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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:44
 

Les pourcentages sont par rapport aux exprimés.

Comparaison 2007 et 2012

 

 

TetG  2007

%

TetG 2012

%

Inscrits

165 833

 

175 774

 

Votants

145 957

88

149 006

 

Exprimés

143 834

 

145 775

 

Besancenot/Pouton

5 300

3,68

1769

1,2

Laguiller/ Arthaud

1 598

1,11

694

0,4

Buffet/Mélenchon

2 284

1,59

16 309

11,1

Schivardi

796

0,55

Bové

2 634

1,83

Bayrou/Bayrou

25 072

17,43

12 075

8,2

Voynet/Joly

1 878

1,31

2 867

1,9

De Villiers

3 393

2,36

Néant

 

Royal/Hollande

38 503

26,77

40 238

27,6

Nihous

3 131

2,18

Néant

 

Sarkozy/Sarkozy

41 287

28,70

36 666

25,1

Le Pen/Le Pen

17 957

12,48

32 228

22,1

Cheminade

 

 

365

0,2

Dupont-Aignan

 

 

2 564

1,7

 

Décompte par circonscription

 

TetG  2012 (1)

%

TetG 2012 (2)

%

Inscrits

86 086

 

89 114

 

Votants

73 010

 

75 999

 

Exprimés

71 500

 

74 344

 

Pouton

832

1,16

937

1,26

Arthaud

309

0,43

389

0,52

Mélenchon

8 187

11,45

8 126

10,93

Bayrou

6 053

8,45

6 032

8,11

Joly

1 540

2,15

1 327

1,78

Hollande

19 996

27,97

20 301

27,31

Sarkozy

18 471

25,83

18 195

24,47

Le Pen

14 712

20,58

17 516

23,56

Cheminade

184

0,26

183

0,25

Dupont-Aignan

1226

1,71

1 338

1,80

 

Nous savons que jusqu’à présent les meilleurs scores du FN sont aux présidentielles, mais la perte est faible aux législatives quelque soit le candidat ou la candidate. Nous sommes donc en situation pour avoir deux triangulaires qui assureraient la victoire à la gauche.

Je rappelle que pour se maintenir il faut 12,5 % des inscrits soit environ 10 700 voix ou 11 000 voix..

 

On peut donc imaginer que les tractations iront bon train entre l’UMP locale et le FN.

JP Damaggio

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:38

Contrairement au fort vote FN qui est généralement regroupé géographiquement, le fort vote Front de Gauche est totalement éparpillé sur le territoire car il tient le plus souvent à des individus. Depuis toujours la commune de Maumusson est la commune la plus communiste du département donc pas étonnant si Mélenchon y fait son meilleur score. La commune de Cazals bénéficie aussi de la présence de personnes motivées. Pour Montbarla et Auty je n’ai rien à dire. Pour Saint Projet, commune de gauche dans un canton de droite, ce succès de Mélenchon est surprenant. Comme celui d’Angeville, commune de droite dans un canton de gauche, le même que celui de Saint Arroumex où il y a un élu communiste. Le point le plus méritant est la commune de Saint-Antonin qui est chef lieu de canton et où en conséquence le rôle des individus est moins fort que dans les autres petites communes. Pourtant arriver à 17,4% c’est remarquable. Mouillac bénéficie de la présence de Michel Déjean ancien adjoint communiste à Montauban et Larrazet est bien marqué à gauche comme Bruniquel.

Il est évident que ce ne sont pas les scores de ces communes qui font un score national mais il n’est pas inutile parfois de rappeler que le monde rural a aussi des courants très à gauche.

 

St Georges : 15 % ; Pommevic :15,2 % ; Verlhac : 15,2 % ; Cayriech : 15,4 ; Puycornet : 15,4 % ; Puylagarde : 15,7 % ; Maubec : 16 % ; Lavaurette :16,2 % ; Bourg de Visa : 16,4 % ; Miramont : 16,5 % ; St Beauzeil : 16,9 % ; St Amans du Pech : 17 % ; Bruniquel : 17,1 % ; Lacour Visa : 17,2 % ; St Antonin : 17,4 % ;Varen : 17,6 % ; Bardigues : 18,4 % ; Sistels : 18,5 % ; St Arroumex : 19,4 % ; Espalais : 19,5 % ; Larrazet : 19,6 % ; Mouillac : 19,7 % ; Angeville : 21,5 ; St Projet : 21,8 % ; Auty : 23,7 % ; Montbarla : 25 % ; Cazals : 25,7 % ; Maumusson : 28,9 %

 

23-04-2012 Jean-Paul Damaggio

 

P.S. Si quelqu'un veut pour les quatres grands résultats l'ensemble des pourcentages par commune, je peux les envoyer.

Sur ce blog je n'ai malheureusement pas pris le temps d'installer les moyens d'inscrire des fichiers PDF.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:35

Je n’avais jamais cherché les meilleurs scores du PS dans le 82 aussi j’ai quelques surprises.

Pas du côté de Lavit et Marsac où la tradition socialiste est très ancienne. Pas dans les deux communes de mon canton qui sont sur la vallée de la Gimone comme Lafitte et Labourgade.

Mais on y retrouve des communes qui étaient parmi les meilleures du Front de Gauche comme Mouillac, Varen, Maumusson, Saint Projet, et d’autres par contre où le FN est très puissant comme Lacourt St Pierre et Pommevic. On y découvre un très bon score du PS dans des villes importantes comme Montauban, Valence, Beaumont et Grisolles.

 

Montbeton : 30 % - Lacourt St P : 30,2 % - Parisot : 30,3 % - Perville : 30,4% - Beaumont : 30,5% - Campsas : 30,5 % -  Montauban : 30,5 % - Grisolles : 30,6 % - Lafitte : 30,6 % - Esparsac : 30,65 % - Fabas : 30,7 % - Labourgade : 30,8 % - Auty : 30,9 % - Goudourville : 31 % - Loze : 31,1 % ; Pommevic : 31,4 %- Verfeil : 31,7 % - Comberouger : 31,9 % - Auterive : 32,6 % - Varen : 32,6 % - Maubec : 33 % - Valence : 33 % - Marsac : 34 % - St Projet : 34,5 % - Lavit : 34,8 % - Mouillac : 34,8 % - St Sardos : 34,8 % - St Beauzeil : 35,3 % - Castanet : 36,5 % - Maumusson : 36,8 % - Glatens : 38,4 % - Goas : 38,7 % - Le Causé : 44 % .

 

Nous donnons les résultats de la commune où Jean-Michel Baylet futur ministre est conseiller municipal. S’il veut que le 6 mai Hollande y arrive en tête, il a du travail !

 

Montjoi : Inscrits :135 ; Abstentions : 21 ; Votants : 114 ; Exprimés : 110.

Mme Eva JOLY 1 ; 0,91 %

Mme Marine LE PEN : 29 ; 26,36 %

M. Nicolas SARKOZY : 35 ; 31,82 %

M. Jean-Luc MÉLENCHON : 2 ; 1,82 %

M. Philippe POUTOU : 2 ; 1,82 %

Mme Nathalie ARTHAUD :0 0,00 %

M. Jacques CHEMINADE :0 0,00 %

M. François BAYROU : 13 ; 11,82 %

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN : 2 ; 1,82 %

M. François HOLLANDE : 26 ; 23,64 %

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 20:48

Tout a commencé à 18 h dans ma petite commune d’Angeville, plutôt à droite où il n’y a que 164 inscrits. A 18 h 30, surprise sur toute la ligne : le premier est bien Nicolas Sarkozy avec 31 voix, mais seulement une voix de plus que… Mélenchon. Si la France avait voté comme Angeville nous aurions eu au second tour un duel Sarkozy Mélenchon qui aurait fait les affaires de Sarkozy. Mais deuxième surprise, le FN est passé de 14 à 26 voix ce qui renvoie Hollande à la quatrième place ! De 9,7% le FN passe à 18% ; Les comparaisons se font avec l’élection présidentielle de 2007.

Je passe alors dans la deuxième commune dirigée par un maire socialiste. Le PS arrive en tête mais le FN passe de 38 à 77 voix. Là aussi le FN double ses voix. Il est facile de comprendre que le FN va passer en France de 9 % à 18%. Dans la troisième commune, celle de Garganvillar le FN passe de 34 à 114 et dans la suivante de 106 à 212, le second Hollande n’étant qu’à 164 voix ! Or le maire est là aussi socialiste. Côté Mélenchon nulle part nous retrouvons le 21% d’Angeville mais plutôt des scores autour de 10%.

Comme toujours avec la présidentielle, pour le FN le mouvement est global. Il progresse partout dans les mêmes proportions. De 9% à 18% à Angeville et de 18 à 34 % dans la commune à côté, Castelmayran ! Pour les législatives, ça va pas être du gâteau ! Les résultats nationaux viendront confirmer les résultats locaux sauf ceux d’Angeville.

22 avril 21 h Jean-Paul Damaggio

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 12:48

Nous reprenons ici l’appel publié hier par le journal du PCF, Les Nouvelles du 82 :

 

«  Appel des responsables du Front de Gauche en Tarn-et-Garonne

«Nous sommes des citoyennes, des citoyens, membres de partis différents ou sans appartenance politique, militants syndicalistes ou associatifs. Nous avons décidé de construire ensemble le Front de Gauche en Tarn-et-Garonne et d'apporter notre soutien à ses candidats pour l'élection présidentielle et pour les élections législatives qui suivront. Il est temps qu'une révolution citoyenne rende le pouvoir au peuple et permette à chacun d'avoir une vie plus humaine. Rassemblé, le peuple est plus fort que les marchés financiers et son action peut tout changer»

Gauche Unitaire : François Desanti, Boris Mairesse, Maud Jusnel

Parti de Gauche : Jean-François Castel, Anissa Djezanne

Parti Communiste Français : David Pellicer, Daniel Daumières, Michel Arquier

Montauban Citoyenne : Danielle Petit, Claude Soufflet

Collectif 82 du Front de Gauche : Jean-Marie Selva, Jean-Pierre Daimé

Candidats aux élections législatives : Marie-Claude Bouyssi, Maximilien Reynes-Dupleix

 

Nous notons dans le journal les soutiens suivants qui s’expriment d’une phrase :

Michelle Bonafous, Anne Marco, Guy Daimé, Laure Dangoumeau, Claude Taché, Michel Déjean, Jack Henry, Bernard Lacour, Jean-Claude Sichel, Julie et Carole, Jean-Marie Cassou, Joscelyne Segara, Guy Jamme, Véronique Malange, Maurice Carrau, Guy Pavan, Paulette Petitel, Patricia Vidal, Jean-Luc Pastre, Lina Desanti, Gérard Gomila, Joëlle Greder, Jean-Paul Poitou, Marie Nadal, Brigitte Ducloz, Françoise Tardin, Mario Grassini, Colette Pruneda, René Issanchou, Sophie Leveau, Driss Astati, Paul Ardouin, Renaud Boissac, Magalie Delannoy, Jeannine Meignan, Daniel Brun, Ninon Bivès, Christelle Bosc »

 

Naturellement, ce n’est pas parce que Les Nouvelles du 82 n’ont rien dit de l’appel citoyen initié par le Parti de Gauche que nous devions passer sous silence celui-ci. Notons seulement que « la révolution citoyenne » y passe d'abord par l’appel de « responsables ».

A chacun ses pratiques. J-P Damaggio

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 21:42

lilas-et-guignier.JPG

Ce blog vous a déjà évoqué mes activités de la semaine mais j’ai eu envie de faire ce point plus global.

Lundi : Nouvelle rencontre avec l’amic Pautal pour la dernière mise au point d’une brochure dont vous aurez bien sûr quelques nouvelles. Elle traite d’un Conventionnel mort à Moissac en 1846, donc, ceux qui étaient nés en 1830 purent participer à son enterrement, et connaître de vive voix les événements de la Grande Révolution. En vivant jusqu’en 1900 ils purent témoigner directement de ce moyen incroyable.

Mardi : Journée jardin. Trois premières fraises sont mûres. Les lilas sont en fleurs mais surtout les guigniers. Plantation d’un peu de salade, de quelques betteraves rouges, de mâche et bien sûr de tomates (je suis un peu en retard). Je parle d’agriculture sous une petite serre pour les légumes. Et puis il y a la pelouse à tondre. Mais à faire le jardin, je m’interromps beaucoup : un peu de lecture et un peu de rangement viennent occuper mon temps. Le jardin c’est surtout pour penser à autre chose.

Mercredi : D’accord la journée est chargée avec une rencontre à 18 h 30 et une autre à 20 h 30 à une heure de voiture. A Montauban j’en profite pour aller voir mon libraire habituel : il m’annonce qu’à la radio il a annoncé mon intervention sur Arguedas alors qu’elle sera sur Vargas Llosa. Son erreur est un peu de ma faute puisqu’au départ j’avais pensé à Arguedas. Il se trouve qu’il a une traduction du roman El Sexto que j’achète de manière imprévue. A la réunion politique on évoque la fonction de délégué pour les élections et quelques tricheries souvent anciennes. Puis ensuite à Valence d’Agen la rencontre sur la LGV. Plus interactive que les précédentes, elle fait apparaître de nouvelles questions. Bien sûr, nous aurions aimé plus de participation. La tâche est difficile mais nous ne baisserons pas les bras.

Jeudi : Cette fois le rendez-vous est à Toulouse pour le meeting Mélenchon. Je n’apprécie guère cette forme d’action politique qui permet de faire nombre mais s’il suffisait de faire nombre pour imposer des révolutions ça se saurait. « Vous êtes le nombre » a dit auparavant Mélenchon à la foule rassemblée. Et alors ? Les inventeurs du suffrage universel ont pensé que par le nombre la classe dominante allait être balayée. Et il n’en a rien été. Dans une usine les ouvriers sont le nombre mais le pouvoir est depuis toujours ailleurs. Mais bon, il fallait y être…

Vendredi : Journée lecture et mise au point après la rencontre avec Saviano. Pour El Sexto, un livre totalement incroyable. Je comprends mieux la fascination de Vargas Llosa pour Arguedas. Les deux Péruviens ont traversé deux épreuves proches, Arguedas l’emprisonnement politique, et Vargas Llosa le quasi emprisonnement dans un collège militaire, deux moments relativement fondateurs de leur littérature même si pour Arguedas c’est après une immense prise de distance (20 ans). Existe-t-il une étude sur les écrivains qui naquirent à cet art suite à un emprisonnement ? Elle devrait être révélatrice et pas seulement à cause de Primo Levi qui n’a pu échapper aux murs.

Samedi : Journée à Borredon. J’y croise un homme et sa compagne que jusqu’à présent je ne connaissais que par internet. Il vient du Nord de la France mais était de Caussade comme moi. Nous échangeons quelques mots et je comprends qu’il a beaucoup de connaissances locales. A Caussade il avait eu comme directeur le dénommé Cabos qui était peu fréquentable. Il a habité rue de la banque en face de chez Félix Castan.

7-04-2012 JP D

 

P.S. Pour les Editions La Brochure, 35 livres vendus dont 22 par La Poste

 

le-premier-iris.JPG

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 21:36

servane.JPG

 

A Borredon, en Tarn-et-Garonne, une gare, qui a reçu en 1939 16 000 réfugiés espagnols, soldats d’une république tuée par l’alliance du fascisme international, devient un bien associatif grâce au combat acharné de Joseph Gonzalez dont le père a subi les conséquences de son internement dans le camp de concentration de Septfonds.

Quand la souscription a été lancé, vu les montants financiers à rassembler j’ai douté un moment que le rêve puisse se faire réalité. Je connaissais à la fois l’opiniâtreté et l’esprit d’ouverture de Joseph mais réussir à acheter la gare ?

Non, il ne s’agit pas de faire dans le « culte de la personnalité » mais pour un tel projet il faut un chef d’orchestre qui sache rassembler, organiser et tenir le gouvernail. Et le 7 avril, le bateau est arrivé à bon port. Et le maire de Montalzat, commune où est installée la gare, a sans doute été le deuxième pilier solide de l’édifice. Mais, au-delà des personnalités, l’inauguration de la gare a montré l’importance extraordinaire du soutien populaire avec 700 personnes présentes.

 

Cette inauguration a signé l’heure de tant de retrouvailles… pour rêver à tant d’autres initiatives, à tant d’autres actions, à tant d’autres marches vers la liberté, la solidarité et la justice.

 

Les ingrédients étaient simples : une exposition, des discours officiels, un buffet et des chansons. Le tout fut un immense plaisir.

C’est vrai l’intervention de la député maire de Montauban en a estomaqué plus d’un, mais qu’est-ce qui est le plus indigeste : le refus de financer du Conseil général de gauche, ou le financement de la mairie de Montauban, qui est au demeurant assez loin de la gare ? Pour moi, je l’ai toujours dit : le plus indigeste c’est quand la gauche n’assume pas ses responsabilités, car la droite elle, est assez astucieuse pour placer ses pions. A la projection du film Los Perdedores, un Espagnol signala que, contre toute attente, c’est plus souvent la droite qui a posé des plaques honorant des Républicains que le PSOE qui a pourtant été longtemps au pouvoir. Bref, La Dépêche n’a pas annoncé l’initiative.

 

Mais des discours, il faut surtout retenir l’émotion que plusieurs orateurs ont du mal à retenir, une émotion qui signe une communauté d’esprit des participants.

 

Loin des querelles politiciennes, l’essentiel c’est le plaisir du contact populaire. Retrouver les amis de Huesca, découvrir au détour d’une table un couple prêt à publier une biographie extraordinaire, discuter avec un éditeur toulousain que je ne connaissais pas (Le Pas d’Oiseau), et entendre des années après Servane, sa voix chaude, son hymne aragonais qui fait lever le public. Que de chocs agréables ! Je cite Servane, car je connaissais moins les autres tout aussi méritants.

 

Un grand moment, vraiment un grand moment qui redonne la pêche même si, moins que le passé il aurait fallu évoquer le présent, la grève générale, la lutte sociale et les actions diverses qui traversent l’Espagne. Cette actualité a été présente dans les chansons.

 

A parler des chansons j’ai eu l’explication à une question que j’ai évoquée dernièrement sur CFM : la forte présence de La Marseillaise parmi les Républicains entre 1936 et 1939. Le fait m’étonnait car, trop ignorant, je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une version avec d’autres paroles. Je connaissais les deux versions espagnoles de l’Internationale mais je n’avais pas imaginé une version espagnole de la Marseillaise. Qu’est-ce qu’on peut être cloche parfois !

 

Et puis Arnal était là par l’intermédiaire de Philippe Guillem et de son livre sur l’auteur de Pif le Chien qu’il peut faire vivre comme s’il était présent. Pour des tas de raisons. La première de toutes, Philippe partage avec Arnal le plaisir du dessin. Ils ont l’Espagne au cœur et la révolution dans la peau. Adelante…

7 04 2012 Jean-Paul Damaggio

PS : Si des lecteurs ou lectrices veulent publier leur propre compte-rendu de la journée c’est avec plaisir que le blog leur est ouvert. Nous lirons sans nul doute le témoignage de la journée avec photos à l’appui sur le site espagnol Neofato et sur MER 82.

Ci-dessous Jacques et <Maroie-Jo qui a la bouche pleine

 

Jacques-et-Marie-Jo.JPG

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 20:14

Le premier appel que j’ai découvert est celui lancé par Maxime Vivas concernant les auteurs de polars. Nous avons découvert celui des anti-productiviste (sur le site placeaupeuple), celui des philosophes, des intellectuels, des historiens. Pourquoi à l’heure de la « révolution citoyenne » pas d’appels de citoyens ? Pourquoi faudrait-il être une personnalité pour dire son opinion ? En Tarn-et-Garonne, un appel citoyen a été lancé avec l’aide des membres du Parti de Gauche et, pour le jeu sur le nombre, il a été retenu le principe de l’adresser à la presse quand de manière paritaire il y aurait 82 noms. Il a été proposé à la signature sur le meeting montalbanais du Front de Gauche, il a donné lieu à quelques discussions, bref une action parmi d’autres visant à offrir surtout à des personnes qu’on voit peu dans les réunions, le moyen de se manifester. Tenez, moi par exemple, depuis deux ans je ne participe qu’à de très rares réunions politiques, et j’ai été bien heureux non seulement de pouvoir signer (ça évite les médisances qui feraient de moi un soutien de Hollande !) et de pouvoir faire signer quelques personnes, tout aussi heureuses que moi. Ma mère n’a jamais signé d’appel et elle a voulu signer plutôt deux fois qu’une.

La présentation à la presse a confirmé le bien fondé de la démarche : plusieurs des signataires se sont excusés car en effet, ils ont d’autres priorités qu’une réunion à Montauban. Ils ne sont pas moins importants pour l’action engagée. Pourquoi, à ma connaissance, le Tarn-et-Garonne est-il le seul département de France à avoir lancé un tel appel ? (peut-être y en a-t-il deux ou trois autres car après mon premier article sur le sujet, j’ai reçu quelques coups de fils) Il serait injuste d’oublier les critiques plus ou moins virulentes contre cette opération, par exemple celle d’un personnage qui se veut justement, « citoyen » à la démocratie au-dessus de celle des partis (je renvoie à un commentaire de ce blog), et qui sort l’artillerie pour dénoncer une opération dont il n’est pas le maître d’œuvre ! Par chance, le Front de Gauche est divers et il serait temps d’admettre cette diversité dans les idées, les pratiques et les réalisations. A titre de document, voici les propos de Jean-François Castel (et une photo le présentant) pour la présentation de cet appel :


« Les amis, c'est peu dire la satisfaction qui est la notre de voir se constituer cet appel des 82 en faveur de Jean Luc Mélenchon, soutenu à ce jour par 7 formations politiques, et qui est notre candidat commun du Front de Gauche.

          Il faut dire que nous sommes chanceux d'habiter dans le Tarn et Garonne, car hormis le climat plus avantageux que dans l'Ain...nommé notre initiative...l'appel des ...1...n'aurait reflété en rien l'extraordinaire dynamique citoyenne qui se concrétise chaque jour davantage derrière le rouge de notre drapeau !

           Lorsque J-Luc Mélenchon a considéré, en Nov. 2008, qu'il lui était devenu impossible de respecter ses convictions en restant au Parti Socialiste, une poignée de camarades crée le Parti de Gauche. Cet acte fondateur, courageux, fut moqué par nombre de commentateurs.

          J'ai le souvenir précis de certains d'entre eux, méprisant cette initiative, raillant le petit nombre des débuts : « ils sont 2 » disaient ils...faisant références aux 2 parlementaires du Parti de Gauche ( J-Luc Mélenchon et Marc Dolez ).   Avec cet acte nait le Front de Gauche, dont les membres fondateurs sont le Parti de Gauche, le Parti Communiste et la Gauche Unitaire.

            Nous avons construit cet outil politique au service des citoyens ne supportant plus de laisser le pouvoir à ceux qui, depuis des décennies nous mènent droit dans le mur. Cet outil politique est devenu notre bien commun, il est LA réponse pour ceux qui souhaitent passer de l'indignation à l'insurrection,...à l'insurrection civique.

            Le temps de la résignation, de la fatalité, le temps de l'impuissance est révolu. La gauche est de retour les amis et avec elle l'espérance car nous proposons un combat non pas pour défendre la nuance de rouge du drapeau de chacune de nos organisations politiques, mais une bataille politique commune pour accéder aux plus hautes responsabilités.  

           Alors, si le mépris de nos adversaires et même de nos concurrents reste entier à notre égard, l'inquiétude à changer de camps.  

      Les attaques fusent de tous cotés, c'est bon signe, cela indique que nous tapons juste. Notre plus grande force...c'est nous même !     Partout dans le pays, la rivière sort de son lit, 120 000 à la Bastille...combien à Toulouse demain sur la place du Capitole ?  Combien au soir du premier tour ? 

          Car dans ce pays, beaucoup oublient qu'au premier tour...on choisit, on choisit en fonction de ses convictions. Nous savons tous qu'en laissant nos convictions à l'extérieur du bureau de vote, nous ne pourrions qu'être déçu de ne pas les retrouver à l'issue du scrutin. 

         Dans une démocratie digne de ce nom  chacun doit avoir la possibilité de voter en fonction de ses profondes convictions, en n'oubliant jamais que, que qui que l'on soit, dans le secret de l'isoloir, puissant ou faible, riche ou pauvre, nous sommes tous égaux et c'est le seul lieu où il en est ainsi.

     Le vote utile, c'est nous, le vote futile nous casse ...les urnes !

 

 Pour finir,  je veux vous dire, qu'en signant l'appel des 82, en soutenant  la candidature de J-L Mélenchon, vous êtes dans cette dynamique qui, quoi qu'il arrive, tôt ou tard, et nous espérons très bientôt, amènera nos idées et nos valeurs en capacité d'être au pouvoir pour orienter les choix politiques de notre pays, en fonction de ce qui est bon pour tous, en fonction de l'intérêt général.

          

             Prenons le pouvoir....Mélenchon...présidons !!! »

Jean-Francois-Castel.jpg

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 12:29

Dans le cadre du Cinéma latino de Toulouse dont j’aurais aimé parler, j’ai croisé Robert le projectionniste. Dix ans après, des retrouvailles. Comme il travaillait j’ai parlé avec un de ses voisins à Arnaud Bernard qui le décrit exactement comme il était : paisible, simple, à l’abord joyeux, cultivé et dégageant autour de lui un certain optimisme. En Mars 2001, pour la première fois, il s’est lancé dans l’écriture d’un premier article. Ce fut le mérite du journal Point Gauche ! qui donna la parole à des dizaines de personnes prenant la plume pour la première fois. Il me semble très beau de relire cet article aujourd’hui. Jean-Paul Damaggio



Mon devoir de révolte


Peut-être cet article a-t-il déjà été écrit il y a 25 ans. Peut-être aussi qu'il ne s'adresse qu'à des convaincu(e)s, mais tant pis, je me lance.
Je ne suis ni aveugle, ni sourd, ni muet. Je ne souffre d'aucune maladie déclarée et j'ai la chance de n'avoir aucun handicap corporel et mental. Niveau santé, ça va, donc. Je suis assez jeune car né il y a 27 ans en Pologne, à Cracovie. Mes parents sont partis en octobre 1981, juste avant la mise en place de la loi martiale, pour se donner, à eux et à leurs deux enfants, un futur, qui s'avèrera un peu matériel, fatalement.
La vie en France est agréable, elle peut d'ailleurs se passer comme passe encore une lettre à la Poste : facilement, sans histoires et presque dans une certaine routine. On grandit, quelques études ou détours, rencontre, travail, enfants puis déjà grand parent, famille, retraite et aux suivants... .c'est cela la vie, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas si simple, car, décidément, que de coups pris chaque jour : le type, dans la rue à qui tu ne donnes rien et à qui tu ne parles pas, ou les nouvelles à la radio ou dans les journaux... Que de claques prises dans une vie où on enregistre, où on accumule, où, véritablement, on souffre. Gagner, dépenser, encore accumuler, voilà le progrès, voilà la vérité. Nous sommes au 21 siècle mais dans nos rues, pas vraiment, et dans d'autres pays, encore plus loin. Pas un jour où je me dis : « c'est pas vrai ! » d'un ton intérieur consterné, à croire que notre destin c'est toujours le pire.
Nous en sommes conscients de tout cela, notre esprit critique fonctionne et l'humour arrive à masquer le désespoir. Mais au quotidien que faire, quand tu marches sur le trottoir de ta ville et que tu te dis « comment faire, à ce moment précis, pour changer le monde » ? Car le désir, il est là, aussi, c'est que tout ça, ça aille mieux ici, et là-bas, aussi. C'est que tout le monde soit épanoui, pas exploité, c'est que cette humanité arrête de s'enfoncer chaque jour un peu plus dans l'inhumain et que nos petits bonheurs soient partagés. C'est tout ça qui nous pousse, c'est le désir que le monde change. Parfois, je me dis que je vais changer le monde, en apprenant mes leçons du quotidien, en m'informant et en m'exprimant sur les possibles. Parfois je me dis que ce type dans une bande dessinée n'aura plus à se lever à trois heures du matin pour aller fabriquer mes mouchoirs en papier.
Mais parfois, le soir, quand je rentre du travail et que ma petite famille m'a occupé, il est tard, et quelquefois, je suis fatigué et c'est là que je m'aperçois qu'il me reste alors peu de temps avant d'aller me reposer. Je suis dans une sorte de moule et si je ne me révolte pas contre mon corps, pour lire et essayer de comprendre, alors je m'écroule, m’endors, et m'abrutis (et encore, à la maison, nous n'avons pas la télévision). C'est à ce moment là que j'ai l'impression que tout ça m'échappe car cette envie obsessionnelle de changer les choses se transforme à la longue en frustration et en souffrance. C'est là où il faut lutter, et commencer à se révolter contre la facilité, sinon, la vie nous engloutit.
Est-ce que les « à peine plus âgés que moi » ont l'impression d'avoir des responsabilités dans le monde qu'ils nous laissent ? Est-ce que je peux laisser passer mon existence en spectateur ? Est-ce que ma fille me demandera des comptes plus tard et voudra savoir ce que j'aurai fait pour changer les choses et pour être moins lâche et moins cynique ? Chaque jour qui passe me donne l'impression de collaborer à cette inertie. Le mur de la démocratie tient bon mais le temps le fissure et les bricolages tiendront-ils longtemps ?
Nous ne pouvons vouloir le bonheur pour les autres, mais nous ne pouvons laisser la misère vider les ventres et les consciences. On nous parle du rôle de l'élu, de la confiance en la délégation. Oui, mais la France en Afrique, c'est en toute confiance, et la libéralisation dans le monde, c'est en toute délégation. Comme je le dis plus haut, je n'ai pas vécu autant que certaines personnes qui lisent ce journal. Je ne sais pas si elles sont déçues de ce monde qui ne s'améliore que sous certains aspects parfois factices, ou si elles sont confiantes car la solidarité existe. Je ne sais pas si elles ont l'impression que tout ça leur échappe et ce qu'elles en pensaient il y 25 ans ou moins.
Mais, par contre j’ai comme l'impression que l'on se transmet de génération en génération le bébé de la révolte sans qu'il ne grandisse.
Je ne sais si la politique c'est la gestion du quotidien ou son amélioration. Je crois que l'engagement de personnes citoyennes, leur responsabilisation dans leur quotidien, dans leur bagnole et dans leur consommation changera le monde et aidera les élus. Les citoyens se doivent d'exprimer des idées que ces mêmes élus appliqueront grâce à la solidarité de l'impôt.
Je crois qu'est venu le temps de redéfinir exactement la gauche, quelles sont ses idées et ses aspirations ? Qu'est-ce que la gauche aujourd'hui ? Que proposons-nous exactement de concret ? Nous aurons une des réponses quand une vraie solution de gauche sera apportée à ce qui est appelé « l'insécurité », sans policiers, ni agents de médiation. La société se refera là entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, entre la (fausse) joie et la peur. Il y en a marre de subir, de continuer à en prendre plein la tête en votant toujours pour le moins pire. Il y a actuellement des mouvements citoyens dans lesquels il faut absolument s'engager, pour se révolter. Nous aurons, au pire, essayé, et surtout. Surtout, nous n'aurons jamais de regrets.
Comme le dit Jacques Testart dans notre dernier numéro : « plus on apprend, plus on ne sait rien... », et en plus, tout ça a l'air parfois bien compliqué avec le local et tout le global. Mais traversons-nous la vie ou bien est-ce elle qui nous traverse ? Le petit grain de sable que je suis n'a pas envie de lire dans 25 ans ce même genre d'article.
Robert

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 13:26

Il arrive que je sois absent à telle ou telle activité. En effet…

Lundi :
Déplacement tout l’après-midi à Caylus, à l’autre bout du Tarn et Garonne. Enregistrement de l’émission radio avec CFM. La descente sur la petite cité de Caylus est toujours un moment agréable surtout en ce jour très ensoleillé.

Le soir déplacement à Bardigues pour le Collectif anti-LGV afin de préparer deux réunions publiques à Valence d’Agen et Castelmayran. Affiches, la presse, la présence sur les marchés etc. Moment toujours agréable où on fait le point de l’action concrète et des propos de RFF.

Mardi : A Castelsarrasin, je rencontre l’amic Pautal pour la préparation d’une brochure sur un Conventionnel de Moissac, Pierre Delbrel. C’est pour moi, toujours un plaisir de croiser cet occitaniste et sa compagne. Et la Révolution est un sujet inépuisable.

Mercredi : Je participe à une assemblée citoyenne à Saint-Nicolas. Deux bonnes interventions sur des questions économiques et sur celles de la santé. J’écoute et je m’éclipse avant la fin. Je pars pour Castelsarrasin présenter les questions de la LGV avec Patrick Puech, aux membres du Rotary qui ont souhaité nous entendre. Patrick fait une présentation rapide de l’essentiel, j’ajoute deux mots et nous préférons répondre aux questions… qui ne manquent pas. Nous savons que nous nous adressons à un public plutôt favorable à la LGV, c’est tout l’intérêt de la soirée. L’échange est très riche, et dans le respect des idées de chacun. Le rapport à la vitesse ? Le jeu vaut-il la chandelle ? L’alternative sur les voies existantes est-elle crédible ? Les grèves de la SNCF ne portent-elles pas tort à l’entreprise ? Les politiques sont-ils au fait des évolutions économiques ? Nous avons revu des thèmes que nous connaissons bien, nous avons fait évoluer des consciences et nous avons pu de notre côté vérifier la diversité d’approches dans une association comme le Rotary.

Jeudi : Je pensais obtenir au tribunal de police de Castelsarrasin le délibéré de l’affaire Golfech mais j’ai dû arriver trop tard donc j’ai suivi les questions du jour, à savoir les inévitables excès de vitesse et quelques violences. Seuls des hommes passent devant la juge ! Retenons qu’à Grisolles, dans la descente, il vaut mieux ne pas se laisser aller car la surveillance est constante et la facture salée pour ceux qui se font prendre souvent en moto. La même chose sur une route toute droite à l’approche de Castelmayran, à hauteur de Saint-Michel où tout d’un coup la limitation est à 70.
Dans les délibérés la juge, tout en appliquant les sanctions, tente de tenir compte des problèmes sociaux suscités par le retrait du permis. Un artisan a perdu plusieurs mois de travail ! Je considère personnellement que quelqu’un qui a une besoin impératif du permis pour son travail devrait pouvoir le conserver pour cette activité. Il existe beaucoup de pays où cette perte du permis est illégale. Mais alors, plus de permis à points ? Non, mais quand le retrait s’impose, il me semble possible de transformer le permis général en permis circonstanciel.
Par ailleurs la justice, c’est cher. Inutile de se poser la question : pourquoi certains ont un avocat et d’autres non ? De plus, à présent, pour chaque affaire il faut payer 22 euros.
Un moment toujours très éducatif où le procureur comme la juge tentent de faire un peu de morale à des jeunes qui dérapent.
Pour le délibéré concernant Golfech, je pense être le seul à l’avoir publié en Tarn-et-Garonne, sur ce blog. Le procès était historique et il a fait plof !

Vendredi :
Après Caylus, Bardigues, Castelsarrasin, Saint-Nicolas me voici cette fois à Moissac pour présenter avec la Compagnie des écrivains l’écrivain Camille Delthil. J’y retrouve Pautal, le seul homme avec l’organisateur, la vingtaine des autres personnes sont des femmes. Au même moment il y a une inauguration officielle d’une manifestation où les notabilités au m2 dépassent la moyenne. Mais les publics ne se recoupent pas et la séance de lecture, dans une étude, s’est déroulée agréablement. A la fin une personne me demande si je n’ai pas été candidat à une élection comme s’il y avait eu un rapport entre mon propos sur Camille Delthil et mes combats politiques passés… J’explique et elle me dit : « C’est ça, il m’est arrivé de voter pour vous. »
Delthil précise Pautal que je retrouve sans surprise a écrit un roman qui traite en fait d’une affaire qui fit un scandale énorme à Moissac, le notaire Fieuzal ayant grugé ses très nombreux clients. Si demain, plutôt que d’écrire l’histoire de l’honnête républicain Delthil je me plonge dans celle de la glorieuse famille royaliste Fieuzal, vous saurez pourquoi !

Le soir je me retrouve à Angeville à la salle des fêtes pour l’assemblée générale de l’association anti-LGV. La LGV aura permis de tisser des liens imprévus entre voisins se connaissant peu. Un participant explique le cas de l’autoroute A65, un projet visant à rapprocher les Bordelais des Pyrénées, une autoroute sans camion car au prix du trajet (82 euros) il vaut mieux rester sur la route qui est de toute façon sans problème. Si la règle des 9000 véhicules jour n’est pas atteinte d’ici quatre ans Eiffage (le constructeur-gestionnaire) fera valoir la clause qui impose à l’Etat de lui payer le manque à gagner !
Les puissances économiques du CAC 40 ont, en France, les profits qui continuent de s’envoler pendant que les petites entreprises tirent la langue. Les puissances économiques jouent toujours gagnant-gagnant et les politiques sortent le cirage pour assurer le brillant des leurs pompes. La présidentielle y changera quelque chose ? Qui peut le croire ? Ce qui ne veut pas dire qu'il faut penser à autre chose...

 

En terme de bilan, je note trois réunions sur la LGV et entre les diverses activités sur ce point c'est en effet la moyenne. Nous sommes un certain nombre à refuser de baisser les bras malgré l'usure qu'impose l'adversaire et silence général des candidats à la présidentielle.

Pour le reste, histoire, culture, vie sociale et politique c'est l'ordinaire du retraité que je suis. IL n'y a rien sur le jardin mais ça va bien de ce côté là aussi.

Pendant la semaine, j’ai posté 6 livres des Editions La Brochure, tous différents, pour un total de 19, 40 euros de frais d’envoi, aux librairies suivantes : L’Imaginaire, Deciytre, Prado-Paradis, Erasmus, Amateur de livres international.

Et j’ai alimenté ce blog d’une quinzaine d’articles dont les informations sont pour l’essentiel absentes des autres médias.

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