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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 15:54

Depuis 1940 le Mexique aspire à entrer dans « le premier monde » celui qui se caractérise par « la grande surface » en matière de commerce. Mais le Mexique est un pays d’Amérique latine et le centre commercial essentiel reste… le marché. Ce lieu populaire est un des plaisirs de ces pays là et au Mexique ils sont toujours très vivants. Bien sûr, dans la ville neuve de Cancun (née en 1970) quand nous avons vu « mercado » sur le plan nous y sommes allés mais c’est sans surprise que nous avons découvert un marché d’artisanat. Au vendeur de journaux, quand nous lui avons posé la question du lieu d’un marché alimentaire, il nous a regardé avec des yeux ronds en disant qu’il n’existait pas. Nous avons pensé que cette activcité avait été relégué dans les banlieues populaires.

A Valladolid où pourtant nous sommes restés quatre jours, nous n’avons pas pris le temps d’aller à un marché très beau, très bien organisé, que nous avons vu en passant avec le bus, car dans la rue, des vendeurs à la sauvette proposaient les produits que nous cherchions.

A Mérida, la capitale, nous avons pensé que le marché serait loin du centre et finalement nous avons pu le trouver à quelques rues et très actif.

C’est finalement à Campeche que nous avons surtout goûté aux joies du marché. Il faudrait y passer des heures pour y découvrir la forêt de produits originaux. Pendant que Marie-France achetait une montre, j’ai attendu à côté d’une dame qui vendait de la yucca. A Valladolid en achetant des avocats, une Mexicaine nous a recommandés la yucca de la vendeuse, mais nous ne savions pas trop comment la manger, aussi nous l'avons laissé. La vendeuse de Campeche semblait vendre un produit délicieux.

 

Après le marché j’ai envie par gourmandise de m’arrêter sur les boulangers. C’est le seul commerçant spécialisé : il ne vend que du pain et quelques gâteaux dont des « cornets » qui sont des croissants. Celui de Valladolid m’a ému quand, y passant pour la deuxième fois, il m’a demandé d’où je venais. En lui répondant de France, il a écarquillé les yeux et m’a dit son amour de notre langue. Il devait avoir autour de 20 ans et il symbolisait une part du peuple de ce pays. Il m’a dit de demander au gouvernement d’installer plus d’Alliances françaises au Mexique pour que des personnes comme lui puissent apprendre le français. Il m’indiqua que le pain que j’avais pris était de la veille et qu’au lieu de 4 pesos il serait à 3 pesos. La boulangerie de Tulum était la plus belle, la plus garnie : comme dans les autres, on prend une pince, un plateau, on se sert et on va à la caisse. A Mérida, une gamine tenait la caisse mais en fait c’était juste le temps que sa mère revienne d’une course rapide car elle fila en vitesse, jouer dehors, dès qu’elle la vit arriver.

 

Les pharmacies sont comme partout aux Amériques, des lieux qui peuvent vendre bien autre chose que des médicaments. Notre première entrée dans une pharmacie s’est produite à Valladolid. Nous sommes entrés au hasard dans une boutique pour demander où nous pouvions acheter une carte de téléphone et on nous envoya dans la pharmacie d’à côté. Il s’agit toujours de magasins ouverts sur la rue.

 

Parmi les grands magasins, qui existent parfois en périphérie comme chez nous, il s’en trouve aussi un peu en ville mais moins grands qu’en France. Marie-France a raconté notre passage dans un magasin vendant tissus et tout ce qui va avec, et je partage avec elle l’émotion d’une telle rencontre car, de la soie à la plus modeste forme de tissus, tout est là, toutes les couleurs, et tous les compléments possibles (c’était à Campeche).

Pour l’alimentaire, il n’y a jamais de fruits et légumes dans les grands magasins, mais souvent la boucherie-charcuterie au fond avec quelqu’un qui assure le service. Comme dans les boutiques, il faut entrer pour y découvrir des produits imprévus. Une chaîne de petits magasins OXXO fait figure de magasins à la mode nord-américaine, bien organisés, standardisés à souhait, avec le fromage-plastique, et le jambon officiel, et qui se répètent de ville en ville.

 

Il existe bien sûr beaucoup de lieux pour se connecter à internet avec des prix variables mais généralement faibles (autour de 50 cts d’euro de l’heure). Et des magasins dont nous n’avions pas l’utilité comme les vendeurs d’outils ménagers ect.

 

Pour les banques enfin, comme partout en Amérique latine, vous avez deux types de banques, celles qui dès le matin très tôt ont une longue queue, les banques nationales et populaires, et celles où il n’y a pas de queue, comme HSCB, la banque étrangère la plus présente. Nous avons commencé par un mauvais contact avec les banques puisqu’après un peu de queue à Cancun on a appris que la banque ne changeait plus de dollars et ce fut le cas partout. Des petits bureaux se chargeaient de cette activité. Mais à Campeche, pas l’ombre d’un bureau de change à l’horizon, et après un passage au guichet de HSCB ils m’ont confirmé qu’ils ne faisaient pas le change. Heureusement ils m’ont indiqué le seul bureau de change de la ville, ce que le Guide du Routard avait exceptionnellement oublié d’indiquer. A Mérida, un bureau avait une affiche alléchante et après vérification de Marie France, le bureau jouait d’une confusion entre acheter et vendre. Le prix de l’euro n’était pas le prix auquel il achetait l’euro, mais le prix en euro auquel il achetait le peso !

 

Dans l’ensemble le contact avec tout le commerce a été sympathique et honnête. A Mérida, comme après avoir payé on attendait un peu, le serveur nous a rapporté un billet de 100 pesos croyant qu’il avait mal rendu la monnaie, ce qui n’était pas le cas. Par contre à Campeche, après le petit-déjeuner nous avons payé une facture très basse mais ensuite dans la rue la serveuse nous a rattrapé en indiquant qu’il y avait eu erreur et on a payé une autre facture sans avoir le détail.

 12-12-2010 Jean-Paul Damaggio

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