Tous les journaux n'ont pas les mêmes informations. Aussi voici la copie d'un article qui confirme que malgré les efforts d'Alain Rousset tout n'est pas rose pour boucler la convention de financement de Bordeaux-Tours. Les dates approchent, les marchandages vont bon train : je te donne d'une main et je reprends de l'autre trois fois plus... A suivre. JPD
La République des Pyrénées 23-09-2010
Le financement de la ligne à grande vitesse fait toujours débat.
La question du financement de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux n'est toujours pas tranchée. La question a figuré en bonne place de la rentrée politique, lundi, d'Alain Rousset, le président du conseil régional d'Aquitaine.
Si on sait que Vinci est le futur constructeur-concessionnaire, on ne sait toujours pas quand la convention de financement des 57 communes sera signée. « J'espère que le dossier avancera assez vite », a plaidé le président de Région. Le Département des Pyrénées-Atlantiques et la Région Midi-Pyrénées se font toujours désirer... « Il y a une discussion sur un échangeur dans les Pyrénées-Atlantiques mais les choses devraient bien aller », se veut-il rassurant. Quant à Midi-Pyrénées, « j'espère que nos amis se rendront compte qe nous sommes dans la même barque, surtout en cette période de réduction budgétaire. »
Dans une lettre au Premier ministre, en date du 13 septembre, Alain Rousset demande une «accélération du dossier».
Hier à Pau, les députés David Habib et Martine Lignières-Cassou, la sénatrice Annie Jarraud-Vergnolle et le président du groupe de gauche au Parlement de Navarre ont signé «un appel solennel» au conseil général pour qu'il dévoile ses intentions et mette l'affaire au vote.
Au sujet de l'étude alternative qui devait se faire concernant l'impact environnemental de la LGV, et dont les écologistes redoutaient le parti pris (notre édition du 14 septembre), Alain Rousset s'est déclaré « très content que cette étude ne se fasse pas ». «Les précédentes ont montré que l'impact de la voie nouvelle était minime sur les habitations. Nous devons cependant être attentifs à l'intégration dans le site. »
La ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, devrait représenter 60 000 emplois pendant le chantier. La Région compte mettre en place un dispositif, dès le début 2011, pour assurer un maximum de retombées pour les demandeurs d'emploi de la région.