Avec la banderole ci-dessus en référence, le Collectif Val de Garonne Lomagne vient de distribuer 200 exemplaires de son journal La Gazette Vigilante contenant l’adresse au maire de la ville et la lettre à envoyer aux élus.
Occasion de quelques discussions avec la population vu que la distribution se faisait de la main à la main. D’abord une masse d’indifférents qui ne souhaitent pas se préoccuper de la vie publique. Parmi les personnes intéressées, une bonne part de fatalistes : « Les autorités ne peuvent pas être arrêtées ».
Il y a tout de même une partie des passants désireux de s’informer soit parce qu’ils sont pour ou contre, soit pour connaître les derniers développements.
1 ) « Je ne suis pas d’ici, je suis de Toulouse donc ça ne me concerne pas ! »
Après discussion la personne précise qu’en fait la LGV c’est, pour elle, le meilleur moyen de lutter contre l’avion. Argument que nous avions entendu deux jours avant dans la bouche de M. Marziani. Il faudrait un livre pour démonter cet argument répandu en Tarn et Garonne et Haute-Garonne mais moins en Lot-et-Garonne. Cette idée est naturelle si on n’y réfléchit pas !
2 ) « Je suis du côté de Castelsarrasin qui n’a pas la LGV mais je suis solidaire du NON. »
Là aussi l’information est capitale pour faire comprendre que l’action ne vise pas que les personnes directement touchées ma is si leur cas est plus dramatique.
3 ) « Dans trente ans vous serez bien content que vos enfants puissent avoir une LGV. »
C’est comme les enfants grecs qui sont bien contents des emprunts fait hier par les autorités grecques !
4 ) « Nous sommes d’accord avec vous et c’est bien d’être là. »
Oui, les opposants existent et c’est avec eux aussi l’occasion de discuter.
5 ) « Le dossier est calme, il semble que ça s’arrête. »
En fait le dossier a toujours été calme. Cette sensation de calme vient du fait que les associations me semblent moins visibles.
27-10-2011 Jean-Paul Damaggio