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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 21:00
Hebdo Al Ahram

Dans ce journal égyptien, le journaliste Yasser Moheb a rendu compte du Festival de Cannes et à ce moment là il fait une belle présentation du film Agora qui est à présent censuré dans son pays. Voici son commentaire :

« Comme de coutume, certaines perles cinématographiques ne s’avèrent à Cannes que hors compétition. La plus précieuse cette année reste le film espagnol Agora signé Alejandro Amenabar. De film en film, ce réalisateur prouve qu’il a réussi à se démarquer des autres réalisateurs et imposer son style. Remarqué pour les thrillers Ouvre les yeux et Les Autres, qui plongeaient les spectateurs dans un univers à la fois inquiétant et envoûtant, il revient cette année dans un tout autre genre. Agora est un drame historique se déroulant dans une Egypte ancienne sous domination romaine, secouée par la violente montée du christianisme au début de ce IVe siècle. C’est dans ce contexte que se bat la philosophe athée Hypatie d’Alexandrie — jouée par la talentueuse Rachel Weisz  — pour préserver la sagesse de l’ancien monde, menacée par la vindicte des chrétiens et réfugiée dans la grande Bibliothèque d’Alexandrie avec ses disciples. Mais alors que la colère gronde à l’extérieur des portes, deux d’entre eux se disputent le cœur de la jeune femme : Orestes et Davus, l’esclave de Hypatie, lequel est déchiré entre l’amour qu’il porte à sa maîtresse et la possibilité d’obtenir sa liberté s’il endosse la foi chrétienne. Le cinéaste le dit lui-même, qu’il a cherché à embrasser quelque chose d’immense en nous montrant ce qui nous rend tous semblables : le besoin de croire. Mais aussi de douter ! »

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 20:57

À propos de l’actuelle situation italienne :

LOMBARDIE, 1991 - 2010

 

De 1990 à 1992, nous avons, Jean Paul Damaggio et moi, initié et animé un bulletin destiné à l’échange de points de vue et à la réflexion dans la nébuleuse occitaniste : Tr’òc. Au lendemain des élections italiennes, il peut être intéressant de retrouver un article consacré à la Lombardie de 1991, accompagné de nos commentaires croisés au présent (ces commentaires sont en italique). L’article original était en occitan :

http://www.rene-merle.com/article.php3?id_article=116

On en trouvera ici la traduction.

 

Tr’òc n°9, septembre 1991

 

Lombardie

 

Les écoliers sont plus qu’étonnés devant les cartes américaines ou chinoises : Paris n’est plus au centre du monde, mais New-York ou Pékin. Ainsi, pour les doux rêveurs provençaux et languedociens d’une Europe des régions, l’Occitanie est au centre, sinon du monde, mais du moins de la C.E.E. Tant pis pour les Occitans qui se croient plus voisins du Pays Basque, de l’Océan, de Poitiers, de Paris ou de Lyon : l’Occitanie sera, à mi-chemin du grand axe Milan-Barcelone, ou elle ne sera pas.

 

[C’était l’époque où nombre d’occitanistes vilipendaient l’État-Nation, plaçaient leurs espérances dans l’Europe des régions et nous traitaient d’« hexagonaux », quitte à placer un nouveau drapeau sur une nouvelle patrie, née d’une histoire revisitée. Et pour cela cherchaient un nouvel amarrage transfrontalier : Catalogne, Italie du Nord. On peut mesurer aujourd’hui combien ce point de vue, qui pouvait alors apparaître celui d’une secte, non seulement a gagné de larges secteurs de l’opinion, par exemple des pans entiers de la social-démocratie et de l’éventail écologiste, mais encore est devenu doctrine quasi officielle des grands barons féodaux qui dirigent nos régions. R.M]

 

Mais si la réussite linguistique catalane fascine les occitanistes, la totalité de la situation catalane n’est guère évoquée dans les journaux occitanistes (nous attendons les avis des lecteurs de Tr’òc), et il ne semble pas, en dehors de la référence affective aux vallées occitanes, qu’existe un intérêt occitaniste pour le Levant de l’axe, où se produisit, dans les années 1950-1960, le « miracle » qui fit de l’Italie le cinquième Grand économique, ce Nord de l’Italie qui dans sa réussite économique se veut européen, et plus encore « Mittel-Europa ».

 

[Tant il est évident qu’aujourd’hui encore l’opinion française, conditionnée par les grands médias, au-delà des stéréotypes, ignore à peu près totalement ce qui se passe en Espagne et en Italie. R.M]

 

Nous parlerons une autre fois de « l’arc alpin » et de ses confins, vallées occitanes, val d’Aoste francoprovençal (où l’identité est une arme pour des communautés économiquement, démographiquement, culturellement menacées par l’appétit de Turin et de Milan), Sud Tyrol de langue allemande, qui regarde au Nord, Frioul (rhéto-romanche), bouleversé par la « modernité » italienne, Turin et Piémont surtout, à propos desquels quelques lecteurs pourraient en dire plus que moi. Un mot seulement ici sur les réponses à la crise italienne que génèrent Milan et la prospère Lombardie.

 

[sur le statut des langues minoritaires en Italie, cf. :

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Europe/italiedecret1991.htm]

 

L’Italie se cherche

 

Car à nouveau l’Italie se cherche : derrière son gouvernement sans envergure, socialiste et démocrate chrétien, et son président gesticulateur et provocateur [Francesco Cossiga], pointent deux ombres : celle d’un De Gaulle (et non pas un « Duce », car le MSI néo-fasciste n’a jamais été aussi bas) qui assurerait le passage de la Première à la Seconde République ; celle des inquiétantes forces occultes, économico-politiques, qui en fait gouvernent vraiment l’Italie, et qui ont su, y compris avec Gladio, la Loge P2, les attentats, les meurtres, empêcher des alternatives dont ne voulaient pas plus les États Unis et l’Allemagne que le Pape et la Mafia. Tout ceci s’avalait pour conjurer le péril communiste : « Turatevi il naso e votate DC ! », « Bouchez vous le nez, et votez démocratie chrétienne ! ».

Ainsi les Italiens acceptaient de payer le boom économique et la société de consommation par l’incapacité (ou la volonté) politique à régler les maux chroniques : partitocratie, défaillance des services publics et de la justice, généralisation d’une criminalité organisée déjà dominatrice dans le Sud, etc. La vie culturelle, une des plus ouvertes d’Europe, des moins encloses dans un nombrilisme à la française, se heurtait à une contradiction majeure : l’intelligentsia n’acceptait la modernisation que dans la distance prise avec le personnel politique qui l’assumait, celui de « l’Italietta » et avec les secteurs archaïques du pays.

Maintenant, avec la mutation du P.C.I en P.D.S réformiste, il n’est guère possible de parler de péril communiste. Le roi est né, et la D.C également. Du coup, les réponses à la crise, qui ne viennent pas d’un niveau national inefficace, mûrissent aux niveaux communal et régional, constitutionnellement déjà importants.

 

[Il est significatif que la dérive du P.C.I, aujourd’hui achevée par sa transformation en un parti vaguement centre gauche, le P.D., loin de le renforcer, l’a entraîné sur une pente de déclin qui apparaît irréversible. R.M]

 

Le rôle de la Lombardie

 

Dans ce cadre, Milan et la Lombardie ont une très grande place. Ils ont donné au personnel politique des noms majeurs, au pouvoir économique et aux médias des « décideurs » essentiels. Mais la vie politique lombarde engendre des phénomènes nouveaux qui méritent attention : c’est ici que sont nés des épisodes décisifs de l’histoire italienne, à côté du Piémont (matrice du Risorgimento, du mouvement ouvrier révolutionnaire, du fascisme, et du réformisme socialiste…).

Milan et la Lombardie sont d’autant plus caisse de résonance des problèmes nationaux que certains, comme la « malavita », le poids de la mafia, viennent du dehors, et du Sud, et trouvent ici de quoi se développer d’une façon « moderne » et « européenne », cependant que d’autres, comme la xénophobie et le racisme qui empoisonnent l’Italie entière avec l’arrivée des extra-comunautaires, des Nord Africains et des Africains noirs, libèrent au Nord la haine, jusqu’ici plus ou moins intériorisée, contre les « Terroni » (« bouseux ») (méridionaux) qui ont tant donné leur force de travail pour la croissance économique du Nord. Cette vague anti « étrangers » emporte même des fidèles traditionnels du mouvement syndical.

 

Les types de réponse

 

Trois types de réponses se développent, ouvertes ou fermées :

Sera peut-être réponse ouverte la proposition récente de quelques responsables PDS (ex PCI) de former un groupe unique des réformateurs (PSI, PSDI, PDS), à la commune de Milan, pour une « seconde reconstruction » de la cité (la première étant celle du boom économique des années 1950-1960). Si nous voulons l’unité des réformistes, où commencer, sinon à Milan, écrit U.Borghini, protagoniste de l’initiative. Il est clair que Milan serait ainsi laboratoire national d’une fusion à venir de l’ex PCI et des socialistes. Et qu’il serait aussi lieu de résistance, à valeur nationale, de ceux qui refusent la social-démocratisation du mouvement ouvrier.

 

[Ce processus n’a pas été tenté. C’est la fusion avec les éléments les plus présentables de la Démocratie Chrétienne qui a prévalu, avec le succès que l’on sait. Avis aux enthousiastes de l’unité avec Bayrou. R.M]

 

Réponse fermée : dans un contexte d’inefficacité relative des administrations socialistes et DC, et d’abord celle de la commune de Milan, il est banal d’entendre opposer à la crise urbaine, à l’insécurité, à la criminalité, au laisser-aller civique, au chômage, etc., qui seraient le fait des immigrants du dedans et du dehors, une apologie quasi officielle des vertus des institutions et de la population pour de bon milanaise et lombarde, civilisée et européenne. « Dôme connection » des humoristes, où tout marcherait très bien, à l’allemande si… Aux « Lumbard » de prendre encore plus les responsabilités.

Réponse, plus fermée encore : la Ligue lombarde au drapeau blanc à la croix lombarde rouge, recueille 20 % des voix. Les sondages lui donnent entre 25 et 30% pour les élections de 1992. Ligue autonomiste enracinée par son nom dans l’histoire et le souvenir de la Ligue lombarde médiévale (union des cités lombardes guelfes, avec le Pape, contre l’Empereur).

Sur un tempo de mazurca, « Lombardia », l’hymne officiel de la Ligue, commence ainsi : « La sorgiss sui bricch de cristall / L’acqua ciara che scorr in di vall »...

 

[Chaque année, Bossi et ses « chemises vertes » vont recueillier au pied de ces sommets enneigés l’eau claire du Pô naissant, et vont descendre la vallée, de ville en ville, jusqu’au delta, en consacrant à chaque étape l’eau sacrée de la « Padanie » ! . R.M »

 

Les occitanophones trouveront à ces parlers nord italiques un air de famille. Mais pour l’heure, la promotion du « Lumbard » n’est guère la visée de la Ligue. Ce n’est pas dans le dialecte, vivant encore et même en ville, que veut s’enraciner la Ligue. La diglossie est forte, et depuis que Manzoni, en balance entre italien et milanais pour écrire ses « Promessi sposi », choisit l’italien, le dialecte, sentimentalement accueilli, n’a jamais été vraiment revendiqué en Langue.

Une enquête sociologique récente montre que dans les électeurs de la Ligue, nombreux sont ceux qui votent pour la première fois, ils sont « tifosi » (supporteurs) du football, télédépendants, peu scolarisés. Mais la Ligue touche aussi artisans et patrons, et a des soutiens forts dans la bourgeoisie. Les ambitions de ce courant national-populiste de droite, qui bien sûr se dit apolitique, est de rassembler les déçus de la D.C et de la Gauche, prolétaires et bourgeois, paysans et urbains, dans un « qualunquisme » (poujadisme à l’italienne) revivifié par le sentiment « national »lombard.

Le sénateur Bossi, chef historique de la Ligue, appelle au refus de l’impôt par les Lombards : « Noi Lumbard, cosi ricchi, cosi sfruttati » (« Nous Lombards, si riches, et si exploités »…). Unie dans la Ligue Nord avec les Ligues sœurs de Piémont et de Vénétie, la Ligue lombarde prépare la république du Nord, dont la capitale sera Mantoue, la cité la plus riche d’Italie pour le revenu par tête.

Ainsi le Nord riche et productif sera séparé du Sud assisté et mafieux. La Ligue Nord prépare sa banque, avec des milliers d’actionnaires espérés dans les milieux de l’industrie et de l’artisanat : institut de crédit géré selon des critères autonomistes « per la gente che è stufa du Roma ». Avec le soutien de secteurs troubles (télé, presse populaire, porno), la Ligue a sa radio, prépare sa télé.

 

[Il y a presque 20 ans, nous attirions l’attention sur ce phénomène que bien des observateurs français rangeaient seulement au rayon des mouvements régionalistes poussiéreux et folkloriques. Il est évident aujourd’hui que, à la différence du « bouffon » Berlusconi qui surfe sur une opinion dépolitisée et gavée de télé aux ordres, Bossi et la Ligue ont réalisé une vraie percée politique, avec une analyse et un projet dont ils n’ont pas déviés. Leur enracinement interclassiste vient récemment de faire basculer une bonne partie du vote ouvrier du Nord de leur côté. Ainsi Berlusconi est flanqué de deux Droites bien différentes : d’un côté les ex-néo fascistes, reconvertis dans une droite classique et respectable, de l’autre ce très inquiétant phénomène politique sans véritable équivalent en Europe. R.M]

 

Une affaire à suivre pour les tenants de l’axe Barcelone-Milan.

 

René MERLE

 

[Cet article m’avait marqué par l’articulation histoire/actualité, culture/politique et cette démarche, qui avait pu éclairer avant d’autres le tournant de l’Italie de 1990, continue d’être féconde, pour réfléchir aux deux histoires de la France et de l’Italie. Oui, Bossi a su jouer en fin politique entre le possible et le souhaitable. Il a su tenir ses positions malgré ses compromis avec Berlusconi et il a su convaincre moins par les médias chers au grand Silvio, que par l’action à la base. Et l’article a su également articuler le vide que laissait le PCI – un vide devenu précipice – et les réponses négatives qui germèrent sur ce néant. La phrase est connue : la politique a horreur du vide, en conséquence la responsabilité de chaque organisation est à la fois une responsabilité vis-à-vis d’elle-même, et vis-à-vis de l’histoire globale. Ainsi l’Italie qui lutte – et elle est toujours là – se retrouve politiquement sans appui. Pour une théorie de l’alternative le va et vient Paris-Rome, Marseille-Milan, Turin-Lyon me semble plus formateur que jamais. J-P. D.]

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 16:49

Les amis québécois à qui il arrive de lire ce blog, sont en droit de penser que ce titre ne les concerne pas or ils savent, comme des millions de gens à travers le monde, ce que ça signifie d’organiser une réunion associative : réserver la salle, trouver une sono, faire circuler l’information (on emploie de plus en plus flyers pour le mot tract), contacter les invités, passer à la radio, pfrévenir la presse, installer les chaises, combien d'heures de bénévolat au total ? Et cet article est d’abord à la gloire des organisateurs courageux de ce débat sur la LGV.

LGV pour ligne à grande vitesse, c’est discuter des transports collectifs et ça aussi c’est un débat vieux comme le monde.

Quant à la référence à Valence d’Agen, là c’est plus dur à saisir. Disons pour être bref que les élites locales sont au cœur de la promotion de la LGV alors que la réunion avait pour fonction d’en démontrer l’absurdité !

Au total, environ 180 personnes ont répondu à l’appel lancé, et elles n’ont pas été déçues du voyage. Sans vouloir minimiser les autres interventions, je vais ici attirer l’attention sur le dernier intervenant, Monsieur Faucon-Lambert, président de la communauté des communes du Val d’Albret. Il a rappelé, sans langue de bois, plusieurs points de vue qui ont été répétés tout au long de la soirée :

- pour lui, pas question de discuter du meilleur tracé, il ne veut pas de tracé du tout, il ne veut pas de LGV. Traduction honteuse dans le compte-rendu du Petit Journal[1] : «Ce n’est pas la LGV qui est en cause mais son tracé » !!! Pour les organisateurs : « Ce n’est pas le TGV qui est en cause mais le principe de la LGV ».

- pour lui, pas question de cacher la responsabilité des hommes politiques derrière le paravent de RFF car cette LGV, qui en a fait la commande à RFF ? Les responsables des Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées avec le Ministère des Transports. Traduction dans le Petit Journal : pas de référence aux politiques. J’ai relevé ce point dans le petit livre que j’ai réalisé car il était superbement présenté dans le journal du Val d’Albret que nous avons ramené de la manifestation de Nérac.

 

Monsieur Faucon-Lambert parle clair : il est un élu qui a découvert que cette LGV n’a pas de raison d’être et il a décidé de faire connaître ses arguments. Pas question pour autant de rejeter les élus favorables au projet : il s’agit d’abord de développer l’information qu’ils n’ont pas eue, et beaucoup peuvent alors basculer vers le refus de la LGV.

 

Le point crucial qui prouve que le projet est construit sur des sables mouvants s’appelle financement et privatisation. Les deux termes vont ensemble quand on parle de LGV. Les collectivités territoriales sont contraintes de financer et le financement tombe dans l’escarcelle du groupe privé Vinci qui, pour Bordeaux-Tours, a obtenu la concession de la ligne. Sur les deux plans, les pro-LGV font fausse route (ou faux rail). A transports publics, fonds publics ! Or, avec la LGV des fonds publics vont alimenter les géants du BTP et demain, à l’heure du fonctionnement, il faudra en plus socialiser les pertes pendant que Vinci et ses amis continueront de privatiser les bénéfices.

 

Nos grands moyens d’information devraient organiser un débat télévisé entre Alain Rousset et Bernard Faucon-Lambert pour que chacun se rendre compte de la nature des arguments. En étant du côté des élus, Monsieur Faucon-Lambert est bien placé pour reconnaître que les caisses sont vides et il peut s’exclamer sans hésiter : « Mais avec quoi on va payer ! » La machine LGV a été lancée pour le bonheur des géants du BTP, les élus peuvent encore l’arrêter si un rapport des forces est mis en place grâce à l’action des associations. Mais si la machine ne s’arrête pas, « quels sont les recours ? » a demandé un participant. Cette question court dans les têtes : la manifestation (et celle à Montauban du 24 avril se doit de rassembler autant qu’à Castelsarrasin), la votation citoyenne, le recours juridique. Avec l’association d’élus du Lot et Garonne, qui peut accueillir tous les élus de la région qui le souhaitent, une contre-étude a été lancée pour tenter d’ici l’enquête d’utilité publique de trouver des arguments contre la LGV. Des recours juridiques se préparent. L’action continue et aucun apport n’est négligeable. A la réunion, nous saluons le témoignage d’un président d’association du Lot et Garonne qui a rappelé les dégâts humains de la LGV, et l’association Tous Ensemble pour les Gares, dont les luttes déjà anciennes rejoignent celles en faveur de la rénovation des lignes existantes que souhaitent les organisateurs dont je rappelle que le blog et le site sont en référence parmi la liste des liens de ce blog. Des Tarn-et-Garonnais iront jusqu’à Strasbourg pour, unis avec des militants d’Italie, France et Espagne, donner leur avis au Parlement européen.

15-04-2010 Jean-Paul Damaggio



[1] Le 15 avril Le Petit Journal a rendu compte du débat sous ce titre : Les associations expliquent leur opposition au tracé de la LGV. Des arguments présentés pendant le débat ont bien été repris mais en les enfermant dans l’opposition au tracé qui n’était pas le sujet ! Pour le financement qui est évoqué avec une erreur, redonnons les chiffres du T et G, résolution du Conseil général du 17 novembre 2008 : 6,6 millions pour Bordeaux-Tours, 18,1 millions pour Bordeaux-Toulouse, 500 000 euros pour Sud-Gironde-Espagne. La photo permet de vérifier l’ampleur du public présent.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 22:33

Sur ce blog, nous sommes des défenseurs acharnés de la philosophe Hipathie qui a donné lieu à un film grand public d’un Chilien-Espagnol, Amenabar.

Ce film, Agora, qui se passe à Alexandrie, aurait dû au contraire enthousiasmer l’Egypte puisqu’il met en vedette la célèbre ville qui joua un rôle si crucial dans l’histoire du monde. Mille six ans après avoir été écartelée puis brûlée par les autorités religieuses, Hipathie subit encore la haine des pouvoirs. Le film « insulte la religion » dit la censure du pays qui a connu le cinéma de Youssef Chahine ! Après un vent de réprobation, Sayyed Khattab, le directeur de la censure, a indiqué que le film n’a pas été projeté car personne ne l’a demandé !

Et la demande de censure serait venue non des islamistes (les religieux fanatiques qui assassinent l’intelligence font écho au fanatisme des extrémistes musulmans) mais des Coptes, la minorité chrétienne, vu que ce sont des chrétiens qui ont massacré Hipathie.

Les autorités musulmanes ont donc répondu : « Ce qui est un blasphème pour la chrétienté est aussi une insulte pour l’islam. »

Hipathie, nous te défendrons d’autant plus ! 14-04-2010 JPD

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 22:30

Grâce à l’heureuse initiative de la Bibliothèque Léon Cladel de Moissac, la Fête des Art se complète cette année, le 17 et le 18 avril, de la présence du livre et avec une splendide organisation à laquelle les Editions La Brochure ont été heureuses de pouvoir s’associer. Vous pourrez donc nous retrouver à notre stand avec nos dernières parutions et le dimanche de 15 h 30 à 16 h Jean-Paul Damaggio se propose de faire revivre deux personnages de Moissac, Jean Bousquet grâce à un texte de Victor Hugo et Léon Cladel grâce à une nouvelle sur un farinier de la ville. Il en profitera pour glisser un mot sur Slimane Azem, trois personnages qui sont édités par nos soins.

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 22:09

 

 

Cet article de La Dépêche m'avait échappé pour des raisons expliquées suite à un commentaire d'un article précédent.

 

C'est avec intérêt que je l'offre aux lecteurs de ce blog qui comprendront mieux l'opposition entre deux conceptions du refus de la LGV : ceux qui la veulent dans le jardin du voisin... et ceux qui argumentent pour montrer qu'elle est INUTILE. Je constate que la lutte "non à la LGV oui aux lignes existantes", celle que je défends, fait quelques progrès mais la photo qui accompagne l'article et qui était celle de la banderole en tête de manif donne surtout la tonalité du "non au tracé". La prochaine manifestation organisée à Montauban par les collectifs val de garonne et lomagne, avec le soutien des associations du Lot et Garonne et des opposants à la ligne Bordeaux-Hendaye, le 24 avril, s'en tiendra à "Non à la LGV oui au à l'amélioration des lignes existantes".JPD 

 

 

 

Publié le 11/04/2010 10:04 | LaDepeche.fr

 

Grisolles. Les opposants au tracé LGV pique-niquent

 

Le collectif « Union pour la sauvegarde des villages » a convié les opposants au tracé actuel de la ligne à grande vitesse (LGV) ce samedi 10 avril. Près de 120 participants se sont rassemblés sous la halle de Grisolles pour manifester leur opposition et soutenir un projet au plus près de l'autoroute. De nombreuses associations étaient représentées : Longue Vie à Grisolles, Non à la ligne LGV de Lacourt-Montbeton, Sauvegarde de Castelnau d'Estretefons, Défense de la vallée de la Save, Cadre de Vie de Campsas-Canals-Fabas. Sauvegarde de Benis… L'on notait la présence d'élus de nombreuses communes dont les maires de Grisolles et Pompignan, et l'adjoint au maire d'Ondes, chargé de l'environnement de la communauté de communes Save et Garonne, le délégué des Verts de Grisolles était aussi présent.

 

Les nombreux panneaux montraient la diversité des oppositions : « Cadeau au BTP », « Le grand gaspillage », « Non à la LGV oui aux lignes existantes », « Le silence est mort », « Pour t'endormir, compte les wagons », « Ni ici ni ailleurs ».

 

Les manifestants ont traversé Grisollles en cortège pour rejoindre le parking de la gare, puis faire un pique-nique sur le bord du canal.

 

Cette journée d'opposition peut se résumer par cette simple phrase de Mme Ferrero de Pompignan : « Je ne veux pas que le TGV passe à côté de ma maison ».

 

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 11:07

  

Le gros titre en Une ne peut plus nous surprendre : « Le tracé du TGV s’accélère ». Comme si le TGV avait un tracé… Il s’agit d’utiliser la référence au TGV pour rendre évident le projet de LGV alors qu’il n’y a rien d’automatique entre les deux, comme nous le savons depuis le début de ce train.

Quatre articles à l’intérieur : la parole à RFF, au maire de Pompignan, les avantages du fuseau D (qui va être retenu) et un article général.

Nous sommes heureux d’apprendre que « RFF a été obligé de revoir sa copie. Le propriétaire du réseau français a dû inclure dans ses études complémentaires les propositions des associations locales. » Or le raccordement à Lespinasse proposée par des associations est refusé et dans l’ensemble, il est reconnu qu’on revient au point de départ ! Pour le seul sujet crucial, le choix de la gare, nous savons que Montbartier est écarté au profit de Bressols et qu’à Pompignan il y aura un tunnel.

Le président de RFF indique au sujet des pierres d’achoppement :

« Sans conteste, l’insertion très compliquée du tracé entre Lacourt et Montbeton. C’est aussi, au sud de Saint-Rustice, la traversée par un seul pont de la RN20, du canal, de la voie actuelle. Les craintes de la maire de Saint-Rustice sont légitimes. C’est également le choix de l’emplacement de la gare au sud de Montauban, à priori vers Bressols, mais aussi l’impact viticole entre Pompignan et Campsas. »

Les participants à la réunion de Montauban autour de la LGV peuvent constater que ce compte-rendu correspond à celui entendu de la bouche d’un maire qui participa à la présentation faite par RFF.

 

Cette double page du journal révèle cependant trois surprises :

- En photo, une partie de l’affiche de la manif de Nérac où on lit « Non aux lignes LGV, oui au TGV sur les lignes existantes » mais l’article en dessous ne dit rien de cette lutte…

- L’article en dessous nous apprend qu’il y a eu une manifestation samedi à grisolles, ce que la partie Tarn-et-Garonne du journal ne nous a jamais appris, une manifestation organisée par les associations du sud du Tarn-et-Garonne alors que le débat montalbanais organisé par les associations de l’ouest du Tarn-et-Garonne la veille… en présence d’un des responsables de la manif de Nérac n’a jamais été évoqué.

- et enfin, dernière surprise, nous ne savons rien de la réaction de Jean-Michel Baylet qui voit disparaître sa gare de Montbartier qui était surtout liée avec la variante A du projet.

 

Bref, quand on veut informer sur un sujet La Dépêche sait y mettre le paquet mais voilà, rien sur le fondement de cette ligne, et tout sur les à côtés. Le débat est ainsi dirigé vers une voie de garage. Le débat qui se tient le soir même à Valence d’Agen, salle Gipoulou, 20h 30, prend d’autant plus d’importance !

13-04-2010 Jean-Paul Damaggio

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 11:05

 

Au moment de la manifestation de Nérac le 6 mars 2010, j’ai distribué le financement Midi-Pyrénées de la LGV avec les données chiffrées pour chaque collectivité territoriale, et à cette occasion j’ai eu quelques éléments du financement Aquitaine en discutant avec quelques élus et en lisant quelques tracts. Par exemple Europe Ecologie indiquait 640 millions d’euros pour le Conseil régional Aquitaine. J’ai donc poursuivi mes recherches pour arriver à un tableau général ce qui m’a permis, à partir du cas du Tarn-et-Garonne, de comprendre que le financement est sous plusieurs formes car il y a Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux et Hendaye (ainsi les données affichées publiquement concernent parfois une seule partie). Ici je me propose de ne pas entrer dans le détail et de donner la version globale du protocole d’accord de 2008 qui était indispensable pour la première approche de la ligne (les sommes sont en valeur 2006).

En fait, si on fait le total, le Conseil régional Aquitaine devra verser 764 millions d’euros et non 640 comme je le croyais, tout comme celui de Midi-Pyrénées devra verser 540 et non 423 comme je l’avais indiqué, et comme l’indiqua ensuite Martin Malvy sur son blog à la date du 9 mars 2010. Il ne s’agissait pas de données fausses mais incomplètes !

Pour la Gironde avec le Conseil Général (302 millions), la communauté urbaine de Bordeaux (288 millions), il y a d’autres versements plus minimes donc j’en reste à la somme de 590 millions d’euros.

Les Landes qui menacent de ne pas payer, devraient débourser pour le Conseil Général 100 millions, et 25 millions pour Dax et Mont de Marsan soit un total de 200 millions d’euros.

Le Lot et Garonne, entre Conseil Général et Agen, nous arrivons à une somme de 120 millions d’euros.

Enfin les Pyrénées Atlantiques où nous savons que le débat est vif, le Conseil Général, Bayonne et Pau doivent apporter au pot commun : 426 millions d’euros. Pour obtenir le versement de Pau et celui de Tarbes en Midi-Pyrénées une ligne Pau-Dax serait mise à l’étude !

Quant au Conseil général de la Dordogne, il ne paie que pour Bordeaux Tours… soit 18 millions d’euros.

 

Donc pour la région Aquitaine, en comptant tout, nous sommes à un total de 2100 millions et non 1628 comme je l’avais indiqué sur le tract que j’avais distribué à Nérac. Tout comme en Midi-Pyrénées nous sommes à un total de 1481 millions et non 1162 comme je l’avais indiqué.

13-04-2010 Jean-Paul Damaggio

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 19:59

Wajdi MouawadParmi les 76 livres vendus cette semaine par nos éditions j’avoue un faible pour trois commandes d’origine très différentes (une librairie parisienne, une autre de Rennes et un Montalbanais) qui concernent le livre sur Wajdi Mouawad. Non que je le juge meilleur que les autres, mais tout simplement parce qu’il fait son chemin quasiment seul. D’où l’idée d’offrir ici en ce printemps qui revient, une autre page du livre, une page qui n’est pas sans rapport avec l’article suivant de ce blog sur un sujet dont certains penseront qu’il est devenu chez moi une obsession quand il s’agit seulement d’une aventure. JPD

squaw mot issu de l’algonquin

Et le rire alors ?

Spectateur se demande si toute cette aventure ne pourrait pas tenir dans un nez rouge de clown ! Il s’agirait d’un jeune couple follement amoureux, dont l’homme, après un spectacle d’un théâtre ambulant, irait jusqu’à voler le nez rouge du clown pour l’offrir à sa squaw qui avait tant ri. Leur amour, contrarié par les parents, ayant donné lieu à une naissance, la mère aurait glissé dans les langes du bébé, avant qu’on ne le lui vole, ce nez-souvenir, ce nez qui ensuite fut le seul lien de l’orphelin avec ses parents inconnus. L’enfant chercha un jour à retrouver sa mère, mais en vain, alors il se mit à rire à propos de rien, car n’ayant plus de cause, plus rien n’avait de sens. Et le non-sens serait devenu tel que l’homme pouvait être chanteur d’amour et tueur chaque jour. Et quand le procès du criminel verrait enfin le jour, avant de rendre son nez de clown, il aurait cette phrase : « Ce procès est un ennui ! Sans rythme et sans aucun sens du spectacle. Le spectacle, moi, c’est ma dignité. »

Par le rire aux multiples tiroirs s’agirait-il alors de mettre le spectacle à distance, celui dont Spectateur craint qu’il soit un non-sens ? Dans cette même histoire, la grand-mère dirait à sa petite fille, « apprends à lire à écrire et à compter » et la petite fille suivrait ce conseil, dont elle ferait bénéficier sa propre fille qui, devenue prof de maths, constaterait à un moment : « J’ai appris à écrire et à compter, à lire et à parler. Tout cela ne sert plus à rien. » Un grand retournement de plus ?

Loin de l’avenue « Arts des Amériques » serions-nous avec Wajdi - les évocations précédentes viennent d’Incendies - face à une question plus globale : « Et si le vernis culture n’était rien d’autre qu’un art d’oublier la vie ? » Dans la pièce Littoral, le chevalier joue celui qui tourne un film ridicule, comme dans Incendies le tueur est aussi un chanteur ridicule. Pour certains, le film serait l’écho de l’enfance chez Wilfrid. Pourquoi pas une remise en cause de la vie MISE en spectacle, quand, pour créer, tout doit être physiquement mis en œuvre pour que la vie SOIT spectacle ?

Pirandello indique : « Si nous souhaitons voir au théâtre, non pas une traduction plus ou moins fidèle, mais vraiment l’original, ce qui fera l’affaire n’est rien d’autre que la Commedia dell’arte : un schéma embryonnaire et la libre création de l’acteur. »

La méthode de Wajdi c’est aujourd’hui celle de la Commedia dell’arte, aussi bien vis à vis des acteurs, de lui-même, que de la création.

Et le rire alors ? Le 1er juillet 2009, Michel Arseneault rencontre Mouawad dans la ville qu’il a adoptée depuis trois ans, Toulouse, et constatant qu’il « portait même une chemise fleurie où s’entremêlaient pétales jaunâtres et rougeâtres », lui fait remarquer que c’était la première fois qu’il le voyait porter des couleurs aussi vives. Le journaliste ajoute : « Non sans ironie, j’ai hasardé un : « Y a quelque chose qui ne va pas ? » Le beau ténébreux a éclaté de rire. »[1] Puis, le journaliste conclut que Wajdi est « sûrement plus Québécois qu’il ne le pense » ! Et pourquoi pas alors : plus Américain, qu’il ne le pense ?  juillet 2009 J-P Damaggio


 



[1] Lactualité.com 2 juillet 2009, Pas de vacances pour Monsieur Mouawad.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 19:56

    pigeon-en-colere.jpg          

Les concepteurs de la LGV pensaient quelle traversait des zones presque désertiques d’autant que des élus avaient indiqué qu’à part quelques inévitables récalcitrants qu’on calmerait avec une caisse de bouteilles de Ricard, tout irait comme sur des roulettes.

Or la LGV révèle des talents qui se fédèrent et qui lui doivent déjà une fière chandelle aussi ça serait presque triste si elle ne se faisait  pas (j’ai écrit presque). Les uns peuvent faire des films, d’autres des dessins, les unes chantent et d’autres font marcher la machine à calculer. Il  me semble qu’un talent peut s’ajouter aux autres étant entendu que dans le Sud-Ouest nous ne sommes pas en Beauce (les céréales ou rien). Chez nous c’est la polyculture assurée de la ruche au jardin.

Depuis ma première réunion sur la LGV à Angeville je suis passé par plusieurs phases successives : la curiosité, l’étonnement, la surprise, la colère, le désespoir, l’enthousiasme, l’écoeurement et je me demande s’il ne serait utile de mieux utiliser une des caractéristiques de cette première réunion : le rire. Il faut dire que ce jour là il y avait une guest star, le conseiller général du canton qui depuis a rayé de son calendrier toute réunion citoyenne sur la LGV. De plus, un des animateurs a su aussi user de la plaisanterie pour éveiller les consciences.

Tout ça pour une proposition concrète : ne serait-il pas possible de faire appel à des talents tournant autour du théâtre afin d’égayer les festivités de l’été. Un groupe d’une petite dizaine de personnes pourrait sans garantie de succès et de subventions, concevoir des sketchs où, jusqu’à une petite pièce sur le mode de la tragi-comédie. N’étant apte qu’à faire des propositions auxquelles je m’invite à participer, il ne reste plus qu’à trouver, de tous âges et de tout cœur, les personnes complémentaires pour la musique, les décors, les acteurs et actrices etc.

Cette idée m’est venue car plus je creuse le sujet et plus je découvre qu’il y a aussi matière à rigoler. J’écris aussi car je ne voudrais pas être accusé de sous-estimer le côté dramatique du projet. Cette idée s’est imposée à moi quand à la réunion de Montauban j’ai retrouvé l’homme de cette photo que je pensais Landais, qui est Landais mais habitant par chez nous. D’où le titre de la pièce possible : On n’est pas des pigeons !!!

Je sais que ce n’est pas une idée de tout repos mais personne ne nous oblige de l’étudier en grande vitesse car la ligne, on va l’avoir sur les bras des années.

Que les talents s’expriment. 10-04-2010 Jean-Paul Damaggio

 

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