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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:46

Voici en noir les communes ayant voté à plus de 24 % en 2002.

vote-FN-2002-en-82.jpg

Voici en noir les votes au-dessus de 24 % en 2012

 

 

carte-FN-2012.jpg

 

Il y a quelques différences mais dans l'ensemble on est dans la même zone : celle des vallées du Tarn et de la Garonne. Avec Montauban au milieu qui résiste et Moissac qui a changé. Dix ans après la première carte j'ai eu la même sensation : en coloriant les communes les unes après les autres, au début on a la sensation d'une dispersion puis petit à petit les tâches se mettent en place. Mais bon chacun peut tirer de ces deux cartes les réflexions qui lui viennent. JPD

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:36

 

 

%82

%National

1988

16,9

14,6

1995

15,9

15,2

2002

20,2

16,8

2007

12,4

10,5

2012

22,1

17,9

 

A part l’élection de 1995 où l’écart entre le national et le 82 diminue on constate pour le reste un effet mécanique qui montre bien la « nationalisation » du vote sur les bases de départ.

 

Exceptionnellement le responsable de La Dépêche tente d’expliquer le fort vote FN dans le 82.

Il indique : « Au clair de l’urne, on peut lire aisément dans l’expression « lepéniste » une fin de non-recevoir à la politique conduite depuis cinq ans, notamment sur le plan social. La dimension agricole n’est pas étrangère à ce profil de scrutin. Le monde rural en proie à une douloureuse mutation nourrit les colonnes des minima sociaux. Il cumule aussi un cancer économique lié à l’organisation commerciale de ses filières et une fracture des générations, l’installation des jeunes devenant de plus en plus difficiles. L’emploi, l’avenir des services publics, l’accès à la santé, l’aménagement du territoire sont autant de thèmes anxiogènes qui ont conduit une frange importante de l’électorat « classique » à rejeter le système proposé par le parti de gouvernement, optant pour le bulletin de la colère ou du coup de gueule. »

 

Cette analyse fait trop d’honneur à l’agriculture, importante certes dans le département mais pas au point de lui faire porter le chapeau du « coup de gueule ». En 1988 déjà, la situation des agriculteurs était celle décrite ? Les paysans votent plutôt à droite et il est aisé de constater depuis longtemps que dans les zones les plus rurales et à droite le vote FN est faible comme le démontre avec constante le département de l’Aveyron ! Ou celui du Lot dans une moindre mesure.

L’explication est un élément qui prend sens seulement dans un cadre plus vaste, un cadre où « la fin de non-recevoir » ne concerne pas Sarkozy mais toute la classe politique et y compris celle locale. On assiste partout à des appels du pied en direction des électeurs FN qui aggrave le dégoût général pour la politique. « Electeurs du FN, vous voulez le changement et seul Hollande peut vous l’apporter ! » ai-je entendu. Dans un camp comme dans l’autre les autorités s’évertuent à tordre le vote FN pour lui faire dire qu’il signifie au second tour un vote en faveur de l’un ou de l’autre. On n’assiste à aucunes courbettes de ce genre en direction des électorats du FdeG ou de Bayrou comme si pour l’électorat FN était « enfantin » et qu’il fallait le prendre par la main.

 

Les présidents potentiels sont ainsi pris au piège : ils refusent de combattre les idées de Le Pen (allant pour Sarkozy jusqu’à en cautionner quelques unes) car ils espèrent au second tour, un report suffisant ou une abstention décisive.

Le message du responsable n’a pas d’autres fonctions que celle d’afficher une compréhension de ce vote pour qu’il se traduise en vote Hollande. Résumons-le : « Parce que c’est la crise, il est naturel de pousser un coup de gueule au premier tour mais au second… ». Le vote pour le FN est un vote pour des solutions, toutes aussi impossibles les unes que les autres, mais pour des solutions qu’il faut dénoncer ! Hollande a une proposition qui en est elle-même est peu de choses, mais si doit être prise comme une mesure de résistance : le droit de vote pour tous les étrangers aux élections locales de 2008. Si par cas il lâche là-dessus une fois élu (comme son modèle Mitterrand) il fera une fois de plus le jeu du FN.

24-04-2012 J-P Damaggio

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:39

Voici les communes où le FN fait plus de 24% :


Poupas

24

Feneyrols

24,1

Labastide St  P

24,1

Montbarla

24,1

Sauveterre

24,1

Campsas

24,2

Genebrières

24,2

Lamagistère

24,3

St Michel

24,3

Varennes

24,4

St Nauphary

24,5

Villebrumier

24,5

Finhan

24,6

Lachapelle

24,6

Nègrepelisse

24,6

Mirabel

24,7

Bressols

25

Mansonville

25

Monclar

25

Malause

25,1

Belbeze

25,2

St Cirice

25,2

Bessens

25,3

Fajoles

25,3

Castelsarrasin

25,5

St Jean Bouzet

25,5

Honor de cos

25,6

Nohic

25,6

St sardos

25,6

Lizac

25,7

Piquecos

25,7

Castelsagrat

25,8

St etienne

25,8

Canals

25,9

Labarthe

25,9

Merles

25,9

St Paul espis

26

St Aignan

26,1

Septfonds

26,2

Albias

26,3

Montjoi

26,3

St Clair

26,5

Bioule

26,7

Cayriech

26,8

Meauzac

26,8

Labastide templ

27

Dunes

27,2

La Salvetat

27,5

St Georges

27,5

Bardigues

27,6

Garganvillar

27,6

Verlhac

27,6

Barry d’islemade

27,7

St Vincent

27,7

Caumont

27,8

Golfech

27,8

Beaupuy

27,9

Montagudet

28,1

Lavaurette

28,3

Lacourt St P

28,4

Montastruc

28,4

Asques

28,8

St Loup

28,8

Durfort

29,1

Lavilledieu

29,1

Bourret

29,4

Montbartier

29,4

Boudou

29,5

Orgueil

29,7

St porquier

30

Montaïn

30,1

Donzac

30,2

Puygallard quer

31,7

Castelmayran

33,2

Monbéqui

33,8

Balignac

55


 

Nous retrouvons aujourd’hui la plupart des communes où le FN avait fait plus de 24% en 2002. Seule la commune de Moissac se distingue mais trois chefs lieux de canton font leur entrée dans le « club » des gagnants du FN.

Voici des communes de 2002 : Balignac, Lacourt Saint-Pierre, Donzac, Castelmayran, Lavilledieu, Monbéqui, Montbartier, Saint Aignan, Bressols, Beaupuy, St Georges, Puygaillard de Quercy, Durfort, Boudou, Saint-Paul d’Espis, St Etienne de Tulmont, Albias, Malause, Saint loup, St Vincent, Castelsarrasin

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:36

(début d’une série d’études)

 

 

% FN 2012

%FN2002

Lot

13,4

10,7

Aveyron

14,2

12,1

Hautes-Pyrénées

14,9

12,2

Haute-Garonne

15,7

16,6

Gers

15,9

13,3

Ariège

16,7

15,1

Tarn

18,9

16,8

Tarn-et-Garonne

22,1

20,1

 

Seul le département de Haute-Garonne vient modifier l’ordre établi depuis des années quant au vote FN en Midi-Pyrénées. DE 2002 à 2012 le FN augmente partout dans des proportions équivalentes sauf en Haute-Garonne où il baisse. Bien sûr, si on affinait l’étude on s’apercevrait que tous les secteurs de la Haute-Garonne ne doivent pas être à la même enseigne avec des hausses d’un côté et des baisses de l’autre. Mais même en termes globaux l’observation me paraît importante. Avec seulement 8% à Bordeaux et 10% à Toulouse nous découvrons que le FN dans notre région n’est pas un parti citadin.

 

La question reste entière : Pourquoi le Tarn-et-Garonne reste-t-il aussi fortement la zone la plus FN de Midi-Pyrénées ? (1) Je répète que la réponse à cette question aurait une valeur globale et non pas locale. C’est dans les variations électorales qu’on peut comprendre un comportement électoral enraciné.

 

Le Tarn-et-Garonne n’a aucun leader FN, aucune activité de ce parti, de très rares affiches, aucun élu bien sûr. Bref, dans le département le FN est plus invisible que jamais… sauf les soirs d’élections. Et je l’ai remarqué les leçons électorales ne passionnent pas la classe politique qui, une élection passée, pense à la suivante et faisant comme si c’était une nouvelle élection. Puis, la réalité frappe à la porte…

 

La nouveauté en Tarn-et-Garonne concerne Moissac où, comme à Toulouse, on assiste à un tassement électoral alors que la ville voisine de Castelsarrasin, qui avait été au départ peu FN, est devenue la plus FN du département avec des chefs lieux de canton comme Nègrepelisse, Monclar ou Villebrumier. Montauban avec 18% est au même niveau que Castres et si on excepte les villes de l’Aude, fait donc la course en tête dans le secteur de chef lieu de département. Mais nous sommes loin du 25,5% de Castelsarrasin.

 

Aujourd’hui  je me limite à ces constats mais il est évident que l’analyse devra prendre en compte à présent un autre élément de la lutte anti-FN, la campagne de Mélenchon qui a sans doute réduit un peu le score de Marine Le Pen mais sans couler le navire FN comme il l’a annoncé à de multiples reprises. A suivre. 23-04-2012 Jean-Paul Damaggio

 

(1)   Voir ma brochure sur Vingt ans de lutte contre le FN (1984-2004) que je vais devoir reprendre.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 21:09

En Midi-Pyrénées, il y a huit départements. Il manque l'Aveyron, le Lot et les Hautes-Pyrénes.  Pour le Tarn-et-Garonne un seul. Mais trois pour l'Ariège département pourtant si à gauche. Autant pour le Gers ! Quant à la Haute-Garonne, dix, c'est l'avalanche. JPD

 

Les signataires pour Marine Le Pen en Midi-Pyrénées

 

MIDI-PYRENEES
Valérie HUART, maire de LANOUX (ARIÈGE)
Robert MOUREAU, maire de SIGUER (ARIÈGE)
Vincent ROZÉS, maire d’OUST (ARIÈGE)
Alban BATAILLE, maire de MONFERRAN-PLAVÈS (GERS)
Jean-René BRUN, maire de SAINT-ARROMAN (GERS)
Danièle GUILBERT, maire de PUYSÉGUR (GERS)
Joël SAINT-LAURENT, maire de MONTIES (GERS)
Jean-Charles BAULE, maire de NOGARET (HAUTE-GARONNE)
Claude CORTIADE, maire de MONTÉGUT-BOURJAC (HAUTE-GARONNE)
Armand ENTAJAN, maire de LÉCUSSAN (HAUTE-GARONNE)
Didier FRÉCHOU, maire de PEYRISSAS (HAUTE-GARONNE)
Jean-Luc LASSERRE, maire de MARIGNAC-LASPEYRES (HAUTE-GARONNE)
Patrick NODINOT, maire de MONÈS (HAUTE-GARONNE)
Jacques RENAUD, maire de PAYSSOUS (HAUTE-GARONNE)
André RIGONI, maire de MELLES (HAUTE-GARONNE)
Jacques SAINT-MARTIN, maire de FRANCON (HAUTE-GARONNE)
Thierry SALLES, maire de FRONTIGNAN-SAVÈS (HAUTE-GARONNE)
Jean-Louis BISCONS, maire de SAINT-MICHEL-LABADIÉ (TARN)
Olivier PALAZY, maire de MONTAURIOL (TARN)
Pierre BIRMES, maire de PUYLAROQUE (TARN-ET-GARONNE)

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 14:57

L’Humanité d’aujourd’hui publie un article instructif sur l’analyse du vote FN entre les deux tours des cantonales.

 Extrême droite : les leçons d'un vote

 Sous la plume de Jérôme Fourquet de l'IFOP son étude globale permet de découvir exactement les phénomènes que j’avais mentionnés en étudiant Le cas de Moissac.

Confirmation s’il en fallait une que ce vote n’a rien de local mais fonctionne de manière nationale. La riposte ne peut donc que nationale.

Au second tour une part de l’électorat de droite a voté FN

Pendant que les médias s’emballent sur les divisions internes à la droite, le ni-ni, le vote PS plutôt que le vote FN, l’électorat décide… et vote pour une bonne part FN. Est-ce qu’une droite appelant à voter à gauche au second tour pour contrer le FN aurait été mieux entendu ? Bien sûr que non.

Au second tour une part de l’électorat de gauche a voté FN

Dans les duels droite-FN, c’est tout aussi incontestable que le premier point, une part presque aussi importante de l’électorat de gauche a voté FN. Ce qui peut en surprendre plus d’un vu les consignes données par ma gauche : il vaut mieux voter droite que blanc, or une partie de cet électorat préfère voter FN que blanc !!!

Le FN n’est ni de droite ni de gauche

Le FN joue de son refus d’alliance avec quiconque, et la coquille politiquement vide du « Front républicain » valide ce sentiment que le FN n’est ni de droite ni de gauche ! Comme les Verts du temps de Waechter. En conséquence contre la droite qu’ils vomissent, certains électeurs de gauche préfèrent dire leur rage en votant FN au second tour !

La comparaison par rapport à 2004

En 2004 il y a eu des triangulaires que la droite pensa éliminer en mettant la barre du maintien au second tour très haut ! Entre les deux tours, dans de tels cas le FN avait perdu 1% ! Comme à Moissac en 2004 ! Pour les duels les gains avaient été bien moindres. Depuis 2004 nous avons changé de contexte sur ce point.

Et les abstentionnistes ?

Là aussi je me retrouve totalement d’accord avec l’analyse. Au second tour l’abstention n’a pas baissé et fait ainsi monter le score FN d’un électorat plus mobilisé.  Il y a une progression des blancs et des exprimés. Des blancs qui viennent d’une part de l’électorat de gauche ou de la droite du premier tour et qui au second s’est déplacé sans choisir, des blancs qui confirment donc en retour la « réserve » de voix que le FN a récupéré au second tour.

Le cas de Brignoles

Le maire communiste de Brignoles dans le Var est effondré. Pour 5 voix il est battu et il a décidé de faire appel. Il y a malheureusement un fossé entre son analyse locale et l’analyse globale. Le maire, le nez dans le guidon, cherche des explications locales qui ont un moindre effet ! L’originalité tient au fait que depuis le début le FN est puissant dans le département, que son électorat se généralise sur cette base solide, mais il se généralise comme ailleurs. L'analyse des circontances locales peut faire varier de 2 à 3% et c'est vrai c'est important pour l'obtention d'un élu. La victoire du FN braque les projecteurs sur sa commune car nous en restons à l’idée que dans une élection, l’essentiel, c’est d’être élu. Pour le FN ça n’a JAMAIS été l’essentiel, même si pour le financement du parti c’est important. J’espère bien sûr que sa plainte sera entendue, qu’on revotera dans son canton et qu’il l’emportera mais malheureusement la tendance de fond n’est pas celle-là. Pas question de jouer à l’épouvantail cher au PS et à l’UMP qui vont en appeler au vote utile, sans se rendre compte que pour beaucoup, le vote utile devient le vote FN. Sur ce blog un ami du nord de la France avait mis un commentaire sur l’évolution d’un FN qui sait prendre en compte la colère sociale. C'est ça qu'il faut entendre. Il reste à la gauche de redevenir la gauche comme à la droite de redevenir la droite pour sortir du piège, le FN contre TOUS. Que le PS n’ait plus comme obsession de gagner les présidentielles puis les législatives, mais de changer vraiment l’orientation du pays. Qu’il cesse de jouer les mesquins contre une droite aux abois, pour avancer clairement ses options. L’annonce du programme ne me semble pas à la hauteur mais je peux me tromper. Que « l’autre gauche » devienne un force autonome, dynamique jusqu’à abandonner le jeu des crocs en jambe… et non pas un tas de miettes soumis aux risques des tempêtes. Je ne prétends à rien car je sais, pour avoir participé à diverses luttes, qu’il est plus difficile de faire que de dire mais le droit de dire, chacun à notre place, peut éventuellement ouvrir quelques portes.

6-04-2011 Jean-Paul Damaggio

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 10:24

 

En Tarn-et-Garonne le FN n’était présent au second tour que dans un canton, comme en 2004, le canton de Moissac. Comme en 2004 il était opposé au même radical de gauche, vice-président du Conseil général, Monsieur Empociello, mais il y avait alors une triangulaire.

Etudions d’abord les résultats en voix du second tour : le FN passe de 652 voix (24,37%) à 1038 (37,62%). Quelles étaient les réserves de voix du FN qui font qu’il double presque son score ? (phénomène qui est national) Un candidat CNI 73 voix et un candidat UMP 403 voix. Si on suppose l’impossible, c’est-à-dire que toutes les voix des deux candidats se sont reportées sur le FN soit 476 voix on arrive à un total général de 1128 voix soit 90 voix de plus que le score. Sauf que le nombre de votants a fortement augmenté en passant de 2748 à 2968 (220 en plus) une attitude surprenante puisqu’il était évident que le sortant serait réélu. Bien sûr le nombre de blancs a aussi augmenté et pouvait venir du camp d’EELV (222 voix), du FdeG (203) comme de celui de la droite : les blancs passent de 73 à 209.

Il semble normal de penser que l’électeur nouveau du second tour est faiblement parmi les blancs. Entre une centaine de blancs et deux cents venus au second tour on a environ 300 exprimés de plus. En passant de 1122 à 1721 Empociello récupère presque 600 voix donc beaucoup plus que les deux électorats de gauche dont une partie a voté blanc.

En confrontant ces données, j’en déduis que le vote FN a récupéré des voix sur l’électorat de droite (premier problème) et sur les abstentionnistes (deuxième problème).

Avec le mode de scrutin éliminant les candidats en dessous de 12,5% des inscrits, dans des centaines de cantons, la droite a été absente le 27 mars et donc des électeurs de cette tendance ont fait, au second tour, un geste qu’ils risquent à présent de faire plus simplement au premier.

Les réserves de voix sont également nombreuses chez des abstentionnistes du premier tour qui, comme pour d’autres partis, se mobilisent quand ils constatent qu’ils peuvent gagner. Ce phénomène est nouveau car auparavant, au second tour, le FN augmentait peu, un électorat moins en quête de victoire que d’expression d’une exaspération.

En 2004 dans ce canton le FN passe de 16% (588 voix) au premier tour à 15,7% (600 voix) au second tour dans le cadre d’une triangulaire alors qu’une autre candidate ex-FN, Evelyne Dutertre avait fait 1% soit 37 voix au premier tour.

Empociello était donc déjà là avec au premier tour 1179 voix. Ajoutées à celles du candidat PCF (sans candidat Vert) soit 403 on arrive à 1582 voix, or là aussi il a beaucoup plus au second tour soit 1808 voix. Donc lui-même récupère par tradition (comme tous les candidats PRG) une part de l’électorat de droite.

Ce phénomène totalement nouveau se vérifie en Lot et Garonne où il y avait deux candidats au second tour et est national… comme tout ce qui touche le FN !

Dans l’évolution du FN, nous sommes donc face à plusieurs questions qui concernent à mon sens, beaucoup plus les électeurs de TOUS les partis, que les dirigeants :

- le sens de la nuance démocratique doit-il exister ? UMP, PS, Centre, FN, tous les mêmes disent certains, comme le FN dit : UMP-PS-Centre-PCF-Ecolos-Extrême-gauche, tous les mêmes ?

- le sens des frontières (le national) mérite-t-il enfin une révision à gauche ?

- la forme FN de Marine Le Pen est-ce seulement une forme nouvelle ? Nous avons connu en Midi-Pyrénées la présence de Louis Aliot qui en 2004 a tenté déjà de tester cette évolution qui alla jusqu’à proposer un logo régional au FN.

 

Concernant les autorités elles peuvent prendre rapidement des mesures techniques... qu'elles ne prendront pas :

- revenir au seuil de 10% des votants pour se maintenir pour les futures élections territoriales.

- abolir la notion « d’exprimés » qui efface le vote blanc et encourage l’abstention. Qui sait qu’il y a eu au second tour 7% de blancs ? Les blancs sont des exprimés dont tous les pourcentages doivent se compter par rapport aux inscrits ou aux votants.

- instaurer partout une dose de proportionnelle qui aura comme conséquence de faire élire des candidats FN mais encouragera un autre électorat à gauche.

- obliger tout candidat à avoir au moins une réunion publique annoncée sur les panneaux électoraux pour imposer un minimum de démocratie à la campagne électorale. Je sais que l’électorat FN vote sans se soucier du candidat et qu’une réunion publique changera peu de choses mais les candidats y réfléchiront à deux fois s’ils savent qu’ils doivent argumenter.

 

Il s’agit de propositions minuscules mais parfois le sens politique se loge dans les détails. Un sens qui doit prendre fortement en compte, à gauche comme à droite, les dernières évolutions qui ne sont pas des sondages mais des résultats électoraux. Les médias répètent que l’actualité internationale a obscurci l’élection alors qu’en pleine campagne des cantonales un fort débat a eu lieu… sur un sondage concernant la présidentielle !

29-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 15:06

SarKo marianne

Seuls les tacticiens politiques parlent du FN les tristes soirs d’élections. Front républicain ou pas, poussée ou pas du FN, élus ou pas pour ce parti etc. La priorité devient alors l’analyse circonstancielle d’un phénomène pourtant aussi vieux que Pétain l’était en 1940 ! Et plus les commentateurs de la soupe électorale s’échinent et plus le FN rigole. Je dis « soupe » car en effet dans le produit du 27 mars comme dans celui du 21 avril il y a de tout, comme dans une soupe qui se respecte, mais vu mon admiration pour ce plat, je devrais préciser : une soupe rance.

Je ne présente aujourd’hui qu’un phénomène en commentant l’image que je propose. Quels rapports entre les Unes de Marianne et la question du FN ? Cet hebdo est un adversaire déclaré du FN, un adversaire aux raisons diverses que je ne vais pas commenter, donc pourquoi le placer ici, au centre de cette drôle d’exclamation : Le FN n’est pas une question électorale ! ?

Les multiples Unes sur Sarkozy nous rappellent qu’il faudrait faire tourner le manège de la politique autour du président de la république, qui en serait l’axe de rotation. D’ailleurs deux journalistes de cet hebdo viennent de produire un nouveau livre sur Sarlozy comme le directeur de Médiapart et comme tant d’autres. Pourquoi les Unes de Marianne ne reprendraient pas au fil des jours des figures du peuple ? Pourquoi le manège de la politique ne tourne avec comme axe, les citoyens, les présidents ne devenant alors que des effets secondaires, faciles à éjecter par la force centrifuge, en augmentant la vitesse de rotation (on appelle ça une révolution).

Oui mais voilà, avec Sarkozy au centre, ça fait vendre !!! De plus en plus, pour contester le système il faudrait d’abord l’avaliser !!! Que faire, les Français aiment surtout l’élection présidentielle ! Mais on ne leur parle que de ça, alors qu’il n’y a de gouvernement possible qu’avec l’accord de l’Assemblée nationale !

Prendre Sarkozy ou tout autre président, comme bouc émissaire, c’est faire le jeu du FN ! Se complaire dans le présidentialisme à la française conduit inexorablement à l’idéologie du sauveur suprême car l’effet, par la capillarité descend jusqu’au sol : tel président de Conseil général est présenté, se présente, et s’admire lui-même en sauveur des citoyens. La république sociale c’est quand on explique aux citoyens qu’ils ne se sauveront que par eux-mêmes, par leurs actions, leurs joies, leurs rêves, leurs luttes. A tenter de les changer en cireurs de pompes, alors le boomerang revient en pleine figure du système.

Oui le FN existe surtout par sa force électorale, mais elle en est l’effet et non la cause. Depuis des années je prétends qu’en sortant du chapeau le soir d’un premier tour « le front républicain » pour le vanter ou le dénoncer, on traite l’effet en oubliant la cause !

Plus on répètera entre deux tours « Tous contre le FN » et plus les ELECTEURS du FN (qui sont majeurs et ça ne les excuse pas) s’en félicitent ! Parfois des esprits simplistes font le parallèle entre deux « forces protestataires », le poids hier du PCF et celui aujourd’hui du FN. L’idiotie sur ce terrain n’a pas de limites. Le PCF depuis 1936 s’est inscrit dans des stratégies d’alliance et a assumé des milliers de gestions municipales avec, inévitablement, d’autres forces politiques. L’extrême-droite se distingue toujours par ce slogan : « Seuls contre tous ». Le retour circonstanciel du « front républicain », conforte le FN dans son isolement qui lui sert de fond de commerce auprès des citoyens.

Le FN pousse donc jusqu’à l’extrême (c’est sa fonction) le discours du sauveur suprême et ce faisant il se fond dans le paysage politique GLOBAL. Le danger que représente son succès ne tient donc pas dans son strict score électoral, mais dans ce qu’il révèle de profond. Le seul courage pour Marianne (je prends cet exemple car je lis ce journal, d’autres hebdos ou quotidiens font pareil !) consiste donc à replacer au centre du monde le peuple en luttes, y compris celui qui pense juste de voter FN ! L’appel au terme « citoyen » qui aurait fait sourire pendant les années 70, est revenu en force avec les années 90, et il reste un habillage. Le cas de Chévènement en fut une caricature : il créa un Mouvement des Citoyens pour révéler ses talents de sauveur suprême !

La contradiction est immense. Elle est la même que celle qui conduit un hebdo, pour des raisons commerciales, à combattre Sarko en le plaçant au centre…

Je ne méconnais pas les pouvoirs de notre super-président, mais si nous sommes démocrates nous n’oublions jamais qu’il n’a que les pouvoirs qui lui sont confiés, donc tournons nos regards du côté de ceux qui n’ont pas de visages, et croient s’en donner un à travers les idoles.

Si on a en tête cet élément et tant d’autres de la vie politique globale, alors on peut utiliser les résultats électoraux pour analyser sans culpabilisations déplacées, l’évolution du monde et de la France, le phénomène n’ayant d’originalité chez nous que celles justement apportées par Pétain. Pour le reste Berlusconi rime avec Mussolini et chaque pays aujourd’hui connaît ses propres régressions démocratiques. Ecouter les mesquineries de dizaines de personnages politiques un soir d’élection, face à une crise politique très profonde, je l’écris avec un peu de rage au cœur, c’est, comme les Unes que je présente de Marianne, à vomir ! 28-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 13:47

 Les résultats

Pour la première fois, en Midi-Pyrénées, ce n’est pas en Tarn et Garonne que le FN fait la course en tête mais dans le Tarn (17,38) puis la Haute-Garonne (17,22). Avec un score de 14,28% le Tarn-et-Garonne passe même en dessous de la moyenne nationale ! N’en tirons pas cependant de leçons trop hâtives car il s’agit d’une cantonale qui concerne seulement la moitié du département. D’ailleurs comparons de 2004 à 2011 et nous constaterons les mêmes phénomènes qu’ailleurs. Même en présentant sa compagne Claude Michel passe à Moissac de 16% à 24% et il est le seul à pouvoir se maintenir dans son département. J’avoue que je n’avais pas vu passer la modification du système de scrutin qui a mis la barre à 12,5% des inscrits pour pouvoir se maintenir, modification qui confirme que cette élection était surtout une mise en jambe pour celles de 2014 où là par contre j’avais pointé cette barrière qui a plus éliminé l’UMP… que le FN.

Pour Valence d’Agen qui était le second score en 2004 nous passons de 13,4 % à 20 % ! Chez le bras droit de Baylet, Massip de Montpezat, le score de la compagne de Claude Michel était de 13,4% mais cette fois il n’y avait personne. La hiérarchie continue d’être respectée avec le troisième : Montauban I passe de 13,1% à 19,7%, le suivant étant le canton de Montauban 6 qui passe de 12,7 à 13,5. Grisolles est cependant venu bousculer cet ordre avec 17,1% pour Magnani contre seulement 12,3% en 2004. Le FN retrouve là le score de 1998. Castelsarrasin bouscule aussi l’ordre de 2004 puisque le FN y passe de 11,7 à 17,8 alors qu’à Caussade, malgré la multiplicité des candidatures, le FN passe de 10% à 12%.

Les surprises les plus phénoménales viennent en fait des tranquilles cantons de Lafrançaise où le score passe de 8 à 17% et de Monclar de Quercy où le score passe de même de 8 à 16,5%.

Il existe cependant deux cantons où le score reste inférieur à 10 % : 9% à Lauzerte et Montaigu.

 

Les commentaires

Ces résultats démontrent que s’il y a eu une poussée FN, elle s’appuie pour l’essentiel sur un phénomène qui date des années 90 ce qui tend à démontrer que toute analyse simpliste qui ferait uniquement le lien avec la politique de Sarkozy est un leurre. Après Mitterrand, Chirac la déception d’électeurs est seulement montée d’un cran depuis 2007. Quelle déception ? Déception de la politique ? Déception provoquée par la crise ? Beaucoup parlent d’un vote de « mauvaise humeur » mais il s’agirait alors d’une humeur profonde vu sa durée ! La capacité du FN repose sur l’art d’additionner les mécontentements. Bien sûr le rejet de l’autre fonctionne à plein mais le racisme m’apparaît seulement occasionnellement comme un vecteur fort : le fond de commerce c’est ce que Le Pen appelait en 1984 « la bande des quatre» et qui est devenu l’UMPS. Le FN apparaît comme le seul parti qui ne court pas après des « postes ». Avoir ou ne pas avoir d’élus lui importe peu (même si financièrement comme les autres forces politiques il a besoin des indemnités) donc il ne se soucie pas des alliances.

En conséquence quand la gauche dit et répète : « c’est la faute à Sarkozy », ce n’est pas là une façon de se démarquer de l’UMP qui puisse convaincre qui que ce soit. Sarkozy comme il a cru limiter le pouvoir du FN avec la barre des 12,5% des inscrits, a cru le limiter en reprenant certains thèmes et dans les deux cas, il s’est planté. Le PS se plante tout autant en refusant de parler clairement au nom de stratégies à courte vue.

Marine Le Pen a souhaité répéter que 15% c’est le score global mais que les candidats eux-mêmes ont fait 19%. Aussitôt les commentateurs ont indiqué que là où il n’y avait pas le FN c’était sans nul doute des endroits aux faibles scores donc que le 19% était exagéré. Nous avons l’exemple du canton de Montpezat où il n’y avait personne mais où le score avait été fort. Il ne sert à rien d’ergoter : pour une présidentielle le score du FN est bien aujourd’hui à 20% comme l’ont indiqué plusieurs sondages et ce score est multiple, divers ce qui rend sa dénonciation plus difficile. Avant de crier tous azimuts, qui veut vraiment réfléchir ? Avant de chercher la meilleure formule pour permettre l’élection d’un tel ou d’un tel qui veut faire l’état des lieux de notre démocratie ?

Cet article ouvre une série de quelques autres après un voyage que je viens de faire à Perpignan. 24-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 12:24

Depuis 25 ans j’étudie, à partir du cas rural du Tarn et Garonne, l’évolution du score électoral du Front national. Sur ce parti que peut-on d’ailleurs étudier d’autre ?

Depuis le début l’analyse des hommes politiques se limite à ce constat : voilà un vote éphémère. De l’éphémère qui dure, d’où l’analyse de substitution : à la disparition de Le Pen ce parti tombera dans l’oubli. Caramba : non seulement Le Pen assure la succession de sa fille mais il le fait sans heurts ! Tout parti politique tangue quand il faut en changer le dirigeant mais pas le Front national qui sait tirer les leçons de son histoire. La scission Bruno Mègret avait été le coup le plus dur enregistré par le FN mais le MNR n’ayant pas pu percer, le FN a repris le flambeau de la représentation unique de l’extrême-droite.

Voilà que pour la première fois de l’histoire, les sondages placent Marine Le Pen en tête de l’élection présidentielle et les réactions de la classe politique continuent d’être au ras des pâquerettes. Pour aujourd’hui j’en retiens deux.

Pour le PS, son porte-parole Benoît Hamon ose taper en touche ! Sarkozy ne récolterait que ce qu’il a semé ! Au moment où le cas de la Fédération PS des Bouches du Rhône vient nous rappeler que ce parti traîne quelques casseroles qui font le jeu du FN ! Le vote FN sanctionne en réalité les échecs passés de la gauche et les échecs actuels de la droite. On ne peut me répondre que face aux fantasmes qui hantent l’électorat frontiste il n’existe aucune politique possible. Voilà un débat qui mériterait un approfondissement.

Je préfère pour le moment en arriver à la deuxième réaction, celle de Jean-Luc Mélenchon, qui m’est apparue totalement sidérante.

D’une part, il dénie aux sondages toute valeur en révélant qu’il en connaît un qui place le père noël en tête. Dans le cadre d’une élection présidentielle (donc sur un très vaste électorat unique) et par rapport à des partis en place, je suis prêt à prouver que les sondages témoignent d’une réalité sérieuse. Et de toute façon, même sans sondage tout observateur comprend que la situation est totalement favorable à ce parti. Sarkozy avait réussi en 2007 à plomber les résultats de Le Pen mais s’il y a éphémère, c’est là, car tout un chacun savait qu’il ne pourrait pas solutionner les problèmes sociaux, et que le retour du bâton serait une remontée du FN à partir du moment où celui-ci a serré les rangs pour passer indemne la tempête. Quant à la gauche, a-t-elle pu arrêter la réforme des retraites ? La gauche, c’est aussi le mouvement syndical dont la déliquescence est pire encore que le mouvement politique ! De boutiques en chapelles, de courants en farces, d’égos en zéros, la gauche patauge et use de faux fuyants face à toutes les questions posées par la crise. Les désaccords au sein de la gauche sont naturels, inévitables, et même très sains dans une démocratie mais quand la tactique prend le pas sur la stratégie et tue dans l’œuf les débats clairs alors un politiquement correct se met en place qui rend l’ambiance boueuse.

Mais Jean-Luc Mélenchon, à ce déni de la réalité (la tendance en faveur du FN) en ajoute un autre encore pire : « Pourquoi voudriez-vous que la France soit le seul pays à vouloir un président fasciste ? » Marine Le Pen en tête de la présidentielle ce n’est pas Marine Le Pen présidente ! Et il ne sert à rien de dramatiser après avoir minimisé ! Les élections cantonales vont nous ramener à la réalité du FN : il se maintient au second tour chaque fois qu’il le peut faisant ainsi élire des candidats de gauche ravis. Il ne pratique pas la stratégie des alliances car il ne cherche pas à tout prix la victoire électorale. Avec le nouveau mode de scrutin des régionales en 2010 il a perdu des sièges comme il en perdra encore avec le mode de scrutin des conseillers territoriaux. Et pourtant, il est encore là ! Pas pour accéder au pouvoir mais pour pourrir la vie politique… déjà bien pourrie !

En réalité, ce nouveau coup de colère de Jean-Luc Mélenchon tient à une réalité toute simple : en tant que candidat Front de gauche à la présidentielle il voit venir l’appel au vote utile du premier tour qui va le ramener au 2% de Marie-George Buffet ! Exemple typique où face à un problème concret, un homme politique tente de prendre la tangente. Je suis prêt à dénoncer le « vote utile » mais à condition de ne pas transformer les sondages en guignols et le vote FN en épouvantail. Face au FN, j’ai publié en 2007 une brochure pour tirer quelques leçons du passé, c’est à cet effort que je vais à nouveau me consacrer.

6-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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