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LGV PACA : le retour...

Sur Var Matin du 31 mai voici le retour de la LGV PACA par l’intermédiaire des patrons. Une réaction au rapport Mariton (nous reviendrons sur ce rapport essentiel pour des élus mais marginal pour des forces économiques) est normale et nous sourions à la lecture de cet argument présenté aussi en Midi-Pyrénées : « le risque existe d’être dépassé par d’autres projets de LGV, ailleurs en France ». Ah la concurrence… JPD.

 

LGV PACA : Les patrons frappent trois coups

 

Jusqu’ici, tout va bien : le tracé a été choisi, les partenaires du projet confirment à chaque réunion qu’ils sont sur la même longueur d’ondes.

 

Il ne reste plus qu’à affiner les études, à confirmer les financements (10 milliards + 8 milliards de remise à niveau du réseau existant et de modernisation du tronçon Nice-Vintimille) et en 2023, la ligne à grande vitesse Méditerranée reliera en 3h40 Paris à Nice via Marseille et Toulon.

 

Dominique Estève, président régional, entouré des représentants de sept chambres de commerce et d’industrie en Paca a pourtant, jeudi matin à Marseille, rappelé l’intérêt de cette LGV. Celle-ci va, non seulement, rapprocher la capitale de tout le Sud-Est du pays, mais elle va aussi « faciliter les déplacements régionaux d’Est en Ouest » et elle libérera de l’espace pour les trains express TER.

 

Un gage de compétitivité

Grâce à elle, la « première région touristique de France restera compétitive », alors que ce secteur pèse 170000 emplois et 7,5 milliards de chiffre d’affaires en Paca. Elle retirera 1,5 million de passagers de la route et un million des airs, contribuant ainsi au développement durable. Tous les départements en profiteraient : le Var (représenté par Jacques Bianchi) aurait enfin une connexion directe avec Roissy. Les Alpes-Maritimes verraient se dessiner l’arc méditerranéen en direction de l’Italie (2,5 millions de voyageurs concernés).

 

Autant d’arguments qui méritaient d’être rappelés après la remise d’un rapport parlementaire au secrétaire d’état aux Transports, Thierry Mariani. Ce « rapport Mariton », du nom du député de la Drôme, critiquait le poids financier des infrastructures nouvelles dans le budget total accordé au ferroviaire, « plus de 55 % des dépenses totales ».

 

« Une seule ligne échappe à cette critique, a rebondi Dominique Estève. La LGV Méditerranée dégagera une rentabilité socio-économique de plus de 10 %. » À terme, elle coûtera certes 18 milliards (40e/habitant et par an sur trente ans), mais si « elle coûte cher, elle peut rapporter gros ».

 

Le président de la chambre « Marseille Provence », Jacques Pfister, évoque un autre motif d’inquiétude. « Le monde politique, sur notre territoire, depuis que le tracé des métropoles a été officialisé, se révèle mou du genou » sur ce dossier. « Selon le président de la SNCF, le risque existe d’être dépassé par d’autres projets de LGV, ailleurs en France. »

 

La pique est moins vive dans les autres départements, Bernard Kleynhoff (Nice Côte d’Azur) rappelant le poing sur la table frappé par Christian Estrosi pour que la jonction soit faite avec le train rapide italien.

 

Le message, jeudi, était aussi politique : asseoir les présidents de toutes les chambres de commerce de la région à une même table, autour d’un sujet d’intérêt général. Les patrons veulent rester des interlocuteurs de premier plan : ils participeront aux comités de pilotage qui se mettent en place dans les trois départements (Bouches-du-Rhône, Var et Alpes-Maritimes), ainsi qu’aux commissions thématiques.

 

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