y a qu'une seule liste dans les communes de plus de 1000 habitants :

 

commune

Absten-tion

Blancs/nuls

TOTAL

Aucamville

30,5

12,8

43,3

Campsas

34,1

12,9

47

Donzac

30,4

16,6

47

Dunes

36,3

8,4

44,7

Labastide Du Temple

25,2

28,6

53,8

Lamothe Capdeville

35,4

16,1

51,5

Lavit

29,9

19,2

49,1

Mas Grenier

33,2

12,9

46,1

Montaigu

28,7

23,9

53,6

Montbeton

38,5

8,2

46,7

Monteils

31,4

12,2

43,6

Valence d'Agen

41,2

12,6

53,8

St Nauphary

24,4

12

36,4

Villebrumier

31,5

19,9

51,4

Lacourt St Pierre

31,5

13,9

45,4

 

Dans les petites communes, le fait qu'il n'y ait qu'une liste peut s'expliquer. Dans les communes de plus de 1000 habitants avec le nouveau mode de scrutin qui complique la tâche, il faudrait prendre des mesures pour éviter de telles élections faussées. Comme il n'est pas possible d'obliger quiconque d'être candidat, une loi pourrait cependant déclarer qu'un second tour est nécessaire quand au premier tour une liste n'a pas 50% des inscrits, ou elle pourrait autoriser l'électeur à rayer des noms là où il n'y a qu'une liste. Bref des mesures pour que les citoyens ne soient pas prisonniers et ne retiennent pas d'une élection que la liste a été élue avec 100% des voix !

Chez les commentateurs qui ont évoqué l'abstention jamais je n'ai entendu un mot sur le cas d'élection avec une seule liste.

Ce tableau est une façon de rendre hommage aux perdants car sans eux la démocratie disparaitrait et pour un élu il devient si facile d'être élu d'office, qu'il a tendance à s'en réjouir. J-P Damaggio

 

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:09

Toulouse se distingue toujours par la présence d'une forte extrême-gauche.

Cette fois l'originalité a été l'explosion totale de ce courant qui avait été unis en 2001 derrière Les Motivé-e-s.

Pierre Cohen avait réussi en 2008 une union large dès le premier tour mais cette fois le paysage a été très différent.

Plusieurs sortants se sont retrouvés sur des listes autonomes.

1 ) EELV a préféré se compter au premier tour et en queue de liste nous retrouvons François Simon tête de liste de l'AMP et ses alliés en 2008.

2 ) J-C Sellin ayant quitter le PS pour fonder le Parti de Gauche se retrouve avec Myriam Martin qui a quitté le NPA pour fonder la Gauche anticapitaliste et je place leur score dans la lignée de celui du NPA de 2008.

3 ) La troisième adjointe fonde une liste citoyenne qui n'est pas dans les résultats de mon tableau même si elle réussit un score honorable : Elisabeth BELAUBRE 2,42 %

4 ) La liste du NPA sans Myriam Martin dirigée par Ahmad CHOUKI

mais avec l'appui de l'ancien des Motivé-e-s Salah Amokrane se contente de 1,67 % soit 2170 votes

 Comme à Montauban l'échec du PS ne bénéficie pas à "l'autre gauche".

Une différence avec Montauban où le FN reste faible.

 Total, les listes de "gauche" font 52% mais les scores ne vont pas s'additionner au deuxième tour.

 Moudenc prétend avoir gagné mais il fait 4% de moins que la dernière fois alors que la centriste Christine DE VEYRAC fait un mauvais score.

 Malgré 10 listes l'abstention est forte de 4% de plus.

 Bilan : personne ne peut connaître les résultats du second tour. JP Damaggio

 

 

2008

2008%

2014

2014%

Inscrits

242961

 

254538

 

Abstentions

105678

43,50

121629

47,78 %

UMP

57303

42,60

49554

38,20 %

PS-PCF

52455

39,00

41851

32,26 %

AMP puis Verts

7293

5,42

9064

6,99 %

NPA puis FdeG

6817

5,04

6616

5,10 %

Centre

7936

5,90

3183

2,45 %

NPA 2014

 

 

2170

1,67 %

FN

 

 

10574

8,15 %

 

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:44

La prime aux sortants reste très forte au moment des municipales… surtout quand les sortants n’ont pas d’opposants comme ce fut le cas dans la moitié des communes du Tarn-et-Garonne. Il y a cependant des conseillers généraux qui doivent s’inquiéter quant aux futures cantonales.

Jean Cambon battu à Nègrepelisse, Denis Roger battu à Verdun sur Garonne, Guy Hébral à Molières, Raymond Massip peut-être battu à Montpezat tout comme Bernard Dagen (Castelsarrasin) et éventuellement Pierre Guillamat (Moissac), Roland Garrigues, G. Descazeaux et Cl. Mouchard à Montauban ; la liste est un peu longue.

 Bien sûr il y a les imbattables, Francis Garrigues à Lavit (pas d’opposants), Jean-Michel Baylet à Montjoi (pas d’opposants), Etienne Astoul à Villebrumier (pas d’opposants), Jean Lavabre à Montaigu (pas d’opposants).  

 Ils gagnent face à des opposants : J-L Deprince à Beaumont, Joël Capayrou à Saint-Nicolas de La Grave, Jacques Tabarly à Septfonds, Jean-Paul Albert à Monclar,  Patrick Marty à Grisolles. Quelques conseillers générzaux n'étaient pas candidats : Jean-Paul Raynal, Dominique Sardeing-Rodriguez, Jean-Pierre Quéreilhac, Jacques Roset, Léopold Viguié.  

JPD

 

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:42

Toute élection municipale a ses dimensions locales, ses questions de personne, ses rapports de force atypique mais je prétends, avec un livre à l’appui, qu’une fois ces aspects balayés, le cas de Montauban est révélateur de phénomènes globaux et cette fois je trouve cette confirmation dans les ces deux résultats :

1 ) l’échec du PS et ses alliés ne bénéficient pas à « l’Autre gauche »

2 ) la présence du FN ne nuit que très peu aux résultats de la droite.

 Point 1

Dans l’histoire de France, municipales ou pas, les résultats électoraux au sein de la gauche ont engendré deux phénomènes : le succès du PS s'accompagnait du succès du PCF ou le succès du PS se faisait sur le dos du PCF.

Depuis les municipales de 1983 nous sommes dans le deuxième cas de figure. Un cas de figure qui n’a fait que s’amplifier, le PCF persistant à penser qu’à un moment ou un autre, l’échec du PS amènerait son propre succès.

Puis en 2009 un espoir nouveau arrive, le Front de Gauche. Pour la première fois, une tendance du PS fait scission en se tournant vers le PCF pour relancer un projet politique global. Auparavant il y avait bien eu la scission Chevènement mais elle avait tourné court ; avec Mélenchon l’avenir devait changer d’horizon.

Pour les municipales de 2008 à Montauban, la liste Montauban Citoyenne était une annonce de ce phénomène, le PCF local acceptant enfin de ne pas se joindre au PS dès le premier tour pour d’abord se compter dans le cadre d’une liste ouverte.

 En conséquence en 2014 le phénomène a pu être amplifié et le rassemblement s’est élargi comme nulle part ailleurs pour aller d’EELV au NPA (existe-t-il un autre cas en France ?) tout en gardant sa dimension citoyenne et avec la même tête de liste.

Bilan, si cette liste résiste bien, elle ne récupère pas les déçus de la liste PS et alliés !

Je ne pense pas que le 1,7% de la liste LO soit le petit manque qui aurait permis d'arriver comme je le pensais, à 15%.

Ce problème n’est pas circonstanciel, anecdotique mais bien structurel.

 Il mérite d’être posé clairement, sans tabou, je veux dire politiquement. Je n’ai pas la solution pour changer inévitablement le cours de cette histoire qui concerne d’ailleurs toutes les forces progressistes d’Europe. Aucun échec du PS et ses alliés ne fera le bonheur du Front de Gauche. L’idée majeure de Mélenchon (passer devant le PS) est une fausse perspective. De toute façon, le PCF a été longtemps électoralement devant le PS sans que la France bascule dans le camp progressiste !

 Je ne sais comment mais le Front de Gauche doit séparer son projet, de toute référence à la gauche historique, car le clivage droite/gauche n’a plus aucune pertinence. Que le PS fasse sa vie et que « les progressistes » se donnent leur propre projet sans avoir comme première référence le succès électoral.

Si depuis 1983 aucun effort n’a été tenté dans ce sens, c’est que la tâche est difficile, les mots eux-mêmes n’existant pas pour la nommer. J’emploie le terme « progressiste » mais je sais que la notion de «progrès» elle-même est une impasse en soi. Le clivage progressistes / réactionnaires ne peut plus exister puisque de toute part la société est en ébullition.

Comme dans le nom « Montauban Citoyenne » il existe la référence aux « citoyens » que justement Chevènement a mis en valeur en 1994 en créant le Mouvement des Citoyens. Mais en voulant dépasser ainsi le face à face droite/gauche, par le clin d’œil au gaullisme Chevènement s’est égaré et a fini par rentrer au bercail socialiste.

Bref, je pense que tout le temps employé par Mélenchon pour dénoncer Hollande devrait plutôt être employé pour enraciner un projet qui reste invisible pour les citoyens ordinaires malgré des efforts locaux comme « Montauban citoyenne ». Sauf que la visibilité est peu évidente quand au second tour on pense pouvoir s'allier avec le PS pour gouverner avec lui. Depuis 1992 je plaide pour des alliances sans solidarité de gestion (sans participation aux responsabilutés) mais la nuance est-elle compréhensible pour les citoyens ?

 Point 2

Montauban n’est pas la ville la plus FN du Tarn-et-Garonne mais la présence électorale de ce courant, dès 1984, permet de mesurer son implantation, et sa réalité. Ce parti a été présent aux municipales de 1995 et 2001 mais pas en 2008. Son retour en 2014 donne donc à l’élection une tonalité s’inscrivant mieux dans le schéma national.

Puisque la droite reste forte et la gauche faible, est-ce que le FN prend ses voix à gauche ? Il faut d’abord balayer cette analyse qui fait l’impasse sur l’abstention. Quand en 1984 le FN surgit dans l’élection européenne au moment où le PCF dégringole une conséquence mathématique simpliste en a fait déduire à beaucoup qu’une part de l’électorat PCF était passée au FN. Erreur d’analyse totalement visible à Montauban où le FN fut plutôt fort dans une commune où le PCF a été historiquement faible ! Je penche plutôt pour une existence du vote extrême-droite antérieure au succès du FN mais qui était abstentionniste et donc invisible. Aujourd’hui les invisibles sont beaucoup plus à gauche et c’est là aussi une preuve de la fin du clivage droite/gauche : généralement le peuple de gauche avait la « religion » du vote ! D’où vient cet ancrage du FN dont les résultats étaient considérés anecdotiques en 1984 ? D’un fait très simple : il refuse toute alliance avec la droite et la gauche. Il n’a pas de programme réel mais un positionnement permanent : il est hors-système.

Observons cependant que le score n'est pas à la hauteur des espérances FN. Thierry Viallon pensait à 20% et Patrice Charles à Moissac qui fait 19% le dit clairement : "Ces résultats sont quelque peu décevant". Mes médias s'excitent sur quelques cas de figure mais en réalité le FN est arrivé à son maximum. Il va y avoir des élus municipaux FN à Montauban et Moissac sans que pour autant que ça beaucoup de chose. Aux dernières législatives les commentateurs avaient fait grand bruit sur l'élection de deux députés FN : leur bilan aujourd'hui ?

Je suis de ceux qui pensent qu'il ne faut ni dramatiser ni minimiser un score électoral qui comme tous les scores mérite un analyse paisible.

 Donc pourquoi le succès FN ? Car ce parti reste hors-système. Encore une fois La Dépêche du Midi laisse entendre "qu'une rumeur enflait hier soir dans les couloirs de l'hôtel de ville d'un possible rapprochement avec la sortante dans le cadre d'un arrangement dont il [Thierry Viallon] ne veut pas entendre parler."

A aucun moment, politiquement un tel arrangement n'était possible sauf à entretenir la confusion sur ce qu'est le FN.

Mélenchon a beau répéter qu’en dénonçant le PS, il peut lui aussi être considéré hors-système, le soir du premier tour de la présidentielle il a annoncé son désistement sans condition pour Hollande, ensuite il a annoncé qu’il pouvait être le premier ministre de Hollande un président qui se devait de tenir compte de l’apport de son électorat dans sa victoire. Jamais Marine Le Pen n'appellera à voter Sarkozy ou UMP sinon c'est son capital électoral qui s'effondrerait !

 Sauf que LO qui est aussi hors-système n’a jamais pu s’imposer durablement.

La politique d’Hollande autant que l’enracinement du FN sont à interroger pour la construction du projet progressiste.

Quant au succès relatif de Brigitte Barèges (il n'y a pas de liste centriste au premier tour)  il nous rappelle que la droite est toujours là. Je prétends que si en 2001 La Dépêche a soutenu seulement du bout des lèvres Roland Garrigues, cette fois elle en a fait beaucoup trop, une stratégie contre-productive. Mais là aussi, au-delà du contexte local si demain Moudenc l’emporte à Toulouse, ça sera un point à prendre en compte pour faire le bilan de l'opinion. Jean-Paul Damaggio

 

 

2008

% 2008

2014

% 2014

Inscrits

37605

 

39675

 

Exprimés

25264

67,18 

25636

64.61%

UMP

11074

43,83

11 471

44,75%

PS et alliés

8467

33,51

7 183

28,02%

Montauban Citoyenne

2644

10,47

3 037

11,85%

Centre

1702

6,74

 

 

SE

1377

5,45

 

 

LO

 

 

442

1,72%

FN

 

 

3 503

13,66%

 

 

Partager cet article
Repost0
23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 17:18

Le gouvernement a proposé une liste de nuances qui a fait problème en éliminant le "SE" (sans étiquette" et en divisant les listes Front de Gauche et Parti de Gauche.

Donc a donc comme nuance : LEXG (extrême-gauche), LFG (front de gauche), LPG (parti degauche), LCOM (communiste), LSOC (socialiste), LUG (union de la gauxche), LDVG (divers gauche), LVERC (verts), LDIV (divers), LMDM (Modem), LUC (union du centre), LUDI (UDI), LUMP (UMP), LUD (Union des droites), LDVD (divers droites), LFN (FN), LEDX (extrême-doite).

 La réponse est pour chaque département sur le site de wikipédia qui a dû avoir accès au site du gouvernement. Par exemple vous avez ici les étiquettes à Moissac où en effet on a bien la liste Guillamat étiquetée UDI !

Un erreur par contre : la liste Garrigues est déclarée PS-PCF-EELV mais sur le document officiel Union de la Gauche (une modification a été faite ensuite)

 L'UDI est en pointe dans le département avec des listes à Castelmayran (Clemente), Labastide du Temple (Kléber-Leygue), Cazes Mondenard (Guilloteau), Corbarieu (Thierry), Malause (Marie-B Maerten), Molières (Sahuc) Monclar qui fait fort avec deux UDI (Albert et Povert). La liste Barèges est UDI-UMP sur Wikipédia qui renvoie au document officiel où en fait c'est Union de la droite.

 Inversement à Labastide St Pierre comme à Escatalens, Septfonds, Saint Nicolas de la Grave, Pompignan, Orgueil, ils sont tous DVG. A Lamagistère c'est même trois listes DVG !

A Bressols Ibres s'est étiqueté DVD alors que dans une émission radio on pouvait l'écouter vanter les mérites du gouvernement !

 Une liste socialiste à Corbarieu. Une autre à Saint Antonin mais le conseiller régional socialiste a préféré aller sur l'autre liste étiquetée LDVG ! A Villebrumier la liste socialiste n'est plus conduite par Etienne Astoul mais par J-L Marty. Liste socialiste dans le même canton à Nohic.

Une liste Parti de Gauche à Réalville.

Liste UMP à Monteils.

J-P Damaggio

 

P.S. La Dépêche rendant compte des résultats a donné les étiquettes officielles.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:53

FN-2001.JPG

 

Carte des candidats FN aux municipales de 2001.

 

En 2001, le soir du premier tour, les Montalbanais-es ont eu droit à deux surprises : le bon score du FN et le mauvais score de la liste Garrigues. La carte donnée en image rappelle qu’à ce moment là le FN est très faible en France car il sort des élections européennes de 1999, où il avait eu le plus mauvais score de son historie à cause de la guerre avec un Mégret cependant laminé. Elle rappelle qu’en situation de faiblesse le FN dans le Sud-Ouest et le Sud-est est le parti de trois zones : les vallées de la Garonne et du Rhône et le pourtour méditerranéen. Notons en passant que ceux qui tireront les leçons des municipales devront se souvenir de l’échec FN en 2001 qui s’est transformé en présence au second tour en 2002 ! Preuve que les municipales, pas plus que les Européennes ne donnent une vision juste de ce parti.

 Quant à l’échec de la liste Garrigues, il était surprenant car Jospin alors au pouvoir avait une bonne côte de popularité, la liste se présentait avec un bon bilan et l’adversaire était alors totalement inconnu.

Puis arriva le débat télé de l’entre deux tours et là, contrairement à ce que pense Garrigues ce n’est pas lui qui a perdu l’élection, ni Barèges qui l’a gagnée, mais le candidat FN qui a été totalement nul, son électorat volant alors au secours de Barèges.

 Donc 2014 s’annonce comme une répétition avec deux différences notoires : le FN est dirigé à présent par un homme sachant se tenir devant les caméras, et Roland Garrigues a une réserve de voix avec la liste Rassemblement Montauban Citoyenne. Ajoutons une différence peut-être anecdotique : le rôle de La Dépêche qui cette fois a décidé de jouer à fond la carte Roland Garrigues. Comment ? En mettant en avant le Front national !

 Qui, en Tarn-et-Garonne, sait qu’il y a localement deux listes FN en 2014 ? Si pour Montauban le FN a eu droit à une présence constante sur La Dépêche, pour Moissac ce fut l’inverse alors qu’au départ il y a bien eu une référence à Patrice Charles, mais c’était quand le journal pensait qu’il n’arriverait pas à faire une liste et qu’en conséquence il fallait se montrer attentif à ce parti.

 On me dira que je ne peux me plaindre du fait que, pour Montauban, une place équitable ait été donnée dans le journal de la démocratie à TOUS les candidats (j’aimerai la même équité sur d’autres sujets). Pourquoi pas, si la même démarche avait été utilisée pour les autres communes importantes ! Ce fut le cas pour Castelsarrasin, mais rien pour Moissac, Caussade, Beaumont, Grisolles etc.

 Je n’ai jamais été favorable à la stratégie anti-FN précédente de La Dépêche : le silence.

Je ne suis pas non plus favorable à la complaisance !

Hors page de présentation des idées des uns et des autres, le journal a par exemple a donné la parole par des entretiens, à des candidats des deux listes de gauche : quand a-t-il posé cette simple question : le FN est-il un parti comme les autres ?

Je ne conteste pas la présentation des idées FN mais le fait qu’à aucun moment Thierry Viallon n’a été dénoncé comme l’homme sans programme, le porteur d’une idéologie dangereuse.

Bien sûr, des amis me diront que FN et Barèges c'est du pareil au même ce que je conteste radicalement tout comme je contexte le fait qu'on dise le matin PS et droite c'est la même chose pour le soir s'allier au second tour avec le PS. Je ne plaide pas pour le sens des nuances mais pour l'analyse du sens du politique. Que Thierry Viallon devienne conseiller municipal ne changera rien, il ne s'agit donc de brandir un épouvantail.

 Sauf qu’il existe cette autre différence avec 2001 : une partie de l’électorat de gauche, mécontent de François Hollande, a du mal à envisager un report de voix sur des candidats gouvernementaux. Le bon score attendu de Montauban citoyenne va entraîner une fusion qui devra se faire rapidement (vu les délais injustes imposés par la loi : pourquoi pas comme pour la présidentielle 2 semaines entre les deux tours ?)) et qui sans doute conditionnera ce report de voix, à partir des concessions affichées.

 La bataille du second tour sera donc complexe puisque cette fois c’est Brigitte Barèges qui n’aura pas de réserve de voix. En 2008 ce fut la même chose, toutes les autres listes ayant appelé à voter contre elle, mais son adversaire n’est plus Claude Mouchard (qui se réserve pour la présidence du Grand Montauban) peut-être moins apte à rassembler qu’un Roland Garrigues, soutenu par le grand quotidien.

 Il existe cependant un point étrange : pas l’ombre d’un sondage public pour Montauban. Or, quand on a Manuel Valls au Ministère de l’Intérieur on ne me fera pas croire que La Dépêche est sans estimations et si elles avaient été bonnes, un sondage aurait été lancé. Surtout si on se souvient que le quotidien en a lancé un pour régler l’affaire de la tête de liste à Montauban ! Les militants PS avait décidé de l’organisation de primaires puis un sondage ayant montré que Garrigues était en meilleure position, Mouchard s’est incliné et Garrigues a été retenu avec la députée à ses côtés, une députée qui ne pourra devenir ministre car à ce moment-là Roland Garrigues serait obligé de laisser un mandat comme son ami Moignard. Jean-Paul Damaggio

 P.S. : Rappelons qu’aux dernières législatives, sur la deuxième circonscription c’est le FN qui a été présent au second tour, assurant ainsi une victoire facile à Sylvia Pinel.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 11:45

Plus que pour tout autre élection, le rôle de la presse locale est important au moment des municipales. Et le cas de Moissac permet de révéler quelques infos. Voici un texte du blog de Nunzi :

 "Le Front national demande en urgence une réunion du Conseil municipal suite à un  vilain poulet de la liste PRG… On aura tout vu!

Mais attention à ne pas franchir la ligne jaune.  Il est des assertions qui sans preuves deviennent de la diffamation pure et simple.

Que les choses soient claires : NON la mairie n’a jamais acheté pour faire sa pub des numéros du "Petit journal". Et si Empociello, Guillamat, Charles ou un autre veulent se risquer à ce jeu là, ils en répondront devant les tribunaux.

Par ailleurs, pour que les choses soient claires, la mairie, pendant les six ans du mandat qui s’achève a payé 96000 euros à La Dépêche du Midi, et 40000 euros au Petit Journal. Tout cela au titre des insertions publicitaires et des petites annonces. Rien de plus!

Pour le coup, Guillamat et consorts ont perdu une bonne occasion de se taire! Et ne lui en déplaise, personne n’a qualité parmi les candidats à la mairie pour interdire à un journal de distribuer gratuitement certains de ses numéros. Les gratuits sont même devenus un modèle économique en matière de presse."

 

Cette transparence devrait être obligatoire !

Combien le Conseil général donne à La Dépêche et au Petit Journal chaque année ? Pour l'un on connaît la réponse mais pour l'autre ?

Même question pour la mairie de Montauban et ailleurs.

Même question pour les radios. Radio Totem par exemple s'affiche comme média sans subvention.

Certains reprochent au Petit Journal la distribution d'exemplaires gratuits qui sont toujours des invendus. A chacun sa stratégie publicitaire.

 Le blog de Nunzi nous apprend par exemple que la liste Bousquet à Valence est inscrite officiellement UDI. N'est-ce pas bon à savoir ?

Jean-Paul Damaggio

Partager cet article
Repost0
18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 11:48

Mon engagement en faveur d’une alternative à la LGV Bordeaux-Toulouse m’a incité, comme pour les élections précédentes, à suivre les références politiques à la question, au cours des municipales. Attitude totalement justifiée quand nous lisons cette affirmation du cabinet Claraco spécialiste du sujet :

 « En termes d’aménagement du territoire, les décideurs politiques ont à disposition deux outils qui leur sont complètement soumis. D’une part, RFF qui est gestionnaire des infrastructures de l’Etat et qui pilote les projets de développement, d’autre part la SNCF, entreprise d’Etat à 100% qui est aux ordres pour développer les politiques décidées même si elles ne sont pas fondées en termes économiques. » (document Claraco au sujet de la ligne POLT, mars 2014 :en gras c’est moi qui souligne)

 C’est au quotidien que l’équipe Claraco est confrontée aux incohérences politiques sur une question qui a besoin de tout… sauf d’incohérence ! Et la première des incohérences c’est l’absence de débat politique sur un sujet éminemment politique !

Présidentielles, législatives, régionales et aujourd’hui municipales ne donnent lieu qu’à des propos parfois ridicules au sujet de la LGV.

 Les ignorants

En fait, les médias locaux s’intéressant surtout au cas de Montauban, c’est dans cette ville que les candidats ont le plus souvent évoqué, au détour d’une phrase, le mot LGV qui, avec ou sans l’argent de l’Etat, est plébiscité de la liste LO à la liste FN. Quel électeur comprendra pourquoi il faut deux gares sur le Grand Montauban ? Quel électeur saura le montant de la dépense ? Quel électeur admettra qu’il faille une zone d’activité de 650 hectares après celle de 450 hectares à Montbartier ? Dans des conditions équivalentes, celle d’Agen est prévue de 250 hectares, 250 hectares de trop mais c’est déjà moins ? Le pompon de l’ignorance revient à celui qui propose un accord avec la SERNAM sur la gare de Montauban alors que la SERNAM n’existe plus…

 Les fatalistes

C’est comme si, la SNCF sachant ce qu’il y a de mieux à faire, les élus avaient comme seule responsabilité d’accompagner l’entreprise ! Au moment même où Martin Malvy pousse un cri de colère contre la dite SNCF, pour des raisons sans nul doute électoralistes (le cri ne peut pas être suivi d’effets). Pour le transport ferroviaire régional c’est Malvy qui est aux commandes ! Le pyromane qui crie au feu ! Mais qui peut comprendre ?

Il y a eu la commission Duron qui fut une tentative politique sérieuse pour reprendre en main la direction du rail, mais les luttes politiciennes font qu’on détricote le lundi, ce qu’on a tricoté le dimanche !

Le pompon du fatalisme revient à ceux qui disent qu’on peut tout faire quand tout le monde sait que la vie est toujours faite de priorités.

 Les menteurs

Là aussi personne ne peut plus savoir si les élus répètent les mensonges du couple RFF- SNCF, ou si l’entreprise ferroviaire se sent obligée de mentir pour faire plaisir aux grands élus ! Un des mensonges les plus classiques dans ces municipales, ce fut d’entendre que la LGV était source de développement économique. En fait même RFF ne répète plus ce mensonge mis à mal par des tas d’études, Marie Delaplace s’étant distinguée sur ce point. En conséquence cet exemple confirme que les politiques vont plus loin que l’entreprise pour obtenir une LGV qui n’est rien d’autre qu’un rêve d’enfant ! Depuis que je m’active sur ce terrain j’ai pu constater que le ferroviaire c’est une affaire de « mecs ». Dans un colloque vous pouvez avoir dix personnes à la tribune, ce sont toujours des hommes. Et les intervenants dans la salle toujours des hommes sauf quand il y a Brigitte et Pierrette.

Le pompon du mensonge fut atteint à une émission télé quand il a été annoncé qu’avec la LGV, Montauban serait à 2 h 40 de Paris !

 Les lâches

Le besoin de LGV vient d’en haut, des hautes sphères politiques. Martin Malvy a bien tenté de lancer une pétition pour appuyer son rêve, mais sans succès. Ensuite le mot d’ordre descend jusqu’à l’élu de base qui, faisant confiance au supérieur préfère ne rien dire sur le sujet pour par exemple ne pas perdre l’accès à quelques subventions. Sur ce point le Tarn-et-Garonne se distingue par rapport au Lot-et-Garonne. D’un côté il y a unanimité au Conseil général et de l’autre il y a de vifs débats. Défendre la LGV est un acte tout à fait respectable quand on avance des arguments, mais là aussi nous avons un pompon quand le maire d’une commune du Grand Montauban affirme : « Je suis pour la LGV mais je ne saurai dire pourquoi » !

 Les indifférents

Je suis prêt à trouver des excuses à tout le monde sauf aux indifférents.

Les ignorants, ne peuvent tout savoir ; les menteurs sont ceux qui veulent vendre leur camelote ; les fatalistes ont le droit d’être fatigués ; les lâches sont parfois courageux en d’autres occasions ;  mais les indifférents me sont insupportables. J’entends bien que, comme tout un chacun je suis indifférent à tant de choses auxquelles telle ou telle personne attache une grande d’importance, mais je ne parle pas de cette indifférence naturelle voire salvatrice.

J’évoque celui qui vous dit, quand vous mettez sous son nez l’Himalaya, « circulez, il n’y a rien à voir ». Tout le monde peut-être indifférent aux merveilles de l’Himalaya mais, mis au pied de montagne, personne n’a le droit de dire : « circulez, il n’y a rien à voir ».

Les candidats aux municipales (comme aux autres élections) doivent savoir qu’on va les tirer devant diverses montagnes et s’il s’en trouve une à 8 voire 10 milliards d’euros il ne peut détourner son regard. Il peut mentir, se montrer lâche, tricher, dire sa fatigue mais il doit réagir. A Toulouse les municipales auront suscité le pompon de l’indifférence vis è vis de la LGV, alors que dans le même temps cette LGV est présentée – hors échéance électorale- comme le pilier de l’avenir de la ville !

 Quelques beaux gestes

Sur les 31 communes impactées en Tarn et Garonne, ils sont une cinquantaine de candidats qui ont souhaité afficher un soutien aux arguments de l’alternative LGV suscitant ainsi dans des listes quelques débats (la liste sera publiée sur le blog de l’asso Alternative LGV Midi-Pyrénées). Car pour moi, l’essentiel est dans le courage du débat sur le sujet. Au-delà de la LGV, le ferroviaire ne doit plus être un tabou politique. Critiquer les choix de la SNCF ce n’est pas porter un mauvais coup à l’entreprise, c’est affirmer que la décision appartient aux citoyens. Comment et pourquoi en Languedoc-Roussillon le TER va-t-il être partout à 1 euro en janvier 2015, après bien sûr de multiples expérimentations ? Comment et pourquoi le Conseil Régional Poitou-Charentes se dispense de payer toute LGV quand celui de Midi-Pyrénées se prépare à y consacrer des millions d’euros ? (plusieurs millions ont déjà été dépensés).

 Conclusion

Je n’évoque ici qu’un sujet que je connais, mais je crains que, pour tant d’autres sujets, la démission des politiques soit du même ordre avec ce cercle vicieux à la clef : la démission entraîne l’abstention, et face à l’abstention les politiques se disent que puisque ça n’intéresse personne pourquoi se fatiguer à expliquer…

J-P Damaggio

P.S. J’aurai pu nommer ceux qui ont décroché le pompon mais les noms importent peu quand les attitudes évoquées sont si répandues…

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog des Editions la Brochure editions.labrochure@nordnet.fr
  • : Rendre compte de livres publiés et de commentaires à propos de ces livres
  • Contact

Activités de La Brochure

 

La pub sur ce blog n'est bien sûr en aucun cas de mon fait. Le seul bénéficiare financier est l'hébergeur. En conséquence ce blog va servir exclusivement aux productions de La Brochure. Pour les autres infos se reporter sur un autre blog :

 VIE DE LA BROCHURE

 

BON DE COMMANDE EXPRESS en cliquant ICI      

___________________________________________________________

 Les Editions La Brochure publient des livres, des rééditions, des présentations de livres. Ils peuvent être commandés à notre adresse ou demandés dans toutes les librairies (voir liste avec lesquelles nous avons travaillé  ici      ) :

Editions La Brochure, 124 route de Lavit, 82210 ANGEVILLE

Téléphone : 05 63 95 95 30

Adresse mèl :                          editions.labrochure@nordnet.fr

Catalogue de nos éditions :                                       catalogue

Catalogue 2011 :                                                                   ici

Présentation des livres :                                          livres édités

Bon de commande :                                             bon de commande

Nos livres sont disponibles chez tous les libraires

indépendants en dépôt ou sur commande

 

Nouveau blog RENAUD JEAN et LIVRES GRATUITS

Vous pouvez nous demander de recevoir la lettre trimestrielle que nous publions et nous aider avec les 10 euros de la cotisation à notre association. Merci de nous écrire pour toute information. Les Editions La Brochure.      

Articles sur la LGV: seulement sur cet autre blog:

Alternative LGV 82     

 

 

Nouveautés de 2013

 Elections municipales à Montauban (1904-2008) ICI :

Moissac 1935, Cayla assassiné : ICI

Tant de sang ouvrier dans le nitrate chilien ICI  

Révolution/contre-révolution le cas du 10 mai 1790 à Montauban ICI

 ADÍOS GUERRILLERO  ici

J’ai vu mourir sa LGV ici

Derniers titres :

Portraits de 101 femmes pour 20 euros. ici

Karl Marx, sur Bolivar ici

Ducoudray-Holstein Histoire de Bolivar ici

Jean-Pierre Frutos, Refondation de l’école ici

Jean Jaurès : Articles de 1906 dans La Dépêche et dans l’Humanité ici

Recherche