Aujourd’hui j’ai passé la journée au Salon de livres d’auteurs à Nègrepelisse. Pas de grosse cylindrée pour faire avancer la machine. Pas de rentabilité à la clef. J’ai plus appris que vendu car je peux me permettre d’apprendre sans vendre. Apprendre quoi ?
Qu’il existe des dizaines d’auteurs qui n’auront jamais de Cultura à leur service car la Grande distribution aiment surtout les gros tirages donc les médiatiques, ceux qui sont « arrivés » mais qui parfois disparaissent plus vite qu’ils n’arrivent.
A côté de moi, un roman historique sur la compagne d’Hitler. Un long travail minutieux parce que la bête immonde est toujours là, prête à séduire, avec les moyens de l’époque.
Plus loin un roman de terroir, une démarche qui s’est développé sans entrer dans la grande littérature mais la littérature n’est pas un saucisson qu’on peut couper en tranches. Dans l’acte d’écrire, de lire, de chercher, tout se tient. A chacun sa hiérarchie suivant ses plaisirs, son âge, ses espoirs.
Apprendre quoi ?
Que ce lecteur en connaît un bout sur un personnage qui m’a toujours fasciné et dont je vais parler un de ces jours sur CFM.
Apprendre quoi ?
Cet autre lecteur me fait un reproche au sujet d’un livre où il manquerait un élément. Je lui montre dans le livre le passage qui l’intéresse. Il n’avait pas lu le livre et l’erreur a été corrigée amicalement.
Je ne viens pas de dire que tout était parfait : il aurait fallu plus de participants aux conférences, plus de curieux dans les travées mais la vie ne se commande pas. Elle est là.
13 mai 2012 Jean-Paul Damaggio