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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 14:09

rails-deraison.jpg

 

En décidant de consacrer un livre à la Grande Vitesse, Pierre Recarte et François Tellier, respectivement médecin et chef d’entreprise, ont montré comment une action citoyenne pouvait construire son argumentation.

Le premier plaisir à la lecture, c’est de trouver une somme de références impressionnante que les hommes politiques pourraient mettre à profit. Mais ces derniers n’ont pas le temps de se consacrer à toutes les questions, petites et grandes, qui leur tombent sur la tête. Il paraît qu’il y a même une crise financière…

 

Voici le sommaire :

Introduction : une machine infernale

Les transports et notre environnement

La LGV Aqjuitaine et l’ »Y basuqe »

Unprojet incohérent ey au coût exorbitant

Unprojet non durable

Vers de meilleures solutions

Mobiklisaiiotn ; le verbe et l’action

Ni ici ni ailleurs

Conclusion

Annexes.

 

Intéressons nous au chapitre sur les mobilisations dont tous les touristes savent qu’elles sont très importantes au Pays Basque.

Il montre tout d’abord la position des grands élus généralement pour, ou qui tergiversent, l’opposition des petits élus, l’opposition des populations, la difficulté d’atteindre les médias et la difficulté pour comprendre les décisions prises en particulier les décisions financières.

Je pointe quatre types d’actions connus : réunion d’information, rencontre avec les élus, manifestations, et référendum populaire.

Sur ce point comme sur les autres le livre est argumenté, détaillé et ce travail d’ensemble est rare. Je découvre par exemple que le débat public a lieu au Pays basque en 2006 alors qu’il a eu lieu pour Bordeaux-Toulouse en 2005.

 

Le livre : Les rails de la déraison, La très grande vitesse en Aquitaine et ailleurs

Pierre Recarte et François Tellier, 259 pages, 21 euros

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:36

 

 

Pour le financement de Bordeaux-Tours Malvy avait été mis en difficultés par EELV et avait décidé, le 28 février 2011, à la fin du débat sur la Convention de financement que M-P demandait subir le sort de Poitou Charentes.

Cet article 2 voté est tombé dans l'oubli. Pourquoi ?

a)     version Marziani : le bouclage financier de Bordeaux-Tours n'est pas achevé (il bote en touche). L'Etat se propose de payer les collectivités manquantes (15 en Midi-Pyrénées) en puisant dans les fonds de réserve ce que Malvy refuse totalement (et s'il n'obtient pas gain de cause ?). Dans le même temps les premiers chèques sont faits ! L'exemple montre que demain pour Bordeaux-Toulouse les gros du BTP décideront sur le dos des politiques et que de plus, l'obscurité de ce financement est totalement dangereuse.

b)     version EELV : L'article 2 n'est plus valable (nous avions posé la question à François Simon qui nous l'avait indiqué, sans l'expliquer) car, si j'ai bien compris l'embrouille, l'Etat a refusé la position Poitou-Charentes en acceptant de payer à la place de la région, et en se proposant ensuite de rattraper la somme sur les subventions de l'Etat. Très alambiqué ! Dans tous les cas Poitou-Charentes tout en étant favorable à la LGV a refusé de payer, et Midi-Pyrénées, qui n’a pas sur son territoire la dite LGV, devrait être dans le même cas. Les éventuelles récupérations de l'Etat sont une autre bataille.

 

Nous rappelons qu’il s’agit de milliards d’euros… JPD

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:31

La Coordination 47 a organisé une rencontre au Conseil régional avec Charles Marziani (vice-président aux transports) puis avec Guillaume Cros repo,nsable du groupe EELV.

Si Charles Marziani nous a répété que le Conseil régional reste favorable à la LGV et propose même la LGV Toulouse-Narbonne, Guillaume Cros nous a apporté une bonne nouvelle, en privé Martin Malvy pense que la LGV ne se fera pas. Voici quelques faits.

L'actualité de la LGV en Midi-Pyrénées c'est :

- le débat public sur le tronçon St Jory-Matabiau est très bien déroulé (aucune déclaration politique pour intervenir sur le dossier).

- les trois schémas pour Toulouse-Narbonne : pas l'ombre d'une déclaration publique pour dire oui à la modernisation des lignes existantes.

- le tracé va être validé : Malvy a toujours dit son accord pour ce tracé.

- les achats de carrière par Bouygues (quatre exemples en TetG).

- et Malvy lui-même se réjouit que la LGV Toulouse-Bordeaux soit devenu une priorité pour l’Europe.

Deux discours ? 30-10-2011 Jean-Paul Damaggio

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:27

 

Certains s’étonneront que cet article se situe dans la rubrique LGV. L’article de La Dépêche ci-dessous évoque le cadencement et ses conséquences à Caussade. Dans son principe le cadencement est une bonne chose et sa mise en place le 11 décembre concerne TOUS les trains de France. D’où la date cruciale que représente cette date. Mais la mise en place du cadencement donne la priorité à la technique sur celui des besoins des citoyens. Autrefois je pensais que quand un train était annoncé comme bondé, c’était pas compliqué, on ajoutait un wagon. Mais je rêvais.

 

La SNCF va affirmer qu’elle a proposé des concertations et nous étions à celle de Montauban début juillet. L’association caussadaise TEG a demandé alors à avoir sur papier les informations produites sur écran mais illisibles (voir compte-rendu sur ce blog). Impossible. Il s’agissait d’isoler les revendications car en s’y prenant assez tôt, il était possible d’apporter une riposte d’ensemble qui montrerait que la remise en cause de la gare de Caussade est seulement une parcelle du problème général. Une étudiante venant de Toulouse le Vendredi soir descendait à Albias. Dernièrement, elle a été obligée de descendre à Caussade. Et avec le prétexte du cadencement les arrêts gagnés semblent déjà perdus !

 

Quel lien avec la LGV ? Beaucoup peuvent penser qu’avec une nouvelle ligne, on va pouvoir mieux gérer les TER or il n’en est rien et nous le savons depuis vingt ans. Les coûts des nouvelles lignes sont tels que les investissements sur TER se réduisent malgré les efforts des Conseils régionaux (qui financent largement la LGV pourtant hors de leurs compétences).

D’où notre soutien total en tant qu’adversaires de la LGV de l’action entreprise à Caussade.

29-10-2011 Jean-Paul Damaggio

 

Caussade. Les usagers des TER ont lancé une pétition                      horaires sncf

 

A compter du 11 décembre, les horaires des trains TER vont être modifiés, ce qui provoque l'inquiétude de nombreux passagers se déplaçant notamment entre Caussade et Toulouse. Quelques-uns se sont déjà regroupés et font circuler une pétition pour le maintien de certains trains, comme le TER 871898 qui part actuellement de Toulouse à 17 h 46 pour arriver à Caussade à 18 h 42 et poursuivre vers Brive.

A partir du 11 décembre, ce train partira de Toulouse huit minutes plus tard (17 h 54) pour un terminus à Montauban. Les passagers qui voudront poursuivre leur chemin vers le Nord devront attendre pendant trente-six minutes le train suivant qui les mènera à Caussade à 19 h 20, soit quarante minutes plus tard qu'actuellement, ce qui est considérable. «Toutes les gares entre Montauban et Brive sont concernées», expliquent Joëlle Bertrand et Christophe Delpoux, fidèles à la SNCF puisqu'ils ont annualisé leur abonnement.

 Vous avez dit progrès ?

Ces nouvelles dispositions vont permettre d'assurer un train toutes les vingt minutes entre Toulouse et Montauban, un peu à la façon d'un RER parisien, d'où peut-être l'inquiétude de certains Montalbanais de voir leur cité assimilée à un quartier de la grande métropole régionale. A une époque, la SNCF avait repris comme slogan «Le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous». Aujourd'hui, les usagers ont le sentiment que le progrès s'arrête à la périphérie toulousaine ; au-delà, c'est le système D qui prime. Il y a bien la possibilité de se rendre jusqu'à Montauban en voiture, mais Christophe Delpoux affirme : «La contrainte des horaires de train est plus agréable que la conduite automobile», sans parler des économies et de la contribution à la préservation de l'environnement. Les deux pétitionnaires ajoutent : «C'est l'avenir de la gare de Caussade qui est en jeu. Pourtant, matin et soir, les trains sont bondés et il faut arriver en avance pour avoir une place assise.» Face à l'effet de masse destiné à satisfaire le plus grand nombre, les voyageurs caussadais craignent d'être les laissés-pour-compte. Leur pétition a déjà recueilli plus de cent signatures. Pour les contacter, téléphoner au 06 01 95 15 80 ou au 06 82 64 06 42.

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:27

Coordination Vigilance LGV : Communiqué de presse

Mardi 25 octobre 2011

 

« Des sous pour les Aquitains, pas pour les LGV »

 

Les associations d'Aquitaine opposées aux grands projets inutiles sont venues lundi en délégation à l’hôtel de région, rappeler aux élus présents à l’occasion de la discussion sur les orientations budgétaires que, dans le contexte économique actuel, la priorité doit être donnée aux Aquitains et que l’argent des contribuables ne doit pas être dilapidé en finançant des grands chantiers de LGV, ruineux, dévastateurs et inutiles et qui sont hors du champ de compétences de la Région.

Contrairement à ce que se plaît à croire Alain Rousset, le résultat des dernières élections régionales ne saurait en aucun cas être interprété comme une approbation de ses projets de LGV.

Les Aquitains ne cessent d'exprimer un "non" massif et sans ambiguïté à ces projets chaque fois que l'occasion leur en ait donné: débats publics, référendums, manifestations, consultations organisées par RFF, ...

L'argent public doit être utilisé à bon escient pour satisfaire les besoins réels de la population par des véritables projets d’intérêt général.

Et notamment pour entretenir et moderniser les lignes existantes et pour développer le transport en commun de proximité. Comme le souligne la SNCF, sur 10 voyageurs, 9 utilisent au quotidien des trains qui ne sont pas des TGV. Or le développement extrêmement coûteux des LGV se fait au détriment de l'entretien du réseau existant dont les usagers, de plus en plus nombreux, se sentent délaissés.

Nous poursuivrons nos actions contre ce projet car toutes les études indépendantes nous donnent raison en s'appuyant sur des arguments techniques irréfutables et nous sommes convaincus qu'elles permettront d'alimenter le débat sur les modes de transports dont nous avons besoin pour une Aquitaine plus respectueuse de l'humain et de la vie sous toutes ses formes.

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 14:09

Voici une lettre que vous pouvez copier pour l'envoyer sur les sites des élus de votre choix.

 

Collectif Val de Garonne Lomagne

lgvcollectif82@orange.fr

 

Envoyez massivement cette lettre ouverte

Aux deux députées, sénateurs, et à d’autres élus du Tarn-et-Garonne

 

 

Madame, Monsieur

 

 

Votre volonté politique, avec celle d’autres élues, est d’aboutir à l’implantation d’une ligne à grand vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse.

Nous pensons que cette volonté serait mieux employée à inciter RFF à rénover les lignes existantes Bordeaux-Toulouse, et Paris-Toulouse par Limoges.

Une telle rénovation bénéficierait à tous dans le cadre d’un réel aménagement de tout le territoire : fret, Trains Express Régionaux (en difficulté malgré des améliorations), vitesse à 220 km/h. Elle coûterait quatre fois moins, et n’entraînerait pas la destruction de 1000 hectares de terres agricoles, avec les dégâts sur l’environnement qui cela entraîne.

Les arguments en faveur de la grande vitesse sont depuis toujours des arguments faussés :

- La sous-estimation des coûts saute aux yeux : hier c’était 10 millions du km et aujourd’hui 20… en attendant les 30 au moment des travaux. De ce fait, les collectivités territoriales sont autorisées, pour ce projet, à emprunter sur 50 ans, comme si nous ne savions pas où conduisent les dérives de la dette.

- La sous-estimation des conséquences écologiques est chronique, comme si nous ne savions pas que les bruits dépassent les normes, et que les vibrations qui entraînent en plus des frais d’entretien démentiels.

 

Par contre la surestimation des gains de temps est d’un ridicule toujours plus inouï : en septembre 1990 avec le passage du premier TGV à Montauban la SNCF promettait un trajet par jour Montauban-Paris à 4 h 41 ! Vingt ans après c’est 5 h ! Surestimation aussi du nombre de voyageurs comme le prouvent des documents officiels (rapport LOTI et autres).

 

Nous sommes un collectif d’associations qui dénoncent ce projet pharaonique et nous avons organisé plus de vingt débats démocratiques en Tarn-et-Garonne avec une participation atteignant au total plusieurs milliers de personnes. Nous avons constaté que les habitants à qui on propose des fausses concertations pour faire avaler la pilule sont profondément en colère.

 

Nous vous demandons, car il est encore temps, de vous faire l’écho de cette colère, pour que la défense du train, un moyen de transport que nous promouvons, passe d’abord par l’amélioration de lignes existantes qui ne sont pas saturées.

Recevez nos respectueuses salutations.

Signature :

 

Adresses pour envoyer la lettre :

Brigitte Barèges 9 r. Hôtel de ville BP 764 82013 Montauban cedex

J-M Baylet Conseil Général 100 bd Hubert Gouze 8200 Montauban

Sylvia Pinel Permanence 71 rue de l’Egalité 82100 Castelsarrasin

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 14:02

a-castel.JPG

 

Avec la banderole ci-dessus en référence, le Collectif Val de Garonne Lomagne vient de distribuer 200 exemplaires de son journal La Gazette Vigilante contenant l’adresse au maire de la ville et la lettre à envoyer aux élus.

 

Occasion de quelques discussions avec la population vu que la distribution se faisait de la main à la main. D’abord une masse d’indifférents qui ne souhaitent pas se préoccuper de la vie publique. Parmi les personnes intéressées, une bonne part de fatalistes : « Les autorités ne peuvent pas être arrêtées ».

Il y a tout de même une partie des passants désireux de s’informer soit parce qu’ils sont pour ou contre, soit pour connaître les derniers développements.

 

1 ) « Je ne suis pas d’ici, je suis de Toulouse donc ça ne me concerne pas ! »

Après discussion la personne précise qu’en fait la LGV c’est, pour elle, le meilleur moyen de lutter contre l’avion. Argument que nous avions entendu deux jours avant dans la bouche de M. Marziani. Il faudrait un livre pour démonter cet argument répandu en Tarn et Garonne et Haute-Garonne mais moins en Lot-et-Garonne. Cette idée est naturelle si on n’y réfléchit pas !

 

2 ) « Je suis du côté de Castelsarrasin qui n’a pas la LGV mais je suis solidaire du NON. »

Là aussi l’information est capitale pour faire comprendre que l’action ne vise pas que les personnes directement touchées ma    is si leur cas est plus dramatique.

 

3 ) « Dans trente ans vous serez bien content que vos enfants puissent avoir une LGV. »

C’est comme les enfants grecs qui sont bien contents des emprunts fait hier par les autorités grecques !

 

4 ) « Nous sommes d’accord avec vous et c’est bien d’être là. »

Oui, les opposants existent et c’est avec eux aussi l’occasion de discuter.

 

5 ) « Le dossier est calme, il semble que ça s’arrête. »

En fait le dossier a toujours été calme. Cette sensation de calme vient du fait que les associations me semblent moins visibles.

27-10-2011 Jean-Paul Damaggio

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 13:07

 

Quand la ligne existante Bordeaux-Sète a été crée elle avait un objectif clair : éviter aux bateaux souvent anglais de faire le tour de l’Espagne.

Depuis longtemps cette transversale française (comme tant d’autres) est tombée en désuétude d’où son électrification tardive. Les deux ports sont devenus des ports secondaires.

En voulant créer une LGV Bordeaux-Toulouse tout le monde a compris que c’était une étape pour aller plus loin avec Toulouse-Narbonne. Mais à quel prix ?

 

Le fantasme sort du trou

Depuis un an on nous répète que cette LGV Toulouse-Narbonne est sur les rails. Nous répondons une fois de plus que tien n’est fait.

Nous savions que Réseau ferré de France (RFF) avait choisi quatre bureaux d'études (Setec, Inexia, Arenes et Algoe) pour réaliser les pré-études fonctionnelles de cette LGV mais en comparant plusieurs scénarios contrastés de développement des services ferroviaires, dont la LGV était un des scénarios. Setec mène les études de conception technique et environnementale et élaborera les scénarios avec les grandes options de passage. Le cabinet Inexia s'intéresse plus spécifiquement aux scénarios répondant aux enjeux à long terme des dessertes locales, interrégionales, nationales et européennes de voyageurs et de marchandises. Le cabinet Arenes analysera la perception du projet par les acteurs du territoire et Algoe assistera RFF dans le pilotage des études. Les études devaient s'achever en juin 2011, l'objectif étant de saisir la Commission nationale du débat public à la fin de l'été 2011 pour un débat à l'automne 2012.

 

Les options mettent le projet en marche

A présent les résultats sont présentés : trois options pour aller de Toulouse à Narbonne soit 150 km.

1 ) Aménager la ligne existante avec un coût entre 1 et 2 milliards, un gain de temps de 10 minutes et une augmentation en voyageurs entre 0,6 et 0,8 millions des voyageurs.

2 ) Une ligne nouvelle au coût entre 3 et 4 milliards pour un gain de temps de 25 à 30 minutes et une augmentation en voyageurs de 1,2 millions de voyageurs (nous sommes dans le cadre du 20 millions du km dont tout le monde sait qu’il est sous évalué).

3 ) Une solution mixte avec LGV seulement entre Toulouse et Carcassonne (chantier plus facile) ou entre Carcassonne et Narbonne (plus dur à réaliser). Cette solution tient en fait sans que personne ne le dise clairement à la volonté ou non de financer de la région Languedoc-Roussillon. Elle n’a aucun avenir car sur une si courte distance la grande vitesse c’est du bluff.

 

Dès à présent le Conseil Régional Midi-Pyrénées milite pour l’option LGV en espérant bien sûr que le soutien qui vient d’être obtenu au niveau européen pour Bordeaux-Toulouse aille de Bordeaux à Narbonne. RFF n’a jamais caché, pour ce tronçon, sa préférence pour l’aménagement des lignes existantes. Qui va emporter le morceau ? En général c’est le payeur. A ceux qui pensent qu’il n’y aura pas d’argent pour payer Bordeaux-Toulouse la réponse est donc claire : on peut même se payer la LGV de Toulouse à Narbonne ! Jusqu’où la fuite en avant ?

24-10-2011 Jean-Paul Damaggio

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 13:01

septembre-90.JPG

arrivee-TGV.JPG

 

Vingt ans après, il faut 5 h au minimum pour faire Montauban-Paris en TGV. Pour dire comment évolue le monde ! Une constante : la désinformation !

La Dépêche du dimanche 30 septembre 1990 nous annonce l’arrivé du TGV en garde Montauban en termes romantiques. Il faut dire que cinq jours avant, la SNCF avait payé deux pages entière de publicité ! JPD

 

Article de La Dépêche

 

Montauban, Montauban ! Deux minutes d’arrêt. Aujourd’hui, à 21 h 41, le TGV Atlantique stoppera sa rame quai n°1. Dès lundi, un aller et retour quotidien Montauban-Paris en 4 h 41.

 

Dimanche, à 21 h 41, la rame du TGV Atlantique, revêtue de sa livrée bleu-argent s’arrêtera en gare de Montauban. Quatre heures quarante et une plus tôt à 17 heures précises – le TGV aura quitté la gare de Paris-Montparnasse port d’attache de tous les TGV Atlantique avec à bord, les premiers voyageurs de la ligne Paris-Toulouse-Paris mise en service ce jour, à raison d’un aller et retour quotidien.

Une vingtaine de Tarn-et-Garonnais invités de la SNCF, ont eu, récemment, le privilège de voyager dans le train du futur, un aller et retour Montauban-Paris fort agréable qui a fait oublier en sept heurs et dix minutes la grisaille du paysage, comme paralysé par une pluie incessante. A l’intérieur du TGV, un décor aux tons harmonieux, un décor raffiné, vous rappelle que vous voyagez dans le train de l’an 2000. Alors, quoi de plus naturel que de prolonger cet agréable voyage poitevin par la visite du Futuroscope, le Disneyland de la science et des technologies avancées. Jacques Fournier, le PDG de la SNCF attendait ses 1500 invités venus du Grand Sud-Ouest dans la vaste salle des congrès, l’occasion pour le patron du rail en France d’évoquer toutes ses ambitions dans la mise en service du TGV Atlantique. Le défi est lancé. L’ensemble des cheminots croit en ce pari comme le rappelaient M. Nétillard, le directeur régional ; M. Neyrat directeur commercial, et M. Peresson, adjoint en chef d’établissement, tous aux petits soins pour leurs hôtes.

 

Prix alors : 497 francs en première et 331 en seconde pour Montauban-Paris. Plus le titre Resa 300, soit 38 F en première et 30 F en seconde.

[Soit 60 euros en seconde. Aujourd’hui avec les différents tarifs, difficile de comparer.]

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:58

LGV: Croyez au Père Noël !

dit Monsieur Dagen

 

Monsieur Dagen, maire de Castelsarrasin, nous a toujours rassurés : la LGV ne devrait pas faire de dégâts, les nuisances sonores seront minimes et les excités qui s’inquiètent sont ridicules.

Le mercredi 19 octobre le Conseil municipal a été obligé de revenir sur le sujet de la LGV. Que ce soit clair : ce n’est pas la dernière fois. Ce dossier fou va occuper les esprits pendant les dix ans qui viennent ! Mais qu’on y tienne enfin le langage de la vérité !!!!

 

Où en sommes – nous ?

 

Le Conseil municipal émet un avis défavorable au tracé fixé par RFF.

Monsieur Dagen sait, depuis six mois, que RFF a déjà décidé son tracé (le 243) et non celui qu’il avait promis (le 245). Il peut ensuite prendre des délibérations pour se couvrir ! Il ferait mieux de jouer la transparence !

 

Un remblai de 17 mètres refusé

Ce remblai n’est pas une surprise et, à le refuser, il fallait refuser la LGV ! Avec remblai ou viaduc ce projet est, ici comme ailleurs, une infamie car en plus il est inutile ! Ajoutons que Monsieur Dagen a osé nous dire que la LGV en hauteur produit moins de nuisances sonores !

 

Encore la proposition des 250 mètres

A la réunion de Castelmayran (27/09) où Monsieur Dagen assistait, la question d’une zone d’expropriation de 250 mètres de chaque côté de la ligne a été demandée et RFF a été clair : en général c’est 25 m et non 250 ! Bien sûr, si le Conseil général veut payer… M. Dagen peut demander 250 m pour tromper les gens !

 

La base travaux

Là on est en plein délire ! Entre Bordeaux et Toulouse deux bases travaux sont nécessaires, c'est-à-dire deux zones expropriées d’une cinquantaine d’hectares pour rassembler matériaux et matériels. Bon courage aux voisins vu le trafic de cette ruche ! A la fin des travaux (au bout de sept-huit ans) pas d’inquiétude tout revient dans l’ordre ! Cette base travaux doit se trouver au croisement de la future LGV et de la ligne actuelle car les matériaux arrivent par train (c’est bien normal). D’où deux lieux dans le 82 : Bressols ou Castelsarrasin.

Nous avons déjà plusieurs fois posé la question de cette base, notamment dans une réunion à Montauban début juillet, avec RFF. On nous a assuré que nous serions fixés en octobre 2011. Le refus de la base travaux par le Conseil municipal est là aussi une bouffonnerie. Pour construire la LGV que l’on demande, il y a des impératifs techniques qu’il faut accepter et non nier. Jamais les poissons ne voleront !

 

Pour refuser honnêtement les effets de la LGV, il faut dire NON à la LGV. Et qu’on ne vienne pas nous expliquer que c’est trop tard ou sans effet quand on est président de la commission des finances du Conseil général !!!!           Collectif Val de Garonne Lomagne

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