Le journal L’Indépendant du 4 juin publie un article sur la LGV Toulouse-Bordeaux : des vies brisées pour 34 mn en moins. Nous y lisons :
« On va dépenser des milliards d’euros pour créer une ligne nouvelle alors qu’en réalisant des travauyx sur la ligne actuelle, on aurzait très bien pu faire rouler des TGV à 220 km/h. Ils auraint juste mis 34 minutes de plus que ceux qui emprunteront la ligne nouvelle » explique entre autre Michel Cazard qui a pris la tête de la contestation à Lacourt Saint Pierre (82). »
Au pas de L’’Indépendant, on sait que Montpellier-Perpignan sera une ligne rénovée…
Mais d’où vient cet autre article ?
LGV : pour la rénovation des lignes existantes.
A l’invitation du Parti de Gauche et du NPA, Bernard Faucon-Lambert, président de la communauté des communes du Val d’Albret (46) et co-président de l’association d’élus ALTernative LGV, et Jean-Paul Damaggio, spécialiste du sujet, sont venu débattre, à Grisolles, devant un public venu de tout le Tarn-et-Garonne, de l’utilité du projet de nouvelle ligne grande vitesse.
Fervents défenseurs du train, ils ont amené le débat sur le choix entre LGV et aménagement des lignes existantes. Cette dernière solution présente l’avantage d’un coût nettement inférieur à la réalisation d’une ligne à grande vitesse pour une différence de temps de trajet minimum et un impact environnemental quasi nul. « La ligne la moins impactante est celle qui existe déjà ! », ajoute B. Faucon-Lambert, qui précise d'ailleurs que la Cour des comptes alerte sur les projets de LGV généralement plus coûteux et moins rentables que prévu.
L’aspect financier a largement été évoqué : en période de crise économique et en prévision de la réforme des collectivités, le financement de la LGV, dont la note ne cesse d'augmenter, risque de mettre en péril les finances des régions et départements.
Cessons le mystère : il vient de La Dépêche 11 juin mais seulement sur la version papier.
25-06-2010 J-P D.