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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 17:05

Nous apprenons qu'une plaque va être inaugurée à Castelsarrasin en l'honneur de cet Algérien. Nous offrons à cette occasion deux interventions de Jean Vignoboul à pararaître dans un livre retraçant ses écrits. JPD

 

Le cas Habib Grimzi

(1957-1983)

 

Le 14 novembre 1983, Habib Grimzi est assassiné par défenestration du train Bordeaux-Vintimille par trois candidats à l'engagement à la Légion étrangère, pour des motifs racistes.

Ce touriste algérien de 26 ans en visite en France, quitte Florence, sa correspondante et amie, pour rentrer en Algérie. Il prend l'express 343 Bordeaux-Vintimille de 22 h 27. Vers minuit, trois voyageurs allant à Aubagne passer les tests d'engagement dans la Légion étrangère, Anselmo Elviro-Vidal, 26 ans, Marc Béani, 20 ans, et Xavier Blondel, 24 ans, se déplacent dans le train et jettent un œil dans les compartiments. Elviro-Vidal tombe sur Grimzi qui porte un baladeur, il l'attrape, le jette dans le couloir et le roue de coups. Le contrôleur Vincent Pérez intervient et le change de wagon, mais les trois reviennent une nouvelle fois et l'agressent de nouveau. Grimzi résiste, supplie et hurle, mais les autres voyageurs n'interviennent pas.

Il sera jeté du train par Elviro-Vidal près de Castelsarrasin à 0 h 20.

Le procès des trois meurtriers s'est tenu, à Montauban, devant la cour d'assises de Tarn-et-Garonne, à partir du 22 janvier 1986. Des manifestations sont organisées par diverses organisations pour protester contre ce crime. Le 25 janvier 1986, Anselmo Elviro-Vidal et Marc Béani ont été condamnés à perpétuité, des circonstances atténuantes ont été accordées à Xavier Blondel, qui a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle.

À la suite d'un vice de forme, Marc Beani a été condamné en 1987, lors d'un deuxième procès, à vingt ans de réclusion par la Cour d'Assises de la Haute-Garonne.

Cet événement a donné lieu, très rapidement à un film, Train d'enfer, réalisé par Roger Hanin, sorti au cinéma en 1985.

L’année d’après, un roman est publié : Point kilométrique 190 d'Ahmed Kalouaz Lahlou.

Puis c’est la chanson qui lui rend hommage avec  Tighremt dans Averrani.

Dernier événement culturel : le journaliste Jean-Baptiste Harang a écrit un livre Bordeaux - Vintimille, publié en 2013.

Cet événement est au cœur de deux allocutions de Jean Vignoboul.

Allocution prononcée le 19-11-1983 au rassemblement organisé par la L.D.H. pour protester contre le meurtre du jeune Algérien Habib Grimzi

Il est des circonstances dans lesquelles on ne peut pas se taire, on ne peut pas accepter l’inacceptable, on ne peut pas laisser se dérouler l’horrible enchaînement de la bestialité et du racisme. Ce crime commis mardi chez nous, dans notre département, par de jeunes français, rouant de coups un jeune Algérien avant de le précipiter du train sur le ballast de la voie ferrée fait partie de ces actes qui ne requièrent pas seulement la sanction de la justice mais doivent provoquer le sursaut des consciences, la réflexion critique d’une société sur elle-même afin qu’elle puisse engager avec efficacité une action cohérente et tenace pour arrêter la course qui la conduirait à la négation des valeurs humaines fondamentales.

La Ligue des Droits de l’Homme a donc estimé de son devoir, non seulement d’exprimer son indignation devant un crime aussi odieux, mais aussi d’attirer l’attention sur la gravité du danger et la nécessité de tout mettre en œuvre pour la conjurer. A cet égard le succès de notre manifestation, assuré par la contribution de nombreux partis et organisations qui ont tenu à s’y associer et par la participation des représentants des assemblées élues, constitue un témoignage combien éloquent des sentiments presque unanimes d’indignation et de réprobation de la population de notre ville et du département.

L’événement qui nous rassemble ici aujourd’hui est lourd de signification. C’est parce qu’il était maghrébin donc étranger à notre pays et à notre culture que le jeune Habib Grimzi a été sauvagement assassiné. Ce racisme est donc le mobile du crime, le seul mobile que rien ne saurait dissimuler ou excuser, surtout pas l’état d’ivresse car l’alcool n’avait pas ôté aux assassins, la faculté de choisir leur victime. Ainsi le racisme est installé chez nous, il se manifeste - et de quelle manière - et il fait tous les jours sous nos yeux des progrès inquiétants. Il est donc temps de bien mesurer l’ampleur du mal et cela nous amène à dire ici sans excès de langage, mais avec toute la gravité que requiert la gravité du sujet, qu’il n’est pas de pire danger pour l’avenir de notre société que de pactiser sous quelque forme que ce soit et quelles que soient les circonstances avec l’idéologie et la propagande du racisme, d’autant plus dangereuses qu’elles se font parfois insidieuses pour mieux surprendre et capter des esprits non prévenus. En un mot, tout compromis avec le racisme est déjà une victoire pour celui-ci.

Comme on peut le constater, la violence progresse en même temps que le racisme ; ce sont les deux termes d’un même processus redoutable qui se fortifie de la méfiance, de l’égoïsme, de la xénophobie, de l’antisémitisme, ces champignons vénéneux toujours en germe dans notre société, mais, aujourd’hui, particulière-ment virulents dans le climat d’inquiétude, d’insécurité, de doutes sur l’avenir que la crise provoque et développe.

L’histoire de ce siècle nous apprend – et la plaque des Martyrs devant laquelle nous sommes rassemblés en témoigne pour notre ville – les terribles conséquences dans lesquelles la passivité – ou la légèreté – voire l’inconscience plongent les peuples aveugles ou sourds aux avertissements répétés que les événements leur adressent.

Il s’agit donc pour nous de n’être ni aveugles, ni sourds. Que chacun d’entre nous réfléchisse au sort qui serait celui de notre globe au moment où les progrès foudroyants des moyens de communication et de destruction abolissent les distances au point de rendre voisins des peuples qui, il n’y a pas si longtemps, s’ignoraient presque, de continent à continent, si, sur ce globe devenu soudainement si petit avec ses milliards d’hommes et de femmes, devaient se multiplier entre les peuples, entre les communautés qui les composent des barrières de méfiance, d’hostilité et de haine, précisément à l’heure où l’humanité a le pouvoir de se détruire elle-même.

C’est pourquoi nous ne pouvons dans notre pays, laisser se développer sans réagir, la violence et le racisme. Si chacun d’entre nous se sent responsable et agit en conséquence nous ferons reculer la bêtise au front de taureau. S’impose à ceux qui dans notre société sont investis de diverses responsabilités, des dirigeants de l’Etat à ceux des diverses collectivités, un effort plus grand encore pour mettre au service de cette cause tous les moyens dont ils disposent. En particulier pour que la jeunesse soit davantage sensibilisée à ces problèmes dont la solution conditionne d’une manière décisive son avenir.

Si cette manifestation contribue ne fusse que dans une mesure modeste, à faire prendre conscience du péril et à affermir notre résolution à y faire face, elle n’aura pas été inutile.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 20:18

monument-st-nicolas.jpg

 

Je connais parfaitement le monument aux morts de Saint Nicolas mais la présentation d'Antoine Prost que vient de reprendre La Dépêche me confirme qu'on ne regarde jamais assez les sculptures qui sont trop considérées comme un décor. Par exemple je n'avais pas noté que la semeuse est devant le laboureur ce qui est un paradoxe que peut-être le sculpteur aurait expliqué. Aussi nous reprenons la photo et l'article en se disant qu'on pourrait faire la même chose pour tant d'autres monuments.

 

Les secrets du monument aux morts de Saint-Nicolas le 11/11/2013

Le monument aux Morts de Saint-Nicolas-de-la-Grave est d’une lecture difficile pour plusieurs raisons.

La première est que son emplacement actuel, le long du mur de l’église, n’est pas l’emplacement primitif, sur le mur de la mairie. Il faudrait des photographies anciennes, de l’inauguration par exemple, pour savoir comment il était disposé. Apparemment, les deux plaques portant les noms des morts ont exactement la hauteur du bas-relief et elles étaient probablement scellées dans le mur de part et d’autre du bas-relief. Mon hypothèse serait qu’au moment du déplacement, on a installé le bas-relief sur un soubassement, parce qu’il était décollé du mur de l’église.

La question est de savoir si, dans le monument initial, il n’y avait pas une quatrième plaque de marbre, au-dessus ou en dessous du bas-relief, qui aurait porté la dédicace du monument. Dans tous les monuments, on trouve une épigraphe du type : «la commune de… à ses morts pour la France», ou simplement à ses morts, et les deux dates de 1914 et 1918. Ici, rien de tel. Le monument est totalement silencieux. L’était-il de naissance ? Ou l’est-il devenu quand on l’a transféré ?

Les noms des morts sont dans l’ordre alphabétique, ce qui est très courant, l’ordre chronologique, fréquent lui aussi, prend plus de place car aux noms et prénoms des morts il faut ajouter leur date de décès, ou au moins les classer par années, avec des intertitres : 1914 / 1915 etc. En revanche, on indique généralement le grade des caporaux, sous-officiers et officiers : ici rien de tel, l’égalité devant la mort est totale. Le monument fait abstraction des hiérarchies militaires.

L’iconographie est exceptionnelle, non seulement en raison de la qualité de la sculpture, mais de son thème. Pour aller vite, on peut dire que les sculptures soulignent la victoire, la résistance ou le deuil. Les premières montrent des victoires ailées et des poilus triomphants, qui brandissent des couronnes. Les secondes, des poilus en sentinelle, immobiles. Les troisièmes, le poilu mourant ou mort - il y a de très beaux gisants - et surtout la famille : femmes en pleurs, femme et enfant devant une tombe etc. Parfois, on trouve des poilus réalistes, crottés, marchant baissés ou lançant des grenades, mais c’est rare. Le soldat d’André Abbal n’appartient à aucune de ces catégories. Il est habillé réglementairement, avec ses bandes molletières, ses cartouchières, sa gourde, sa capote bien boutonnée. Il n’est ni blessé ni mort. Il n’est pas dans une position de combat, car il semble manifestement se reposer, mais il est en première ligne, car son fusil est dans un emplacement de tir, et ses grenades à portée de main. Il songe.

Il songe aux siens, qui sont représentés sur le bandeau supérieur. Le clocher d’une église et deux tours, difficilement identifiables, renvoient sans doute à l’église de St Nicolas (le clocher lui ressemble) et au château. Il s’agit en tout cas du monde perdu de la vie d’autrefois, et des travaux des champs. Un homme - impossible de dire si c’est un fils ou un père - laboure avec une paire de bœufs. Devant lui, ce qui est paradoxal, car le labour est premier, une femme sème le grain.

Je ne pense pas qu’il faille faire une lecture pacifiste de ce monument, en l’absence de toute épigraphe. Il ne connote ni la mort ni l’horreur des combats. Il n’a rien d’idéologique. C’est un soldat qui songe aux siens, un civil sous l’uniforme. Par quoi ce monument restitue au poilu son identité sociale et humaine. C’est ce qui le rend si vrai et si émouvant.

Cet historien vient de remettre un rapport au ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, concernant les conditions de réhabilitation des soldats fusillés pour l’exemple.

Antoine Pros

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 19:45

Camus.jpg

 

Albert Camus fêté à Montauban (1)

 

El Pais du 7 novembre rend hommage à Camus. Miguel Moral, l’inévitable Fernando Savater, Marcos Ordonez et Ricardo Cano nous présente quelques facettes de l’écrivain. La question de l’Europe, le théâtre, l’hédonisme.. ; qui est Camus vu d’Espagne ?

J’aurais dû en l’honneur de telles festivités dit qui était Camus pour Vazquez Montalban.

La vie de Pepe Carvalho a basculé quand très jeune, discutant avec son épouse l’un se retrouva dans le camp de Rousseau et l’autre de Voltaire. Pour MVM la question était plutôt celle de Sartre ou Camus et il a toujours choisi Camus. Dans El escriba sentado Camus est cite 10 fois avec une étude judicieuse qu’il me faudrait traduire. Il s’agit d’un texte sur la présentation d’écrivains évidents par ordre alphabétique : Beckett, Borges, Camus, Canetti, Cervantes, Christie, Duras, Faulkner, Garcia Lorca, Garcia Marquez, Goethe, Grass, Hemingway, Hesse, Joyce, Kafka, Lessing, Malraux, Mann, Moravia, Nabokov, Sartre, Shakespeare, Swift, Valle-Inclan, Woolf.

  1. Voir : Manifestations de lettres d’Automne

La soirée de lancement aura lieu le 18 novembre à 18 h 30. Comme ça commencera que vers 19 h la rencontre sur le Chili qui a lieu le même jour se déroulera de 18 h à 19 h

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:21

maison-bege.jpg

Je ne connaissais pas cette dénomination venue, non d’une décision municipale, mais de la rumeur publique. Pensez, un carrefour qui s’appelle le Cœur du maire ! Il y a eu à un moment un massif en forme de cœur…  mais trêve de massif, il fallait faire un rond point. Et c’est galère car ça dure, ça dure… Puis à un moment une partie s’est ouverte à la circulation mais malheur ! une maison juste là où il ,e fallait pas s’est mise à brûler et la façade risque de tomber sur la route ! Cette maison dite maison Bégé fut en son temps le repère de la fête, des loisirs et des rencontres. Salle de bal, cinéma, des anciens se souviennent de grand-mères allant en 1905 en ce lieu de réjouissances. La maison que l’on voit sur la photo tomba ensuite dans l’ordre du populaire puisque rachetée par l’Usine, elle abrita des ouvriers. Aujourd’hui, comme le mur risque de tomber, la circulation est rendue impossible sur la rue. Et ça va durer ? Le 20 octobre le rond-point devrait enfin être opérationnel mais la maison à abattre risque de gâcher la fête du retour à la normale.

 

Jean-Paul Damaggio

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:19

 

 poste.JPG

Aujourd’hui je suis resté un moment devant la Poste de Castelsarrasin fermée jusqu’à lundi. Autant dire la surprise puis la colère des clients arrivant devant la porte. Non, ce n’était pas une grève mais voilà La Poste de Castelsarrasin va être en travaux et la Poste provisoire n’est pas en place ! Or les travaux en question n’ont pas été décidés hier matin puisqu’il y a un arrêté municipal datant de juin 2013 ! Car en effet, on ne manque pas d’informations sur la porte comme le montre la photo…

Pour les horaires du bureau provisoire il y a eu un acte manqué : il a fallu ajouter à la main l'horaire du lundi matin !

J’entends des amis me dire : « Arrête de taper sur la Poste. C’est un service public donc ne fait pas un fromage de quelques dysfonctionnements ! Tu sers les intérêts de détracteurs du service public ! » Comme quand j’étais communiste et qu’on me répétait : « Ne critique pas l’URSS, tu sers les intérêts des USA ! ». Depuis l’URSS n’existe plus et ce n’est pas l’effet de mes critiques !

 

Et aucune crainte : dans le bureau provisoire qui va être mis en place, ça va être la galère, mais vraiment la galère dans la sous-préfecture !

 

Soyons clairs : pour ne pas nuire au service public on ne dit rien et donc on prend les gens pour des imbéciles, soit on dit sa colère et alors on est crédible pour demander un autre fonctionnement du service public. Imaginez une banque faisant des travaux : les guichets provisoires sont en place avant l’heure H !

 

Nous grand quotidien local avait averti en indiquant qu’on peut aller à Moissac. Sur la porte de La Poste ils n’ont pas osé donner cette indication. Le bureau de Saint-Aignan est plus prêt.

 

Jean-Paul Damaggio

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 14:46

Voici avec le lien vers l'association avec le compte-rendu du débat sur le pont de Bourret.

Allez voir ce site (en cliquant sur nos activités) qui est très riche. JPD

NOS ACTIVITES

Le samedi 5 octobre dernier à la mairie de Bourret, a eu lieu une conférence avec projections d'images sur les ponts Gisclard. La conférence était animée par Bernard Ouardes, historien castelsarrasinois, et par Nadine Preece-Beaudonnet, auteur du livre sur le pont. 

Cette première manifestation, avec un public de 37 personnes, est un demi-succès! A nous d'en tirer les leçons !

Notons la présence de personnes venues de communes voisines et de plus loin.

Cela témoigne de l'intérêt qu'alentour certains portent à notre travail, de l'intérêt que portent aussi les Bourretois à notre association.

La première partie, présentée par Nadine Preece, était axée sur l'histoire et l'avenir du vieux pont classé aux monuments historiques en 1994, pont sur lequel aucune restauration n'a eu lieu et qui semble être voué à l'abandon jusqu'au jour où il s'écroulera.

Bernard Ouardes présenta ensuite l'histoire du pont de Tressasses, aujourd'hui démoli, en retraçant les péripéties depuis l'époque des bacs jusqu'à sa démolition. Il expliqua même les techniques employées par Gisclard, et les enjeux de ces ouvrages quand il fallait  permettre à des charges de plus en plus lourdes (des trains par exemple) de traverser les cours d'eau !

Gageons que les performances de notre association s'amélioreront vite.

En tous cas remercions le public présent pour sa participation attentive , pour la pertinence de ses questions lors des débats, et remercions les conférenciers! 

 

Merci à Nadine Preece et à Bernard Ouardes pour la qualité de leurs interventions, appréciées de tous.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:13

Je relaie un travail exemplaire sur le pont de Bourret qui à partir d'un exemple visite l'ensemble des ponts Gisclard. Avec un regret : aujourd'hui même les piétons ne peuvent emprunter ce pont. JPD

http://www.timbresponts.fr/articles_et_publications/les_ponts_gisclard.htm

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 20:44

MONTAUBAN

Rencontre-débat : Maison du Peuple

Lundi 14 octobre 18 h -20 h

Révolution/ Contre-révolution :

Le 10 mai 1790 à Montauban

Animation : Jean-Paul Damaggio

 

En diffusant l'information pour la réunion, une personne m'indique : "Comment en 1790 un royaliste peut-il être élu maire ?" En fait la question est inverse : "Comment un marquis habitué à avoir le pouvoir de sa généalogie a-t-il pu s'abaisser jusqu'à espérer avoir son pouvoir du suffrage ?"

L'intelligence de la contre-révolution est ici claire : il est possible de se servir des moyens de la révolution pour faire échouer la révolution !

 

Un des éléments majeurs du débat autour de la question du 10 mai est là. JPD

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 16:52

                           Baylet.jpg

Comme d’habitude le Petit Journal préfère faire des gros titres et publier de grandes photos plutôt qu’analyser sérieusement la question. C’est dommage car le sujet s’y prêtait ! Donc du débat au Conseil général nous ne savons rien alors qu’avec La Dépêche la parole est par exemple donnée à Jean-Paul Albert, dont la colère contre le projet s’explique simplement : en 2015 il n’a plus aucune chance de garder son poste de Conseiller général !

Sur le vote nous savons seulement que Mouchard et Garrigues ont voté avec Baylet. Et la remplaçante du député Moignard ?

Et enfin, souhaitant faire d’un problème, une généralité, le journal écrit : «L’influence politique de Monsieur le président du Conseil générale commence à s’effriter. » Ce qui est une phrase un peu audacieuse car ce rêve a déjà tant d’années ! Quant au débat à Montauban comment la gauche aurait-elle vertement critiqué le découpage quand on sait qu’y siège Mouchard <ui le défend ? A moins que Deville cité ensuite, soit compté à gauche ? J-P Damaggio

P.S. On peut penser cependant que La Dépêche a publié un compte-rendu en tenant compte du fait que le Petit journal le ferait, sinon la séance aurait pu être oubliée…

 Le Petit Journal 4 octobre

A l’occasion du vote au Conseil général, sur le redécoupage électoral concernant la mise en place du projet de scrutin binominal mixte dans le département, un séisme vient d’avoir lieu au sein du Conseil général du Tarn-et-Garonne. Sur les 29 conseillers Généraux qui ont voté, 15 d’entre eux ont voté contre leur chef de file, 12 ont voté pour et 2 se sont abstenus.

Au-delà du camouflet politique qu’a reçu Jean-Michel Baylet, il faut également parler de gifle à l’encontre de Valérie Rabault, l’actuelle députée de Tarn-et-Garonne. Cette dernière n’a visiblement pas pu convaincre les Conseils généraux socialistes de voter le redécoupage voulu par le gouvernement.

Notons, que seuls deux socialistes se sont démarqués en votant pour le redécoupage de Monsieur Baylet, Roland Garrigues et Claude Mouchard. Ce découpage ne fait pas que des remous au sein du Conseil général, la gronde [mot étrange repris sous une autre signature dans l’article sur le CM de Montauban] monte également dans les villes du département. Déjà lors du Conseil municipal de Montauban la gauche plurielle avait vertement critiqué ce redécoupage. Le Conseiller régional et municipal Thierry Deville, toujours très en verve, avait parlé de « chirurgie de luxe » et d’une « circonvolution guignolesque ».

 

Force est de constater que l’influence politique de Monsieur le Président du Conseil général commence à s’effriter. Une chose est sûre, Jean-Michel Baylet semble ne plus maîtriser sa majorité départementale. Sébastien Duhem

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 17:01

Le fichier du Sénat ne va pas aussi vite que l'actualité donc pour le moment Yvon Colin n'y est pas intégré mais de source sûre le sénateur du Tarn-et-Garonne, mis sur la touche par Jean-Michel Baylet, a rejoint Jean-Louis Borloo... ce qui devrait jeter un froid entre le dit Borloo et son ami... Baylet. A suivre, peut-être aux prochaines élections sénatoriales en TetG au mois de septembre 2014... ou avant. JPD

 

P.S. Après une nouvelle vérification le rapprochement n'est pas réalisé. A suivre.

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