Les concepteurs de la LGV pensaient quelle traversait des zones presque désertiques d’autant que des élus avaient indiqué qu’à part quelques inévitables récalcitrants qu’on calmerait avec une caisse de bouteilles de Ricard, tout irait comme sur des roulettes.
Or la LGV révèle des talents qui se fédèrent et qui lui doivent déjà une fière chandelle aussi ça serait presque triste si elle ne se faisait pas (j’ai écrit presque). Les uns peuvent faire des films, d’autres des dessins, les unes chantent et d’autres font marcher la machine à calculer. Il me semble qu’un talent peut s’ajouter aux autres étant entendu que dans le Sud-Ouest nous ne sommes pas en Beauce (les céréales ou rien). Chez nous c’est la polyculture assurée de la ruche au jardin.
Depuis ma première réunion sur la LGV à Angeville je suis passé par plusieurs phases successives : la curiosité, l’étonnement, la surprise, la colère, le désespoir, l’enthousiasme, l’écoeurement et je me demande s’il ne serait utile de mieux utiliser une des caractéristiques de cette première réunion : le rire. Il faut dire que ce jour là il y avait une guest star, le conseiller général du canton qui depuis a rayé de son calendrier toute réunion citoyenne sur la LGV. De plus, un des animateurs a su aussi user de la plaisanterie pour éveiller les consciences.
Tout ça pour une proposition concrète : ne serait-il pas possible de faire appel à des talents tournant autour du théâtre afin d’égayer les festivités de l’été. Un groupe d’une petite dizaine de personnes pourrait sans garantie de succès et de subventions, concevoir des sketchs où, jusqu’à une petite pièce sur le mode de la tragi-comédie. N’étant apte qu’à faire des propositions auxquelles je m’invite à participer, il ne reste plus qu’à trouver, de tous âges et de tout cœur, les personnes complémentaires pour la musique, les décors, les acteurs et actrices etc.
Cette idée m’est venue car plus je creuse le sujet et plus je découvre qu’il y a aussi matière à rigoler. J’écris aussi car je ne voudrais pas être accusé de sous-estimer le côté dramatique du projet. Cette idée s’est imposée à moi quand à la réunion de Montauban j’ai retrouvé l’homme de cette photo que je pensais Landais, qui est Landais mais habitant par chez nous. D’où le titre de la pièce possible : On n’est pas des pigeons !!!
Je sais que ce n’est pas une idée de tout repos mais personne ne nous oblige de l’étudier en grande vitesse car la ligne, on va l’avoir sur les bras des années.
Que les talents s’expriment. 10-04-2010 Jean-Paul Damaggio