En décidant de consacrer un livre à la Grande Vitesse, Pierre Recarte et François Tellier, respectivement médecin et chef d’entreprise, ont montré comment une action citoyenne pouvait construire son argumentation.
Le premier plaisir à la lecture, c’est de trouver une somme de références impressionnante que les hommes politiques pourraient mettre à profit. Mais ces derniers n’ont pas le temps de se consacrer à toutes les questions, petites et grandes, qui leur tombent sur la tête. Il paraît qu’il y a même une crise financière…
Voici le sommaire :
Introduction : une machine infernale
Les transports et notre environnement
La LGV Aqjuitaine et l’ »Y basuqe »
Unprojet incohérent ey au coût exorbitant
Unprojet non durable
Vers de meilleures solutions
Mobiklisaiiotn ; le verbe et l’action
Ni ici ni ailleurs
Conclusion
Annexes.
Intéressons nous au chapitre sur les mobilisations dont tous les touristes savent qu’elles sont très importantes au Pays Basque.
Il montre tout d’abord la position des grands élus généralement pour, ou qui tergiversent, l’opposition des petits élus, l’opposition des populations, la difficulté d’atteindre les médias et la difficulté pour comprendre les décisions prises en particulier les décisions financières.
Je pointe quatre types d’actions connus : réunion d’information, rencontre avec les élus, manifestations, et référendum populaire.
Sur ce point comme sur les autres le livre est argumenté, détaillé et ce travail d’ensemble est rare. Je découvre par exemple que le débat public a lieu au Pays basque en 2006 alors qu’il a eu lieu pour Bordeaux-Toulouse en 2005.
Le livre : Les rails de la déraison, La très grande vitesse en Aquitaine et ailleurs
Pierre Recarte et François Tellier, 259 pages, 21 euros