Voici 5 jours je croise en fin d’après-midi dans la rue principale de Castelsarrasin une vieille connaissance : on bavarde, je lui indique que je viens d’acheter une pompe pour le vélo dans un magasin, à deux pas, que je ne connaissais pas. Un magasin style « vieille France ». Un magasin comme on n’en trouve plus. Le passant, entre dans des explications : il connaît bien le vendeur et son histoire (c’est un grand connaisseur de Castelsarrasin). Je lui précise que le commerçant m’a expliqué que cette pompe, de fabrication française (« c’est rare » a-t-il ajouté), il la vend rarement, mais que le matin même un acheteur était passé. Vous l’avez deviné, l’acheteur n’était autre que celui avec qui je bavardais !
Aujourd’hui, je trouve le temps d’aller retrouver un coiffeur montalbanais que j’ai choisi sans le chercher voici deux ou trois ans. Un jour, je me suis garé devant son salon dont je n’avais jamais noté la présence, il n’y avait personne, alors je suis entré, et depuis c’est là que je vais. Style de la coupe : Vite fait, bien fait ! *
Aussitôt après je passe chez mon ami Rosendo Li à qui j’avais promis un article du Courrier International sur la situation de l’art contemporain. On bavarde, et en partant je lui montre ma belle coupe, celle d’un coiffeur qui m’a fait découvrir que les implants ce sont des cheveux ordinaires qui peuvent blanchir ect. Je pensais que c’était des cheveux artificiels comme on a des dents artificielles. Rosendo me répond qu’en matière de coiffeur, pour lui, ça lui est arrivé la veille, dans un salon… qui se trouve, à côté de la place dans telle rue, celui d’où je venais ! Comment dans une ville de 50 000 habitants tomber sur le même coiffeur ?
Si quelqu’un tape coïncidence sur son moteur de recherche et s’il tombe sur ce texte, il pourra poursuivre plus savamment son étude. 28-08-2010 Jean-Paul Damaggio