Sympathique réunion d'une cinquantaine de personnes pour rencontrer la mémoire du curé Nonorgues à la salle des fêtes de Bruniquel entre 18 h et 19 h.
Je ne peux dire plus que ce que j'ai dit dans le livre.
René Tabarly avait préparé un tableau avec la photo de la tombe, la photo du curé té,moignages vivants du passage du chanoine dans la commune.
Le maire Michel Montet était là pour suivre sagement l'exposé des références relevées sur ce Bruniquelais.
M. et Mme Soulier étaient venus de Caussade pour se plonger dans les premières études sur la préhistoire à Bruniquel, M. Soulier ayant contribué à élargir encore cette période par la découverte d'une fameuse grotte.
André Lacombe grand connaisseur de Montricoux était là avec la liste des Nonorgues natifs de la commune.
Par les hasards de la vie, ma tante et ma sœur s'étaient jointes au public.
Le correspondant de La Dépêche, M. Soulié qui avait fait une belle annonce dans le journal occupait le premier rang.
Quand j'ai évoqué la canne marteau utilisée par le curé et que je ne connaissais pas, une jeune fille au premier rang a aussitôt tapé sur son Smartphone pour nous montrer une telle canne.
Un couple s'est avancé à la fin pour me rappeler que j'avais été instit à Monclar, et en quelques instants ma mémoire a fait un grand bond en arrière, il s'agissait d'un couple de Hollandais dont les enfants étaient arrivés à l'école sans connaître la langue et la maman avait été autorisée à venir en classe pour aider sa fille.
Au centre de la salle, un grand connaisseur du sujet.
René Tabarly qui se demande où pouvait habiter le curé. Je demande si le presbytère était assez grand pour recevoir une collection. Oui, il était grand.
A parler de Nonorgues, devant sa photo, en ce lieu, j'avais plus que jamais l'impression que l'homme était vivant.
Aujourd'hui la coupure histoire/préhistoire, viendrait de la coupure avant et après l'écriture.
A parler, je me rends compte que le Tarn-et-Garonne n'a en rien honoré un précurseur, un pionnier, un inventeur, on dit les autorités anglaises et françaises.
A propos des Anglais, un participant observe que si avec le premier Bonaparte en Egypte les Français se sont montrés d'une grande curiosité intellectuelle, avec le deuxième Bonaparte les Anglais ont pris de l'avance, la France étant plus soumise à l'Eglise catholique même si les Religieux anglais n'ont pas été tendres avec Darwin.
J'ai oublié de le noter mais dans sa grande générosité le curé Nonorgues a été très accueillant pour des chercheurs le plus souvent protestants.
Les 20 livres vendus ont clôturé la réunion avec une idée : et si je faisais un livre sur l'histoire du safran en Tarn-et-Garonne ?
J-P Damaggio