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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 13:59

Repris de La Dépêche du midi

Conseil municipal hier soir

Dans le cadre des élections sénatoriales qui vont se dérouler le 28 septembre 2014, 78 grands électeurs vont voter pour les sénatoriales. Hier, les 45 délégués titulaires de droit c'est-à-dire tous les membres du Conseil ont élu hier les 33 délégués supplémentaires et 18 suppléants. Quatre listes étaient présentées : «Montauban en marche», «Rassemblement Montauban citoyenne», Montauban demain et Montauban Bleu Marine.

Sur la liste Montauban en marche, 27 délégués ont été élus : Jean-Pierre Leseul, Catherine Seguy, Denis Juguera, Jacqueline Lafon, Pierre Terme, Patricia Malou, Gérard Poujol, Nita Simon, Bernard Bertrand, Marie-Noëlle Martin, Pierre Loyer, Christine Bru, Bernard Bouton, Françoise Taine, Jean-Paul Gazagnes, Anne-Marie Ferrer, Georges Delsouc, Anne Barreau, Hervé Neumann, Marie-Emmanuelle Thomsen, James Simon, Francine Bournas, Jean-Louis Lurdes, Michèle Peignois, Michel Guillot, Viviane Gueraud, et Bruno Novarino.

Suppléants :Elisabeth Crantelle, Pierre Rouquette, Maryline Treacy, Marcel Pecou, Marie-Bernadette Soulié, Jean-Pierre Foissac, Marie-Chantal Danne, Michel Gabach, Josiane Si Belkacem, Claude Balard, Christiane Guinounet, Serge Kolton, Catherine Lestrade, Georges Audouy, Régine Rossato, Luc Bertacco.

Sur la liste Montauban Demain, 4 délégués ont été élus :

Jean-Louis Piccin, Pascale Garrigues, Christian Manric et Jacqueline Berrier.

Suppléants : Jean-Charles Bordaries et Liliane Morvan.

Sur la liste Rassemblement citoyenne 1 délégué a été élu : Marie Claude Bouyssi.

 

Sur la liste Montauban Bleu Marine 1 délégué a été élu : Thierry Lobre.

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 13:56
Les Editions La Brochure viennent d'occuper quelques minutes sur une télé du Sénégal grâce à l'auteur du livre
Histoire authentique de la Casamance
Voici un lien à voir (gain de temps aller à la) séquence mns 58
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:29

J'ai souhaité suivre une élection de délégués dans une commune : Saint Nicolas de La Grave, chez le maire conseiller général M. Capayrou où aux municipales deux listes s'opposèrent. Comme souvent, quand ensuite il faut passer à la gestion, tout se fait de manière consensuelle, y compris donc ce vote pour les grands électeurs. Une liste de cinq personnes et trois suppléants a donc été négociée par avance et élue à l'unanimité. Ce scrutin de liste sans panachage et avec parité ne laissait aucune chance à une candidature individuelle. Pour qui voteront les délégués ? Le vote étant secret et de toute façon les candidats ayant jusqu'au 18 septembre pour se déclarer, personne ne peut le savoir.

 Mais La Dépêche d'aujourd'hui publie un article sur la question en donnant le nombre de grands électeurs par commune. Sous la plume d'Alain Baute nous en savons un peu plus sur la situation en matière de candidatures au poste de sénateur. "L'accord national PS-PRG qui prévoit deux sénateurs radicaux s'appliquera." La Fédération du PS qui a voté à l'unanimité pour qu'il y ait des représentants PS (avec les noms des candidat-e-s n'a qu'à bien se tenir.

"Les composantes du Front de Gauche doivent s'entendre sur deux noms dans les semaines à venir." : Un PCF + un PG comme en Lot et Garonne en 2011 ?

Toute la question est à droite car pour le moment la faiblesse de la droite a permis une élection facile des candidats PRG.

Pas besoin d'être savant pour comprendre que le sortant Yvon Collin est en disgrâce (donc rayé de La Dépêche du Midi) mais qu'il va se représenter. Et pour ne pas nuire à sa candidature, il y aura un seul candidat UMP, François Bonhomme.

 

Il reste donc 3 mois à Jean-Michel Baylet pour encourager une dissidence de droite, et pour désigner l'autre candidat ou candidate. A suivre. J-P Damaggio

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:10

 

Les zapatistes, sous la signature, pour la dernière fois, du sous-commandant Marcos viennent de proposer un bilan de vingt ans de lutte. Je braque le projecteur sur un point qui touche à l’actualité mondiale : l’organisation.

Au départ, les zapatistes mettent en place une forme d’organisation typiquement léniniste. A partir d’une structure pyramidale, et les zapatistes étant d’abord une armée, le principe s’imposait : vive la promouvoir d’un idéal. Au début du XXe siècle ce type d’organisation était dominant : il se basait sur la référence à une « avant-garde » pouvant, par son exemple, faire tâche d’huile.

Cette « avant-garde » n’était pas seulement politique : un savant dans le domaine de la science, un fondateur d’équipe de rugby dans le sport etc. Le savant n’avait pas à se préoccuper des conséquences de son invention et le sportif ne faisait pas une enquête marketing pour savoir si son idée aurait du succès. Dans un contexte d’optimisme dominant on faisait confiance au futur pour profiter des mérites de « l’avant-garde ».

Après leur coup de force de janvier 1994 les zapatistes furent obligés de constater que s’ils suscitèrent un courant de solidarité, cette solidarité n’irait pas jusqu’à un soulèvement général du Mexique pour y prendre le pouvoir, comme ce fut le cas avec la révolution de 1910. Donc, ils s’adaptèrent ! D’abord en usant des médias pour accroître la solidarité et ensuite en changeant totalement d’organisation et donc d’objectif.

L’intérêt de ce mouvement tient justement à la mutation qu’ils s’imposèrent pour continuer de résister au monde ambiant et… aux médias en place. A côté de l’organisation pyramidale qui avait tendance à tout régir, ils construisirent une organisation horizontale. Si la référence de la pyramide c’était « commander en obéissant aux désirs du peuple », il restait à savoir comment les désirs en question pouvaient s’exprimer, évoluer et s’imposer.

Ce réalisme a également été celui de Lénine qui, après avoir découvert que la Révolution de 1917 ne pouvait gagner le monde et surtout le monde européen, fut contraint, avec son parti, de construire le « socialisme » dans un seul pays avec la NEP (nouvelle économie).

Le souci de l’organisation se base toujours sur le réalisme, or l’idéal à construire a toujours peur de mourir, étouffé par ce réalisme d’où l’appel au spontanéisme cher à une parti de la mouvance anarchiste. D’autant que, quand on en arrive à l’organisation pour l’organisation, la situation, bien pire que celle de l’art pour l’art, laisse l’idéal de côté au nom du principe classique : la fin justifie les moyens… une fin discréditée par avance, par les moyens !

Que vient faire De Gaulle dans cette galère ?

En tant que militaire, il a été formé à l’organisation pyramidale, ce qui l’a conduit à penser en 1939 qu’il pouvait être le sauveur de la France car si le sommet de la pyramide tient, son exemple ferait tâche d’huile. Inversement, l’organisation de la Résistance intérieure était obligée de procéder par la base. A mon sens, l’heure n’est pas à célébrer le fameux texte du Conseil national de la Résistance, un texte finalement politicien qui a mis en avant une forme d’organisation dont l’histoire nous dit qu’elle est périmée : d’abord un beau texte politique (en fait un compromis parfois incohérent) et ensuite on s’organise pour le mettre en œuvre. Le succès de la Résistance intérieure tenait à son organisation non pyramidale faisant appel à la diversité des initiatives citoyennes ; un élan normalisé dans un texte. Oui, les beaux textes politiques sont nécessaires car l’objectif à atteindre doit rester la référence, mais à condition qu’ils ne tuent pass l’initiative à la « base ». Tout comme l’idée du spontanéisme ne doit pas tuer le besoin d’organisation.

La Quatrième République, en refusant, comme la Troisième, l’élection d’un président au suffrage universel direct, a tenu compte du dynamisme local de la Résistance et de l’expérience désastreuse de Napoléon III. Mais De Gaulle en 1962 décida enfin, de mettre en œuvre pour la République, la forme d’organisation qui était sa référence : un chef sauveur faisant exemple.

Depuis, nous avons pu vérifier à chaque élection présidentielle – et ici je n’ai pas l’intention de les passer en revue – que le fait de se déterminer par rapport à un « chef » induisait des divisions à la base, surtout du côté des révolutionnaires qui ne savaient plus à quelle organisation se vouer. Quand le PCF décide d’abandonner la référence à la dictature du prolétariat et donc ensuite au centralisme démocratique, il le fait pour être « moderne » et pas parce qu’il avait une autre forme d’organisation à promouvoir. Depuis, on n’a jamais autant parlé d’union… or la question de l’union n’est rien d’autre que celle de l’organisation.

 Pour les zapatistes, le maître mot de leur organisation est devenu : ECOUTER. A partir de là, l’avant-garde disparaît, non pour tomber dans le « basisme » naïf, car il ne s’agit pas de devenir tous sociologues, mais pour considérer qu’il y a dans le peuple autant de point d’appui pour changer le monde, que dans l’idéal mis en avant. Ce n’est plus l’idée de futur qui va conditionner l’action au présent, mais c’est la réalité du présent qui va nous conduire vers « d’autres mondes possibles ». Et là, le pluriel devient politique !

 En quoi l’évolution de la société impose-t-elle de passer d’un type d’organisation pyramidal à un type d’organisation horizontal ? Marx, en décortiquant la société capitaliste a pu observer que son horizon, c’était la concentration des pouvoirs économiques et face aux géants en gestation, il fallait une force politique adaptée, une dictature du prolétariat. Les géants étant en place, ils imposent, à une classe politique plus ou moins à leur service, l’éclatement du politique par l’éclatement des Etats. Mais ils le font en éclatant eux-mêmes, en partie, leur propre structure, les banques devenant en dernier ressort le ciment maintenant l’édifice. Eclatement par la sous-traitance, le travail partiel, les territoires de la production et ainsi la géographie a pu supplanter l’histoire ! L’histoire est plutôt proche du pyramidal car il s’agit d’une linéarité qui traverse le temps. La géographie est plutôt proche de l’horizontal car au même moment il est facile de jouer un territoire contre un autre. D’où la mise en place rapide autrefois d’une Internationale. Mais cet internationalisme est décédé depuis longtemps et en particulier depuis certaines thèses fixant à Moscou ce qui devait se passer partout ! L’évolution fait toujours plus de chacun un être à part entière et cet être devient le pivot de l’émancipation générale. Que l’individualisme dérive en égoïsme n’est en rien fatal ! L’individualisme peut devenir l’expression vivante d’une vie émancipée, émancipatrice ou à émanciper.

 Quand De Gaulle décide que le président de la république sera élu au suffrage universel direct il projette le pays dans son passé à lui. Quand Jospin et ses alliés communistes et écologistes décident que l’élection des députés sera mise, pour toujours, à la remorque de l’élection présidentielle, ils commettent un des crimes du siècle ! Jean-Marie Le Pen avait compris, dès le départ, que ce type d’organisation allait faire son bonheur ; depuis 2002 il sait que la machine va devenir infernale pour la démocratie française. Non que toute la vie d’un pays tienne dans une forme obligée d’organisation politique, mais par le fait que cette forme puisse stériliser toutes les forces de ce pays !

Depuis toujours, pour changer le monde, les idées ne manquent pas chez de nombreuses personnes, mais pour dire, concrètement, COMMENT le changer, comment s’organiser pour le changer, les mêmes manquent d’idées !

 Qu’en est-il alors du bilan zapatiste ?

Lutte contre l’alcoolisme, la violence imposée aux femmes, luttes pour la bonne organisation du travail, pour une justice sociale, des luttes qui se dispensent du grand soir qui de toute façon ne pourrait, de lui-même, en finir avec l’alcoolisme etc…

Lutte pour la solidarité, la coopération etc.

Les zapatistes se sont auto-organisés non pour créer un pays dans le pays, non pour promouvoir un modèle, mais pour répondre aux nécessités du présent. L’utopie ne consiste plus à mettre en place un projet de société idéale, mais à chercher à puiser dans l’histoire passée les moyens de vivre mieux au présent. L’histoire des Mayas n’est pas celle de « bons » sauvages dépassés par la modernité, ou au contraire de « bons » sauvages porteurs d’avenir, mais une histoire qui nous invite chacun, à nous organiser en vue de notre propre histoire.

L’avenir n’est pas aux pyramides. Les humains ont toujours fait plus !

 

J-P Damaggio

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 12:10

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Le livre d’une vie. Le livre d’une lutte. Le livre sans lequel commémorer la guerre 14-18 c’est continuer de s’aveugler ! Dès les premières lignes Verfeuil nous informe qu’il n’est pas son héros. Courtès, l’Apostolat est un nouveau socialiste en 1914 et il a une famille, deux éléments essentiels qui n’ont aucun lien avec Verfeuil qui fut socialiste dès 1904 et n’a jamais eu de famille. Bien sûr des éléments autobiographiques sont présents car comme son héros Verfeuil est contre la guerre et comme son héros il est présent à l’enterrement de Jaurès.

 

Le livre est achevé le 11 août 1923. Il est publié grâce au journal La Vague en 1926. Un cadeau de ses amis au militant mourant ? Verfeuil, en effet, est tuberculeux et un an après, il meurt dans un sanatorium des Landes, mais il a tenu à se faire enterrer à Montauban.

Le livre contient un récapitulatif des ouvrages de l’auteur :

Fleurs d’Avril, poésies.

Pourquoi nous sommes antimilitaristes.

Le syndicalisme des Fonctionnaires.

A Jean Jaurès, poème.

En préparation

Le Pain quotidien, roman.

Où s’est perdu ce manuscrit ?

 

Ici voici la préface de Victor Marguerite. En attendant la publication du livre qui est un des plus vieux projets des Editions La Brochure, publication qui risque fort d’être seulement sur internet car trop rares sont ceux qui veulent penser aux pacifistes de 14-18 et au combat qu’ils durent livrer après contre les auteurs du Traité de Versailles, craignant qu’il n’alimente une autre guerre… J-P Damaggio

 

Préface

Le livre que voici est digne de son titre L'Apostolat.

Roman ? Certes, mais par les à-côtés, peints d'une touche rude et forte, par ces terribles aspects de ce que fut la société bourgeoise durant la guerre, par cette vie, enfin, du héros, le professeur Courtès, l’Apôtre.

Roman d'une foi, et la plus belle de toutes, puisque c’est la religion de la paix qui l'inspire !

Roman d'une désillusion aussi, car toute foi est Passion, et s'achève à l'éternel Jardin des Oliviers.

Courtès, prophète abandonné, connaît comme tout prophète la lapidation, et puis, dans l'affreuse angoisse du doute, l'inévitable sueur de sang.

Mais ce qui donne à cette œuvre sa signification profonde, ce qui en fait la riche substance, c'est la sève historique dont elle bouillonne. Roman vécu, et vivant, mais roman vivant surtout parce que roman historique.

Raoul Verfeuil, avec l'Apostolat, se révèle en effet non seulement un excellent romancier, mais encore, mais surtout un historien véridique et puissant, un historien d'une irréfutable, d'une lumineuse documentation.

L'Histoire ! Quelle œuvre d'imagination l'égale ? Les probes moyens du roman mis au service des Faits, des faits tout illuminés par la sombre lumière de la Vérité, et voilà la divinité formidable qui surgit et s'impose. Voilà l'Histoire, voilà la Vérité en marche !

Il faut louer Raout Verfeuil de la mesure et de l’art avec lesquels il a ressuscité ce passé si proche. Tant d'aveuglements dus à une stupidité congénitale quand ce n'est pas à une sinistre hypocrisie ! Tant de myopies lâchement intéressées ! La masse aux crânes bourrés commence à peine à distinguer les routes par lesquelles on l'a menée, ramenée, maintenue à l'abattoir. Nous sommes trop près, encore le nez dans le mensonge sanglant les yeux butés aux murs de la légende...

Petit à petit pourtant, le jour se lève. Il faut lire, afin de voir plus clair, ces pages émouvantes. Raout Verfeuil, à travers l'apostolat de Courtès, nous y fait toucher du doigt le pourquoi, le comment de ces cinq Années Terribles où la France abdiqua, aux mains des mauvais bergers.

Inférieurs à leur destin sauf peut-être, durant qu'il « faisait la guerre », ce Clemenceau que Verfeuil nous silhouette, monstre complet dans toute la rigueur de son féroce jacobinisme, ne le furent-ils pas tous, les chefs de nos partis politiques, socialistes compris ? Le tableau que l'auteur en trace avec des couleurs qui sentent le frais et montrent le vif, n'est point pour rehausser ces hommes, tous limités à des horizons de personnes. Ces récits que l'on devine autobiographiques ont un accent de sincérité douloureuse, qui ne s'imite pas.

Je ne ferai a Raoul Verneuil qu'une querelle :: la fin de l'Apostolat. Avec elle s'achève le rôle agissant de l'Apôtre. Professeur devenu député, Courtès démissionne. J'allais dire déserte.

Je sais bien que la guerre est pour lui finie. Mais la paix, telle que les saboteurs de Versailles l'ont faite, est comme une autre guerre, qu'il faut aussi gagner. Courtès n'avait pas le droit de renoncer à servir son idéal. Il le voit trahi par certains de ses frères ? Mais c'est la triste loi de la vie. Il se voit lui-même méconnu, rejeté de son propre parti... Après ? Honni à droite, honni à gauche, tel est le sort réservé à tous les indépendants.

Et n'est-ce pas la condition même du progrès, que ce perpétuel mouvement des idées, — ou plutôt ce cheminement incertain des hommes, à la suite des idées ? A mesure qu'un parti vieillit, une partie s'en détache, et reste en arrière. Partie tient bon, au centre. Mais déjà, les jeunes ont poussé plus loin la pointe d'avant garde.

Les Socialistes républicains sont-ils encore des socialistes ? Les unifiés, déjà scindés ne vont-ils pas se scinder à nouveau? De la gauche à la droite la troupe s'égaille, cependant que menant le branle les extrémistes s'élancent, à la conquête de l'Inconnu, à la poursuite de la Chimère…

Je dis que le devoir de Courtès est, malgré la petitesse des camarades de demeurer fidèle à la grandeur de sa pensée, en Continuant à la servir à son rang, quotidiennement. On sait, du reste, que ce ne sont presque jamais ceux qui sèment qui récoltent, et que le véritable héroïsme est bien de continuer à aimer l'Humanité quand on a appris à mépriser la plupart des hommes

Raoul Verfeuil nous doit, avec la vie continuée de Courtès, un autre roman. Point de fin que la mort, à un véritable apostolat.

Les belles pages initiales sur Jaurès l'attestent, L’apostolat n'est une fin qu'en soi. L'apostolat est perpétuel recommencement.

 

VICTOR MARGUERITTE

Annonce de la publication du livre : Midi Socialiste 15 mars 1926

Vient de paraître

L'Apostolat par Raoul Verfeuil préface de Victor Marguerite

Le livre de la guerre écrit par un combattant de la paix.

"Raoul Verfeuil avec l'Apostolat se révèle non seulement un excellent romancier mais encore mais surtout un historien véridique et puissant ; un historien d'une irréfutable, d'une lumineuse documentation." Victor Marguerite

En vente au "Midi socialiste" 36 rue Roquelaine à Toulouse (chéques postaux 52777) Prix : 8 fr 50 franco.

 

ci-dessous la dédicace de l'exemplaire que je possède

(j'arrive à la lire : A Madelaigue en toute sympathie)

la-dedicace.jpg

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:36

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Voici un petit retour aux USA hispanique à travers cette peinture d'Enrique Chagoya qui se trouve sur la droite en entrant dans la bibliothèque de San Francisco. On y lit les grands noms de la littérature latino américaine qui furent les plus médiatisés. Comme il est Mexicain on trouve en bonne place Elena Poniatowska peu traduite en France.

Si j'avais à produire une autre peinture je l'intitulerais : Les inévitables oubliés avec Roberto Arlt, J-M Arguedas, Nicanor Para, et quelques autres.

Rien ne destinait cet homme à la peinture. Né en 1953 à Mexico City, son parcours est atypique sauf que comme beaucoup de Mexicains il a été aspiré par le grand voisin des USA, où il est devenu un peintre (s'appuyant sur Goya et Orozco par exemple), qui a suscité quelques scandales en montrant des chrétiens de haut rang comme Jésus par exemple, en plein exercices sexuels. Un artiste qui gagne à être connu et sur ce point internet offre des tas de pistes d'entrée. JPD

 

Voici les noms sur l'œuvre, car ils sont difficiles à lire sur la photo :

Pablo Neruda Ruben Dario            Isabel Allende

Carlos Fuentes Garcia Marquez        César Vallejo

Sandra Cisneros Alejo Carpentier     Jorge Amado

Juan D Bruce Novoa Lydia Carillo    Mario Vargas Llosa

Julio Cortazar

Sor Juana Inès de la Cruz             Jorge Icaza

Claribel Alegria          Juan Rulfo            Jorge Luis Borges

Elena Poniatowska Alvaro Mutis   Rosario Ferré

Roberto Sosa             Ricardo Jaimes Freyre

Mario Benedetti        Octavio Paz            Luisa Valenzuela

Ana Castilo             Gary Soto           Miguel Angel Asturias

José Marti Gabriela Mistral      Pedro Henriquez Urena

Romulo Gallegos               José Benjamin Quitero

Roque Dalton

 

Arturo Roa Bastos

LA PHOTO de l'artiste :

v EnrequeChagoya
 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:34

Merci à l'ami qui m'a transmis les données toujours invisibles sur le site de la préfecture du Tarn et Garonne :

Il y aura 712 grands électeurs dont les 2 députés, les 30 conseillers généraux, les 7 conseillers régionaux et les 673 délégués des communes.

Pour Montauban on arrive à 79. Comme il n’y a que 45 conseillers municipaux, le conseil municipal devra désigner 34 délégués à la proportionnelle des résultats des municipales. Donc le fait d'avoir un conseiller en plus pour 800 habitants, ce n'est pas un conseiller en plus des 45 mais avec les 45.

Les doubles casquettes sont remplacées comme par exemple des conseillers généraux maire, ou des députés conseillers municipaux.

La ministre pourra être au rendez-vous car elle est toujours conseillère régionale.

Moissac et Castelsarrasin ont tous leurs conseillers municipaux soit 33 délégués.

Dix communes ont 15 délégués chacune.

Quatre communes ont 7 délégués.

Dix communes ont 5 délégués.

Soixante six communes ont 3 délégués.

 

Cent deux communes ont un délégué.

Qui connaît les tendances des maires peut faire marcher la règle à calcul.

JPD

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 21:36

Le Monde n'a jamais aimé le patron du groupe La Dépêche et le prouve cette fois encore. C'est qu'en effet, il a des raisons… J- P Damaggio

  

LE MONDE | 12.06.2014 à 11h25 • Par Hélène Bekmezian

Au dire d'un haut fonctionnaire travaillant dans le secteur, c'est bien d'un « domaine sinistré » qu'a hérité Sylvia Pinel, la ministre du logement et de l'égalité des territoires, nommée le 2 avril en remplacement de Cécile Duflot. Alors que la loi relative à l'accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR) s'enlise et peine à entrer en application, le secteur reste plus que jamais en crise et la nomination de cette élue radicale de gauche ne témoigne pas d'un grand volontarisme du gouvernement sur le sujet.

Au sein de la majorité, cette diplômée en droit de 36 ans est loin de faire l'unanimité, et rares sont les collègues prompts à la défendre. A l'évocation de son nom, les uns font la moue quand d'autres se mettent carrément à rire ; pour tous, il est simplement évident que Sylvia Pinel ne doit son portefeuille – ou presque – qu'au fait d'être femme, radicale de gauche et proche de Jean-Michel Baylet, le président de son parti. Et au fait que ce dernier a été mis en examen la veille du remaniement, empêchant son entrée au gouvernement. Comment expliquer autrement qu'elle ait été l'une des rares de l'équipe Ayrault à être promue à la faveur de la nomination de Manuel Valls à Matignon, passant de ministre déléguée à l'artisanat, au commerce et au tourisme à ministre de plein exercice chargée d'un large domaine ? D'autant qu'elle était loin d'avoir brillé dans ses précédentes fonctions.

La grogne avait éclaté à l'été 2013 : les « poussins », un collectif d'autoentrepreneurs hostiles au projet de loi qu'elle préparait, mènent alors la fronde et mettent la ministre en difficulté. « Le simple fait qu'on ait émergé montre qu'elle a raté sa mission », assure Grégoire Leclercq, président de la Fédération des entrepreneurs, qui se souvient de rendez-vous « lunaires » avec une ministre figée sur la feuille de route donnée par Matignon : « On s'asseyait autour de la table, elle ouvrait son cahier, lisait un discours pendant quinze minutes en donnant son point de vue, puis nous demandait de réagir. »

A la rentrée, le dossier est confié en urgence au député socialiste Laurent Grandguillaume qui, en l'espace de deux mois, met tous les acteurs autour de la table et atteint une solution de compromis saluée par tous. « Il a réussi à trouver un point d'équilibre que je n'avais pas eu le temps de trouver », se défend Sylvia Pinel, quand Jean-Michel Baylet vole à son secours en dénonçant « les lobbies et les poujadistes » qui graviteraient autour de ce ministère.

 

DES « AMIS » DU « PRÉSIDENT BAYLET »

Entre le sénateur du Tarn-et-Garonne au caractère bien trempé et la ministre discrète, voire farouche, c'est une histoire qui remonte à presque toujours. Les parents, Michel et Nicole Pinel, étaient tous deux élus locaux et des « amis » du «président Baylet », comme l'appelle Sylvia Pinel. Une famille modeste, des parents exploitants agricoles, une « volonté farouche de s'en sortir et une ardeur au travail », assure Jean-Michel Baylet.

Rien d'étonnant, donc, à ce que le président du conseil général du Tarn-et-Garonne l'embauche à ses côtés, à 24 ans, avant de la promouvoir chef de cabinet puis de l'imposer pour les élections locales. Elue députée en 2007 à 750 voix près, Sylvia Pinel échoue aux cantonales de 2011 avant de se faire réélire en 2012, avec 60 % des suffrages, face à une candidate du Front national. Elle entre à l'Assemblée « en continuant à rembourser [ses] prêts étudiants », mais en sort sans laisser de souvenir mémorable, et elle-même n'en tire comme première fierté que de s'être « battue pour la reconnaissance des groupes parlementaires minoritaires à l'Assemblée ».

Investie dans la campagne de François Hollande en 2012, la jeune députée a d'abord traversé « un petit moment de panique » quand, une fois élu, il lui a proposé d'entrer au gouvernement. Là encore, sur les conseils de Jean-Michel Baylet qui considère d'ailleurs que la jeune femme « fait partie des gens qui seraient légitimes pour accéder à la présidence du PRG ».

Si Sylvia Pinel assure ne pas être totalement étrangère aux questions de logement, sa nomination n'a pas enthousiasmé les foules. « Sur le coup, j'étais effondré », raconte un haut fonctionnaire du secteur qui se demande encore « pourquoi le président n'a pas choisi Thierry Repentin qui était la personne dont on avait besoin ». Spécialiste du sujet, ce dernier était ministre des affaires européennes dans le gouvernement Ayrault, poste dont il a été débarqué pour laisser la place à Harlem Désir.

Même si Matignon semble vouloir piloter en direct le logement, « il faut un ministre fort », insiste Christophe Caresche, député PS spécialiste du sujet, qui attend les mesures de simplification que doit bientôt présenter la ministre. « C'est un risque important de la mettre à ce poste. On sent que c'est une femme sous pression », reprend un haut fonctionnaire.

 

De son côté, Sylvia Pinel entend les critiques mais assure ne pas être « déstabilisée ». « La vie politique est faite de jaloux. Il est normal que les radicaux aient une place et ce n'est pas moi qui vais combattre la parité », répond-elle. Il est vrai qu'après le départ des écologistes l'exécutif se retrouve bien obligé de recomposer et de consolider une majorité avec ce qu'il a. Quitte à mettre en péril un secteur-clé de l'économie française.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:28

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Parce que parfois il faut prendre du recul pour étudier l'extrême-droite, je me suis plongé, voici déjà dix ans dans le livre du Mexicain, Octavio Rodriguez-Araujo traduit aux Editions Atalante : Droites et extrêmes droites dans le monde. Un titre ambitieux mais un livre bien utile.

Ce libre m'a poussé vers deux autres jamais traduits, du journaliste Alvaro Delgado devenu spécialiste de la question du Yunque, une forme politico-religieuse de l'extrême-droite mexicaine.

L'existence de cette organisation était niée depuis toujours jusqu'au premier livre de Delgado en 2003 qui a pu rassembler les témoignages d'anciens membres, et qui a fait scandale car le PAN gouvernait le pays, après avoir mis un terme à la longue domination du PRI et qu'il se révélait être fortement infiltré par el Yunque.

Un an après Delgado pouvait compléter le dossier avec le livre dont j'achève la lecture et dont la couverture orne cet article.

Là j'y apprends que cette secte catholique d'extrême-droite a eu comme inspirateur un français qui a passé sa jeunesse en Tarn et Garonne sur la petite commune de Montalzat.

Et après vérification Jean Ousset mérite le détour quand on s'intéresse aux liens entre catholicisme d'extrême-droite et intervention politique. Il a écrit beaucoup de livres : Pour qu'IL règne a eu 50 éditions !

Jean Ousset est né en 1914 à Porto et il est mort le 20 avril 1994 ; il passe sa jeunesse en Tarn et Garonne, chez ses grands-parents.

Son influence a touché l'Espagne, l'Italie et donc aussi le Mexique et bien d'autres pays. Il avait fondé une organisation Cité Catholique.

Depuis l'arrivée au pouvoir du PAN, le Mexique connaît un phénomène qui efface en partie le Yunque : le crime organisé qui est pour moi une forme d'extrême-droite.

Pour l'anecdote, après son évasion d'Allemagne où il était prisonnier (1940-1942), Jean Ousset va se mettre au service de Vichy où il sera un temps le collègue de François Mitterrand. J-P Damaggio

 

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:26

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135 pages, format 16x21, 50 photos couleurs, 15 euros

Marie-France Durand et Jean-Paul Damaggio vous propose ce livre qui permet de suive le voyage au jour le jour (avec conditions pratiques précises), et qui se complète de réflexions synthétiques.

Le voyage concerne la ville de San Francisco puis une boucle dans le Sud-Ouest des USA : Beaty-Vallée de la mort, Williams-Grand Canyon, Santa Fe, Mesa Verde, Moab, Kanab et Las Vegas.

 

Quelques éléments de ce blog donnent un éclairage sur le contenu du livre. JPD

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