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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 14:00

ALTAN-2.jpg

¨Traduction du dialogue du dessin :

Pourquoi des coupes dans le budget de la culture ? Pour te protéger car moins tu en sais et mieux c'est pour toi.

 

Le 7 décembre, une journée chargée. A 8h 45 Marie-France prend le train à Montauban pour Paris . En arrivant, une animation un peu surprenante à la gare. Le tableau des trains donne la réponse : « retard indéterminé ». Le TGV Toulouse –Lille qui s’arrête à Montauban à 5 h 56 n’était pas encore passé. Par chance ce n’est pas ligne Montauban-Paris par Limoges qui est concerné (celle de Marie-France) mais celle par Bordeaux. Un très grave ennui d’alimentation électrique est cause de retards spectaculaires et de cette annonce : « Le TGV Toulouse-Lille s’arrêtera en gare de Castelsarrasin et Moissac ». Le TGV au service des petites gares, il y avait unephoto à faire ! Cette panne fera l’objet d’informations sur Sud Radio mais rien sur La Dépêche.

Je me souviens d’un ami EDF qui m’avait dit qu’il a été horrifié quand il a eu l’occasion de voir la situation de l’alimentation de la voie ferrée Toulouse-Bordeaux. Un autre m’avait répondu que c’était tout à fait faux. La réalité est là : des retards de plus de deux heures et je suppose que la réparation n’aura été réalisé que par du bricolage rapide. Une fois de plus : au nom de la future LGV on laisse, ici comme ailleurs, se dégrader la ligne existante.

Bref, Marie-France prend le train à l’heure et je pars pour Toulouse où se doit travailler à la publication du prochain livre d’André Laban à 9 h 30. A cette heure là, les bouchons vont bon train mais j’arriverai au rendez-vous dans les temps.

De là, direction le Conseil régional où je retrouve trois ami-e-s pour rencontrer un élu afin d’échanger sur la question de la LGV à 10 h 30. Je croise d’anciennes connaissances.

A la sortie, direction la bibliothèque José Cabanis. J’ai l’intention de passer la journée dans la ville car le soir il y a un débat avec l’Algérien Mohamed Benchicou. Je trouve une bonne place pour un garer (traduisez une place gratuite), j’achète un sandwich et dans la voiture, tout en mangeant j’écoute avec plaisir, sur Sud Radio, mon ami René Merle qui parle de 1851. Le temps est couvert mais l’air est bon.

A deux heures, l’émission terminée, je me dirige vers la bibliothèque pour faire un tour de la presse internationale. Pas de surprise : La Presse de Tunis a bien en Une la photo de Ben Ali. Je suis d’autant plus rassuré que juste à côté il y a une très belle photo de son épouse qui apparaît comme la dauphine. Après la Tunisie, l’Algérie. Sur El Watan en dernière page la chronique Point zéro m’apporte un peu d’oxygène. Côté Italie, sur l’Espresso j’apprends que Nanni Moretti prépare un film qu’il a eu le droit de tourner dans la belle maison Farnese que la France possède à Rome. Atlan est toujours là comme Umberto Eco avec sa bustina en dernière page. J’ai à une époque été abonné à cet hebdo et à l’instant, tout en écrivant, j'entends pendant l’émission d'aujourd'hui de René Merle sur Sud Radio, Paolo Conte. Quelle belle coïncidence !

A la Bibliothèque Cabanis je souhaite surtout voir ce qu’ils ont sur le Mexique. Par rapport à mes préoccupations je ne trouve qu’un livre d’une étudiante italienne (décidément l’Italie !) sur le grand Carlos Monsivais et publié à L’Harmattan. Cet écrivain extraordinaire n’a pas eu les honneurs de la traduction au français. Avec Carlos Montemayor ils sont mes deux références mexicaines qui viennent malheureusement de décéder. Je ne suis pas surpris que ce soit une étudiante italienne qui se soit lancé dans cette étude Monsivais : dans son pays comme au Mexique la question de la culture populaire (qui hante Monsivais) est une question cruciale du débat citoyen. En conséquence pas surprenant non plus que toute la place ait été donnée en France à la grande culture celle de Carlos Fuentes et Octavio Paz, deux écrivains passés politiquement de la gauche à la droite.

Après cette visite je décide de passer par les librairies de la ville pour voir si le centenaire de la révolution mexicaine n’a pas donné lieu à quelques publications. Rien de rien. Un livre contre Chavez, une traduction d’un livre de Marta Harnecker sur le socialisme du XXIème siècle qui date déjà un peu bien qu’il s’agisse d’un livre d’une philosophe, Cuba, mais rien de rien sur le Mexique. C’est stupéfiant quand on se souvient par exemple que le célèbre slogan Tierra y Libertad de républicains espagnols en 1936 vient de là-bas. Je voulais voir aussi du côté de la littérature (pour Paco Ignacio Taibo II je suis au courant) mais il n’existe pas encore le livre du Nord-américain Charles Bowden sur lequel je reviendrai.

Dans ma dernière librairie je pensais croiser Mohamed Benchicou mais je me suis contenté d’acheter le dernier livre qu’il vient de coordonner. En repartant je suis passé à Urtopia prendre le programme du cinéma. Encore ce slogan : "Small is beautiful", un slogan qui nous vient d'un pays où tout ce qui est petit est ridicule, ridiculisé et ridiculisable. Seule la ville de reno avait à un moment cette banderole à l'entrée : "Ici vous êtes dans la plus grande petite ville du pays !"

J’ai le soir même une réunion à Angeville et je décide de rentrer.

8-12-2010 Jean-Paul Damaggio

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 20:46

Pourquoi Sarkozy a-t-il choisi un remaniement qui scie la branche sur laquelle il avait voulu s’asseoir ? Pour réagir face à la rue ? Par crainte de l’effet Villepin ?

Toute analyse politique de notre pays ne doit jamais oublier qu’il se caractérise par un ventre mou, le Centre, que de Gaulle vomissait (la constitution de la 5éme République a été construite contre le Centre). Depuis toujours Droite et Gauche sont obligés de construire une stratégie par rapport à lui et, même si le FN est venu troubler le jeu, l’épine est restée présente. Le Centre a son quartier général au Sénat et pendant que tout le monde braque son regard sur la présidentielle de 2012, le Centre pense aux sénatoriales de 2014. La course au Centre hante les Verts, le PS et pour y échapper Sarkozy, qui l’avait vu de prêt aux côtés de Balladur, inventa l’ouverture. Il a cru et tant d’autres avec lui, que le PS ne se relèverait pas de son échec de 2007 sauf que le PS est aussi inévitable que le Centre.

Bref, en 2010 Sarkozy avait le choix, en revenir au Centre en choisissant Borloo premier ministre ou en revenir à la droite pour le bonheur du Centre ! Il a été conduit à choisir tout ce qu’il refusait depuis 2002.

Résultat : Jean-Louis Borloo et Jean-Michel Baylet (deux frères à une initiale prêt) vont pouvoir s’épauler pour s’émanciper l’un de la droite et l’autre de la gauche. Le premier est très connu, le deuxième beaucoup moins mais les deux font la paire et sont amis de longue date. Radicaux de gauche et de droite comme pivot du Centre ? Et Bayrou alors ?

La bataille au sein du Centre n’a jamais été moins tendre qu’au sein du PS ou de la droite. Giscard-Poher, et c’est Giscard qui a gagné en 74 car Poher avait perdu en 69. Balladur-Bayrou, et c’est Bayrou qui a cru gagner parce que Balladur avait perdu en 95. En 2012 le Centre peut-il se payer le luxe de deux candidats : Borloo et Bayrou ? C’est au Sénat que ça se décide et Bayrou n’y est pas ! C’est l’erreur de sa vie, avoir négligé le Sénat.

Au Conseil Régional Midi-Pyrénées, moins d’un an après l’élection, le groupe UMP vient de se diviser et Jean-Michel Baylet n’y est pas étranger. Il s’agit d’une lutte entre la maire de Montauban (Madame Barèges) et l’étoile montante de Tarbes qui avait brigué sans succès la tête de liste de la droite aux régionales. L’homme veut devenir sénateur et il le peut avec l’appui de Baylet, alors il se démarque de la droite. Ce jeu politicien savant, propre au Sénat, le PRG en donna un brillant exemple aux dernières sénatoriales de la Haute-Garonne où il a pu faire élire un de ses membres avec la liste PS, et récupérer un dissident PS élu en indépendant (le PS se retrouvant avec deux élus et le PRG aussi !), pendant que dans le Gers, l’élu PRG est le résultat d’un aimable échange de services avec le centre-droit, contre le PS ! Mais qu’avons-nous à faire de tout ce cirque ?

 

Quand l’objectif unique est de battre Sarkozy, on redonne un espoir au Centre dont Borloo témoigne qu’il peut faire la politique… de Sarkozy, la gamme de sourires ne changeant rien à l’affaire. Allons plus loin : Strauss-Kahn doit se frotter les mains car un Centre plus fort c’est la justification toujours recommencée de la troisième voie chère au PS, celle de l’alliance contre la Gauche. Sarkozy, par son remaniement, a-t-il voulu une réunification du Centre qui pourrait barrer la route à Villepin et peut-être aussi au PS ? Rêve-t-il d’un second tour Sarkozy-Borloo qui ferait exploser le PS comme en 1969 le duel Pompidou-Poher ?

 

Le remaniement oblige la gauche authentique à sortir de l’anti-sarkozysme comme ciment unificateur. Le remaniement doit nous conduire à poser d’abord les questions de fond. Si en terme de contenu politique le remaniement ne change rien, en terme de stratégie il impose, n’ont pas de renouer avec Kouchner, mais de renouer avec des idéaux de justice sociale, d’égalité politique, et de solidarité internationale. Plus que jamais la question n’est pas celle du meilleur candidat à la présidentielle mais celle de l’alliance permettant la meilleure politique de gauche possible, un politique populaire et audacieuse.

C’est en partie le choix de Jean-Luc Mélenchon qui s’imagine en candidat providentiel (et œuvre dans ce sens). Avant lui, Jean-Pierre Chevènement, sur d’autres bases, fit le même calcul stratégique qui le ramena… dans le giron du PS. Toujours au Conseil régional de Midi-Pyrénées (j’écris de là où je suis) il y a deux élus PG qui se comportent vis-à-vis des militants de ce parti comme des élus PS ! Avant de partir devant, Mélenchon devrait réfléchir à la construction démocratique de son propre parti, afin de ne pas oublier que le présidentialisme, même au PG, conduit vers les gouffres. Je me souviens, en arrivant au Venezuela, je découvre à la télé un grand entretien avec Jean-Luc Mélenchon qui aime certes la gauche latino-américaine, mais qui peut facilement en prendre le pire des travers, le caudillisme. Et en effet, il parlait comme un caudillo (je l’écris en toute fraternité non pour le plaisir de critiquer mais pour aider la réflexion). Je ne voudrais pas que dans un proche avenir on fasse du côté PS, une élection réussie avec des mauvais arguments (l’alliance au centre), et du côté de l’autre gauche, une élection gâchée (une de plus) avec de bons arguments. 25-11-2010 Jean-Paul Damaggio

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 18:04

L’émission de Michel Cardoze m’a obligé à revisiter rapidement mon travail sur la presse locale du Sud-Ouest entre 1848 et 1851, celle républicaine obligée de disparaître au soir du coup d’Etat du 2 décembre. J’apporte ici quelques précisions que l’intervention de mémoire ne permet pas.

L’Emancipation à Toulouse

Ce titre refleurira avec la troisième république et deviendra, pour tout le Toulousain, avec la troisième république,  un support des idées socialistes et du mouvement ouvrier. Au soir du coup d’Etat il publie la liste des 60 personnes qui dénoncent l’atteinte à la constitution, personnes qui seront aussitôt mises en état d’arrestation afin de tuer dans l’œuf un mouvement toulousain ce qui fait que seule la région de Villefranche de Lauragais pourra développer sa propre riposte. Le journaliste clef en 1851 s’appelle Armand Duportal (1814-1887). Proscrit, il reviendra assez vite en 1852 après avoir signé un acte de soumission à Napoléon III, acte indispensable pour obtenir une grâce. Observez son âge : il approche alors les quarante ans et il a besoin d’aider sa famille. Cette concession était bien sûr de pure forme mais, comme souvent, quand arrive la nouvelle génération, elle se sert de ce document pour en 1871 écarter Duportal des responsabilités. Le manque de générosité se trouve aussi parmi les militants démocrates.

La Civilisation à Toulouse

Ce journal encore plus à gauche que L’Emancipation est dirigé par Guillaume Laffont, né en 1802, professeur révoqué et victime à son tour de la répression. A ce jour, je n’ai pas pus d’informations sur cet agitateur. La manifestation des deux tendances républicains (la modérée et la radicale) se retrouvera dans quelques départements mais est difficile à saisir car la presse la plus radicale est éphémère et peu accessible.

 

L’Aveyron Républicain à Rodez

Ce journal est le plus phénoménal du Sud-Ouest car, adroitement, il réussit à tenir pendant toute la Deuxième République qui, bien que république ne fut pas tendre avec la liberté de la presse. J’écris adroitement non pour signifier un quelconque opportunisme mais pour indiquer une capacité très forte à obtenir un soutien populaire (qui le préserve de la répression) et à écouter ce soutien populaire. Il ne s’agit pas d’un journal simple diffuseur d’un programme adressé à des supposés ignorants. Dans ce département clérical, l’appui des curés rouges est systématiquement recherché et le rôle de Rozier qui permet une fusion entre langue d’oc et idées démocrates et sociales, sont les atouts majeurs. Le journal par sa liberté de ton permet l’union de tous les républicains.

 

L’Ami du peuple et Le Républicain à Auch (dans l’émission je crains d’avoir dit Le Radical pour l’Ami du Peuple)

Le Républicain, comme ailleurs, est le premier journal à paraître pour la gauche. Il a le soutien financier de Pégot-Ogier (chef politique Alem-Rousseau). Aussitôt après vient le Franc-Républicain dont on devine qu’il se veut à gauche du Républicain et d’ailleurs il est animé par un ouvrier (Laborde et le chef politique est Canteloup). Cette division sera en fait un facteur positif car par le débat elle obligera chacun à s’expliquer plus clairement. Mais le Franc-Républicain est fragile et en 1849 c’est l’Egalité qui joue son rôle. Puis viendra l’Ami du Peuple et même le 6 novembre 1851 va naître un éphémère Démocrate. Ce bouillonnement n’est pas sans rapport avec les événements futurs contre le coup d’Etat qui feront du Gers, le département de Midi-Pyrénées avec le plus d’insurgés… et le plus de réprimés !

L’Opinion joue un rôle important du côté disons centriste-conservateur.

 

Le Réformateur à Cahors

Dans le Lot, le courageux Réformateur aura des ennuis incessants par des procès qui sans cesse viennent lui couper l’herbe sous les pieds.

 

Le Radical à Agen

En Lot et Garonne la presse n’aura pas le dynamisme de celle du Gers mais orchestrera tout de même la vie républicaine et la riposte au coup d’Etat.

L’Union Républicaine à Albi

De tous les journaux républicains c’est le plus modéré et il aura ainsi le droit de durer un peu même après le coup d’Etat pour disparaître en 1852.

 

En Tarn-et-Garonne, les démocrates-socialistes développèrent des trésors d’ingéniosité poru faire surgir leur journal mais sans succès. Ils ont eu de février à juin 1848, un quotidien du nom du Vigilant, quotidien inspiré par les idées du catholicisme social de Lamennais (les idées qui permettent au journal de l’Aveyron de tenir) mais sans possibilité de le faire renaître.

A côté de la presse républicaine il y avait une presse conciliatrice mais celle-ci aussi disparaît le soir du coup d’Etat pour ne laisser place qu’à un seul quotidien local, le quotidien officiel. Ce massacre de créativités diverses va stériliser pendant vingt ans une inventivité qui ne reviendra plus sous la même forme. 25-11-2010 Jean-Paul Damaggio

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 12:53

Voici la liste des cantons renouvelables en Tarn-et-Garonne en 2011

avec quelques candidats annoncés:

 

Canton

Elu sortant

   

Candidats PRG

Candidats PS

Candidats UMP

Saint-Antonin

J-Paul Raynal

PRG

2004

J-Paul Raynal

Denis Ferté

 

Montpezat

R Massip

PRG

2004

R Massip

Néant

 

Montauban-6

C Mouchard

PS

2004

 

C Mouchard

P-Antoine Lévi

Montauban-1

R Garrigues

PS

2004

 

R Garrigues

 

Monclar

J-Paul Albert

UMP

2004

 

M-L Laborie

 

Grisolles

J-M Pariente

PS

2004

 

?

 

Lafrançaise

Jacques Roset

DVD

2004

Patrick Soulhac

Valérie Rabeaud

 

Moissac-2

Empociello

PRG

2004

 Empociello

Franck Bousquet

 

Montaigu

Jean Lavabre

PRG

2004

Jean Lavabre

 

M Albugues

Valence-d’Agen

J-M Baylet

PRG

2004

J-Michel Bayle

Néant

 

Lauzerte

Hervé Andrieu

DVD

2004

Bernard Rey

Néant

 

Beaumont

Ode Guirbal

DVG

2004

J-Luc Deprince

Odé Guirbal

J-Louis Dupont

Castelsarrasin-1

Robert Benech

PRG

2004

Sylvia Pinel

P Malphettes

 

Caussade

F Bonhomme

UMP

2004

 

Jérôme Fabre

F Bonhomme

 

Les dernières cantonales auront lieu les 20 et 27 mars 2011. En Tarn-et-Garonne, le PRG veille sur sa majorité et surprise il a été le premier parti à annoncer ses candidats. On constate deux nouveautés : la fin politique de l’ancien maire de Caussade, Yvon Collin et la poursuite de la marche en avant de Sylvia Pinel qui contrairement à la tradition radicale s’est imposée par le haut : députée puis conseillère régionale. Elle vise le poste de Conseillère générale comme rampe de lancement pour la municipalité de Castelsarrasin et ensuite la présidence de l’intercommunalité. Elle continue de susciter la colère des radicaux de la ville.

Le PS qui avait accepté pour la première fois un partage des cantons en 1988 a décidé de présenter des candidats contre le PRG avec une primaire importante à Saint Antonin où Denis Ferté, Conseiller régional PS peut devancer Jean-Paul Raynal. Mais en retour le maire de Beaumont PRG va éliminer le conseiller sortant DVG qui était soutenu par le PS. La Dépêche qui avait annoncé les premières candidatures indiquait que le Front de Gauche devait rendre publique sa liste le 19 octobre. Si la majorité des cantons ne posent aucun problème, il reste sans doute quelques points chauds dans les villes. A suivre. 22-10-2010 JP Damaggio

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 21:30

corniche.jpg            pont-sur-le-canal-2.jpg

 

Sous un chaud soleil de septembre, je retrouve l’usine à fer de Bruniquel, un lieu où personne n’imagine possible qu’on ait pu fondre du minerai pendant 40 ans. Bernard Ouardes avec son association de sauvegarde du patrimoine implantée à Castelsarrasin, a su décider une bonne trentaine de personnes à faire le voyage jusqu’en ce lieu hors-norme. Après une sympathique poule farcie dégustée au « Bistrot de pays » du village, la petite troupe a pu découvrir des ruines à peine perceptibles au milieu d’une nature plus envahissante que jamais. Par des chemins que les responsables de l’association avaient taillés dans la jungle deux jours avant, j’ai retrouvé les éléments cruciaux de l’ancienne usine. Jusqu’à quand vont-ils défier le temps ? Pouvais-je découvrir une nouveauté ?

Le canal d’arrivée de l’eau était à sec pour faciliter la construction de vannes en vue sans doute de l’installation d’une nouvelle turbine hydro-électrique, ce qui a permis de prendre conscience du mur en pierre qui en assure l’existence. On a pu entrer dans le lit de ce passage d’eau et vérifier que pour une telle usine tout était œuvre phénoménale. Les deux photos font référence à cette partie de l’usine : un petit pont en pierre pour passer par-dessus le canal, une corniche à un moment où le canal croise une évacuation possible vers la rivière.

Ce canal alimentait des turbines facilitant le travail du laminoir et autres éléments de la fonderie dont des vestiges offrent la trace. Au bout du canal, on a retrouvé les cheminées carrées pour les deux hauts-fourneaux. La maison du directeur, l’alignement des arcs en pierre dans le bâtiment en face, autant d’éléments qui surprennent. Mais une même question tourne dans les têtes ? Si les logements ouvriers sont les mieux conservés (ils furent habités jusqu’en 1980 pour l’un d’eux) que peut devenir le reste ?

Une personne m’indique qu’elle pense aux corons du nord qu’elle a bien connus sauf qu’ici nous sommes loin de la « culture » sidérurgique. Quel sens peut avoir le rappel de ce passé en Tarn-et-Garonne ? Une dame a eu ses parents qui travaillèrent pour Brivois pendant la guerre et serait curieuse d’avoir des éléments à ce sujet. Par la vente du livre, par les diverses actions entreprises depuis vingt ans, j’ai découvert que le lieu est à la fois totalement méconnu mais en même temps cher au cœur de nombreuses personnes.

Je crois pouvoir dire, plus qu’auparavant, que la réhabilitation d’un tel lieu est le seul hommage possible à rendre à la mémoire ouvrière de toute la région ! Glorifier les châteaux, les églises, monastères et abbayes est une belle chose mais pour une fois que nous avons la trace d’un peuple à l’œuvre dans une architecture à la pierre magnifique, comment laisser partir ce patrimoine ?

Depuis ma dernière visite j’ai constaté que chaque jour tout va devenir plus difficile, et comme le disait quelqu’un, bientôt seuls les pétrodollars pourront sauver le minimum. La vie de ce qui firent nos monuments (les tailleurs de pierre), la vie de ceux qui firent nos maisons (les maçons), la vie de ceux qui firent la chaleur des foyers (les charbonniers de la Grésigne), la vie donc des sidérurgistes, toute cette vie ne mérite-t-elle aucun effort génial des pouvoirs publics ? Je sais que des propositions ont été mises en avant mais pour aboutir il faut les faire connaître, alerter la population, susciter la réflexion. Dans cette usine à fer, le patrimoine c’est comme partout la pierre, c’est aussi le travail dans toute la diversité propre au XIXe siècle. 15-09-2010 Jean-Paul Damaggio

P.S. Après la visite d’une usine sidérurgique un lecteur du Nord se manifeste parmi les commentaires. Comment ne pas vous renvoyer à son blog ?

http://letempsdescerises59.over-blog.com/

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:12

 

A Réalville autour de 1960 s’est produit un événement énorme : le remplacement d’un cimetière en place publique. L’enfant des champs ne pouvait avoir qu’une vue réduite du chantier alors que l’enfant du village se situait au cœur de l’action. A cette époque là, les travaux n’étaient pas enfermés derrière des barrières de sécurité, aussi l’enfant du village pouvait observer les tombes que l’on démolissait, les cranes et les os à récupérer pour les mettre dans une grande caisse en bois, avec parfois même des traces de tissus toujours présentes. L’enfant des champs qui passait là en vélo pour aller et venir de l’école, se contentait d’imaginer les scènes, tout en écoutant les adultes raconter parfois quelques éléments scabreux. Aujourd’hui, je vois mal un maire oser une telle opération, mais à cette époque-là, le dieu voiture, et la personnalité d’un maire pouvaient tout.

Puis, à confronter leurs souvenirs les deux enfants d’hier découvrent une autre anomalie : l’histoire similaire de deux « vagabonds », l’un du village et l’autre de la campagne. A la campagne personne ne parlait de ce villageois vivant de rien dans des conditions sous-humaines, mais par contre tout le monde connaissait celui des champs, Lou Jeanet. Pas plus que le terme de « clochard », celui ne « vagabond » n’est adapté pour évoquer une situation totalement originale.

Lou Jeanet avait été un propriétaire paysan bien implanté sur la commune de Cayrac. Il n’avait fait ni faillite ni folie. A un moment, devenu vieux, il décida de partir sur les routes. Son fils travaillant dans un Poste près de Toulouse en était triste mais que faire ? Et l’enfant du village se souvient que le vieux Jeanet passait chez son père pour récupérer une vieille Dépêche qu’il plaçait sur son ventre, pour lutter contre le froid. Parce qu’en effet, l’homme ne vivait de rien mais l’originalité c’est qu’il aurait eu les moyens de vivre de ses biens.

Ce choix délibéré était connu à la campagne, ce qu’il fait qu’il ne soulevait pas la compassion comme il pouvait le faire au village. Au contraire, beaucoup le regardait avec un brin d’admiration quand d’autres le prenaient pour fou. Il avait osé vivre comme il l’entendait sans se conformer au regard des autres : tel avait été son courage.

L’homme, intelligent, devait sans doute trimballer avec lui une douleur le poussant à quitter le monde social. Au regard des autres qui ne pouvait le remettre sur le droit chemin, il répondait par un comportement affirmant que sa solitude valait toutes les compagnies.

Comment être rongé au point d’envoyer ce message à la société ? Je n’explique cette fuite voulue vers la misère, que par un ancien chagrin d’amour. D’autres se suicident, lui promenait son corps fantomatique. Il passait dans les campagnes, il disparaissait, il revenait, il dormait par terre dans une belle maison à lui, vide de tout meuble, et ouverte aux quatre vents, et il était pourtant si vieux, si vieux. Rien ni personne ne pouvait le commander.

12-09-2010 J-P D.

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 22:21

 

Voici 5 jours je croise en fin d’après-midi dans la rue principale de Castelsarrasin une vieille connaissance : on bavarde, je lui indique que je viens d’acheter une pompe pour le vélo dans un magasin, à deux pas, que je ne connaissais pas. Un magasin style « vieille France ». Un magasin comme on n’en trouve plus. Le passant, entre dans des explications : il connaît bien le vendeur et son histoire (c’est un grand connaisseur de Castelsarrasin). Je lui précise que le commerçant m’a expliqué que cette pompe, de fabrication française (« c’est rare » a-t-il ajouté), il la vend rarement, mais que le matin même un acheteur était passé. Vous l’avez deviné, l’acheteur n’était autre que celui avec qui je bavardais !

 

Aujourd’hui, je trouve le temps d’aller retrouver un coiffeur montalbanais que j’ai choisi sans le chercher voici deux ou trois ans. Un jour, je me suis garé devant son salon dont je n’avais jamais noté la présence, il n’y avait personne, alors je suis entré, et depuis c’est là que je vais. Style de la coupe : Vite fait, bien fait ! *

Aussitôt après je passe chez mon ami Rosendo Li à qui j’avais promis un article du Courrier International sur la situation de l’art contemporain. On bavarde, et en partant je lui montre ma belle coupe, celle d’un coiffeur qui m’a fait découvrir que les implants ce sont des cheveux ordinaires qui peuvent blanchir ect. Je pensais que c’était des cheveux artificiels comme on a des dents artificielles. Rosendo me répond qu’en matière de coiffeur, pour lui, ça lui est arrivé la veille, dans un salon… qui se trouve, à côté de la place dans telle rue, celui d’où je venais ! Comment dans une ville de 50 000 habitants tomber sur le même coiffeur ?

Si quelqu’un tape coïncidence sur son moteur de recherche et s’il tombe sur ce texte, il pourra poursuivre plus savamment son étude. 28-08-2010 Jean-Paul Damaggio

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 11:10

 

Le 27 février 2004 Roda-Gil revient à Montauban et dans La Dépêche un entretien très utile est publié sans indiquer qui en est l’auteur. Nous le reprenons ici à la fin de l’article.

 

Que Roda-Gil, l'homme aux centaines de chansons françaises très connues, ait parlé « patois » pour avoir vécu en Tarn-et-Garonne de 1941 à 1953 est à la fois incroyable aujourd’hui, et commun à l’époque pourtant si peu lointaine.

Incroyable aujourd’hui

Comment comprendre qu’un petit Espagnol qui est né en France en 1941 puisse apprendre à la fois l’occitan et le français ? Ses parents entre eux devaient parler espagnol ou catalan, à l’école c’était le français, et l’occitan c’était donc dans la rue. Son apprentissage de l’occitan révèle donc une forte présence sociale encore vivante de cette langue. Aujourd’hui aucun immigré même de langue proche comme le catalan, arrivant à Montauban ne pourrait apprendre l’occitan. C’est dire l’évolution radicale qui s’est produite. Le père de Roda-Gil arrive en 1939 en France, en 1940 il est dans un camp du Tarn-et-Garonne d’où comme d’autres il pouvait sortir pour travailler à la campagne. C’est là qu’on le retrouve sur le secteur de Réalville-Cayrac, c’est là qu’il fait revenir sa femme d’où ensuite la naissance du petit Etienne en 1941. Seule leur vie sociale les a mis en contact de l’occitan.

Commun à l’époque

Italiens ou Espagnols se sont souvent installés dans le Sud quand ils ont découvert la présence de ce « patois » si proche de leur façon de parler. Surtout que les Italiens avaient leur propre « patois » plus proche encore de l’occitan que l’italien. Le phénomène a eu plusieurs conséquences. Pour les plus jeunes ils purent différencier par l’école patois et français mais les plus âgés se sont mis parfois à parler une langue personnelle mêlant patois, français et langue d’origine (plus pour les Italiens que les Espagnols). Nous tenterons de revenir plus en détails sur cette vie du personnage en Tarn-et-Garonne. JPD

 

 

Entretien avec Roda-Gil

Qu’est-ce que cela vous fait d’être revenu à Montauban ?

Je ne serais pas venu tout seul. Genre le retour. Car je n’aime pas les pèlerinages, alors que revenir pour voir les gens que j’aime, c’est là que se font les vraies histoires.

Que conservez-vous de votre passage dans la cité d’Ingres ?

D’abord je dois rappeler que mes parents étaient tous deux des combattants républicains espagnols qui ont lutté jusqu’aux dernières heures de la république contre Franco. Ma mère, qui est passée par les camps d’Argelès et de Gurs, a pu, grâce à mon père qui avait été commissaire général, gagner le Tarn-et-Garonne où je suis né. Lui, a ensuite pris le chemin de la clandestinité dans un maquis du coin. J’ai donc passé toute mon enfance à Montauban jusqu’à l’âge de 12 ans. Et je dois dire que je n’ai jamais eu à subir aucun ostracisme de mes petits camarades quercynois. Je parlais d’ailleurs patois.

Et après ?

Nous sommes partis à Paris. Je suis entré au Lycée Henri IV où j’ai bossé comme un fou par respect pour mon père, qui se levait tous les jours à 4 heures du matin pour travailler dans une usine métallurgique.

Et la guerre d’Algérie ?

J’ai été appelé sous les drapeaux en pleine guerre. Malgré une demande de sursis qui m’a été refusée parce que j’étais considéré comme un apatride, j’ai donc décidé de gagner l’Angleterre. J’ai donc fait partir des 147 insoumis qui étaient contre la guerre d’Algérie. Par chance j’ai pu m’inscrire à l’Université de Londres et donc bénéficier jusqu’à 24 ans, d’un sursis et éviter l’exil pour des années.

Que conservez-vous de vos engagements à l’ultra-gauche ?

Je suis entré à la Fédération anarchiste internationale (FAI) à l’âge de 18 ans. Mouvement que j’ai quitté en 1962 parce que j’étais contre la lutte armée et les dérives auxquelles elle m’exposait. Je ne renie en rien mon engagement, je suis un antiautoritaire viscéral et je demeure favorable au retour d’une république en Espagne.

Et le show-business ?

Je suis mon propre sponsor, j’ai passé mon temps à lire et à écrire et je dois l’avouer, j’ai un peu de honte sociale d’avoir aussi facilement gagné ma vie en écrivant pour les autres. Je  n’ai toutefois pas changé d’amis, ni de fréquentations. Je garde en moi la devise de mes parents : « ni dieu ni maître ».

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 18:02

 

Une journée à bavarder autour des livres des Editions La Brochure dans les rues de Bruniquel. Pendant que d’autres bavardent sur tant d’autres sujets. Par exemple nous revenons avec Michel Ferre qui est à la maison Payrol sur le cas de madame Davet qu’il a connu quand il était jeune.

Sur le stand de nos éditions, la première surprise est venu d’un grand connaisseur de Cuba qui découvre Victor Hugo à La Havane et qui, le prenant au premier degré, s’étonne d’un tel titre. J’explique alors le combat de Maxime Vivas autour de la Maison Victor Hugo à la Havane. Non, Hugo n’a pas fait le voyage à Cuba mais sa mémoire oui, et c’est de ça qu’il s’agit dans ce livre. L’homme est sceptique malgré la photo de couverture. Il n’a jamais entendu parler de cette Maison. Il n’achète pas le livre, sa femme hésite. Avec une autre personne nous discutons bien sûr du livre sur Bruniquel, du passé de cette histoire, de son présent. Une Belge habite maintenant la cité ouvrière. Une dame d’Albias, Madame Quercy, descendante d’Augustin Quercy, a publié un livre totalement manuel qu’elle me montre. Sa culture est surprenante. Je n’oublie pas Patrick Fonzes qui me donne les dernières nouvelles de son travail : il n’est plus au Foyer des jeunes travailleurs. On échange deux mots sur Léon Cladel. Bien sûr le livre ils disent non à la LGV fait lui aussi discuter. « Il faut bien qu’elle passe quelque part ! » Fatalisme face aux décisions des géants ! Rejet de ceux qui veulent la faire passer loin de leur jardin ! Et si la discussion était ailleurs ? La présence de livres d’Olympe de Gouges surprend.

A côté de moi André Laban qui est là in extrémis (il vient de fêter un anniversaire du décès de Cousteau) croise des membres de sa famille mais aussi des admirateurs de la Calypso. Par le plus beau des hasards, un homme lui demande : - où se trouve à présent la Calypso ? et il répond : - A Concarneau. L’homme se trouve être originaire de Concarneau et il connaît le chantier où on tente de refaire une beauté à cette légende. Pour André Laban, le seul avenir digne de l’histoire de la Calypso, c’est de la couler au fond de la mer pour qu’il ne reste que les souvenirs. Un autre groupe passe qui a repéré un livre d’occasion sur Cousteau avec deux plongeurs en couverture méconnaissables. André Laban va voir le livre et il confirme que c’est bien lui sur la photo, alors l’homme achète le livre et le fait dédicacer par André. Plusieurs personnes s’amusent à lire son dictionnaire des petits mots logiques qu’il vend largement. Les 200 exemplaires vont être épuisés.

Les jeunes libraires d’en face viennent de Saint Antonin et la jeune femme me montre une petite brochure de 1991 qui dénonce la grande vitesse. Je l’achète pour en faire le meilleur usage vingt ans après !

Retrouvailles avec diverses connaissances. Nous sommes dehors, alors on scrute le ciel qui va du soleil aux gouttes de pluie, en quelques instants. Mon autre voisin, Paul Burgan défend toujours la langue d’oc. Il partira avant la fin car il chante dans une chorale (le conservatoire de Montauban) qui se produit le soir même à Eurythmie. Jacky Lagrois se prépare à lire Giono, il me conseille vivement le dernier livre de Daniel Bensaïd.

Sympathique journée agrémentée par la diffusion d’un journal en faveur du livre papier et contre le livre numérique. Un article sur François Gèze commence ainsi : « Les Editions Maspéro doivent se retourner dans leur tombe. » Je crains qu’elles n’aient pas prévu un cercueil assez grand pour s’y retourner à l’aise… Pas brillant votre parcours Monsieur Gèze !

21-06-2010 Jean-Paul Damaggio

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 18:00

 

La préparation de cette fête a mobilisé beaucoup de monde depuis des mois. Une seule invitée n’était pas souhaitée, la pluie, or même si elle fut intermittente, elle a bousculé les animations. Pour l’inauguration réalisée dans la salle des fêtes avec l’intervention des enfants des écoles, pas de problème, tout a pu se dérouler à merveille. Ensuite, les couverts furent mis à contribution sans pouvoir suffire à l’accueil d’habitants très nombreux qui firent le déplacement. La deuxième exposition étant bien abritée et très riche (la première a été évoquée), a accueilli une foule démontrant une fois de plus que les Français aiment se plonger dans leur histoire y compris l’histoire locale. Des outils du sabotier à ceux du menuisier, en passant par des photos et des cartes, la variété des approches arrête les regards. Beaucoup se promettent de revenir plus tard, plus au calme. Pour ma part, je suis touché en découvrant la photo de la tombe de l’abbé Marcelin bien rénovée et avec une plaque conforme au personnage. La première intervention des Editions la Brochure se fit à Cayrac à la gloire de ce personnage et je peux constater qu’elle n’a pas été oubliée. L’abbé Marcelin mérite cet effort.

Rémi pour CFM radio est installé dans un coin des couverts, là où me semble-t-il, il y avait autrefois la cantine de l’école. Il me propose de dire quelques mots au sujet de Traces de Réalvillois, ce que je fais avec plaisir. J’évoque une anecdote au sujet de la voie ferrée qui vient de faire l’actualité à cause d’un accident stupide provoquée par une conductrice qui pensait s’engager sur un chemin alors qu’elle s’engageait sur la voie où la voiture a été coincée !

Je retrouve un vieux monsieur qui ne peut me reconnaître : je ne l’avais pas vu depuis presque 50 ans ! On échange des banalités mais je le retrouve comme je l’avais connu : peu porté sur le travail même s’il travailla dur.

Marionnettes, contes, musiciens, claquettes, décorations, difficile de profiter de tout.

Avec mon père nous revenons sur le cas de Roda Gil et des Espagnols qui arrivaient à Beau-soleil dans la partie nord de la commune de Réalville, après des évasions du camp de Septfonds grâce à Aimé Durou (avant qu’il ne soit arrêté en juin 1941). C’était la propriété d’Auréjac où il y avait la famille Salleles. Autant d’élément à vérifier.

Certains artistes qui avaient préparé des interventions pour la journée ne purent les présenter. Je n’ai pas pu suivre la conférence historique déjantée de F-H Soulié un artiste montalbanais bien connu dont le grand-père fut un court moment maire de la commune.

Bravo à l’association l’Entracte.

21-06-2010 Jean-Paul Damaggio

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