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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 15:16

Journée Cladel, 9 avril Médiathèque de Moissac

14 h 30- 17 h

 

 Cette journée permettra surtout de présenter l’édition des actes issus des deux journées précédentes.

Voici un programme soumis à des modifications possibles de dernière minute.

 

14 h 30 René Pautal présentera Moissac au moment où Cladel y fait ses études (au tournant de 1848).

15 h Jean-Paul Damaggio évoquera les rapports entre Camille Delthil et Léon Cladel

15 h 20 Frédéric Joli témoignera des liens entre le poète Icres et Cladel

15 h 40 Fabrice Michaux présentera la réédition prochaine des poésies de Cladel

16 h Christian Delpérié sera présent avec l’édition d’un inédit de Cladel : Xilder

16 h 20 Norbert Sabatié fera le point sur l’édition des actes.

 

Des lectures seront proposées par Michel Veyres et Isabelle Castelli.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 12:42

Une séance du Conseil général est un spectacle généralement doté d’un faible public. En ce 31 mars, la salle était bien remplie pour assister à l’élection du président et ouvrir ainsi  la saison 2011-2014. Il y manquera François Bonhomme dans le rôle du « méchant » mais la qualité du spectacle ne devrait pas s’en trouver réduite. Comme les présents le comprendront, la gestion du département, elle, est une activité d’importance, mais je ne peux parler ici que de la séance publique la seule à laquelle j’ai accès. Je me faisais un plaisir d’y revoir la peinture de Rosendo Li à la gloire du maïs, mais les énormes rénovations ont fait des murs, une « installation » aux couleurs changeantes, donc plus rien n’y est affiché. La peinture trouvera-t-elle une autre place ou va-t-elle rejoindre une quelconque cave ?

Raymond Massip en doyen

Après avoir souhaité la bienvenue aux élus et nouveaux élus et particulièrement Jacques Tabarly de Caussade, le président a laissé la place au doyen. Raymond Massip a rappelé qu’il est conseiller général depuis 1978 et, après les banalités convenues (encore un coup contre la réforme des collectivités territoriales), il a appelé le benjamin pour faire le secrétaire de séance. Tous les conseillers étaient assis dans l’ordre alphabétique ce qui fait que pendant quelques instants Baylet pouvait bavarder avec Bésiers. Mais Jean-Philippe Bésiers étant le benjamin il a fait l’appel puis Massip a demandé qui était candidat à la présidence. Le groupe PRG n’a pas laissé durer le suspens : il a proposé Jean-Michel Baylet qui a été élu avec 28 voix sur 30. Pendant le vote j’ai compté 8 élus sans cravate sur 30. On occupe son temps comme on peut. J’ai même lu un article du journal italien Il Corriere qui nous informe qu’à présent les écrits, propos et images du pape sont protégés par les droits d’auteur !

Baylet en président

A son tour les paroles convenues n’ont pas manqué. J’étais là pour l’essentiel qui tient en une ligne : il y aura trois groupes, celui des radicaux et apparentés (15 membres), celui du Rassemblement pour le Tarn-et-Garonne (6 membres), celui du PS (7 membres). Vous faîtes l’opération et vous trouvez qu’il en reste deux qui sont des « isolés ». A ce mot, le conseiller général proche de Baylet a fait une petite grimace mais le président a insisté : « Je n’ai pas d’autre mot, des isolés ». Ce conseiller, le dernier alphabétiquement a alors demandé la parole pour s’expliquer et il a fait entendre quelques sous-entendus.

Viguié en cas à part

Léopold Viguié, le conseiller général de Caylus, est en effet un des deux isolés. Il emploie le terme officiel bien connu « non-inscrits », pour expliquer que la rumeur n’est qu’une rumeur. Sauf les initiés, personne ne saisit bien son propos. Il aurait souhaité qu’il y ait un groupe de la Majorité présidentielle du conseil général qui puisse regrouper tout le monde. Si le groupe PRG et le groupe « sans étiquette » s’étaient réunis alors il y aurait eu un bloc « centriste » donc ce ne fut pas possible. Bref, dans ces conditions, sans être un opposant à Baylet, il a préféré après réflexion, rester non inscrit. Pour mieux comprendre, il faut se souvenir que la Commission permanente de quatorze membres qui gère en réalité, est composée proportionnellement au poids des groupes. Donc la séance a été levée pour que les groupes donnent les noms de la commission permanente d’où viendront les noms des candidats aux vice-présidences. Il était déjà pour moi, l’heure de rentrer donc ces éléments mis en place à l’abri des regards, je n’en parlerai que demain. Léopold Viguié aurait sans doute être membre de la commission permanente, ce que son groupe ordinaire (les sans étiquette ) n’a pas souhaité lui accorder, Caylus étant le parent pauvre par rapport aux autres cas.

Bésiers n’a pas été repeint par Baylet

L’autre conseiller en marge est donc Jean-Philippe Bésiers, exclu du PRG, qui n’a pas été pris dans ce groupe, qui ne pouvait aller avec celui du PS, et que le groupe « sans étiquette » animé par Dagen le maire de Castelsarrasin ne pouvait davantage accepter. J-M Baylet a tenu sa promesse : « Ne croyez pas que je vais repeindre Jean-Philippe Bésiers de mes couleurs, s’il venait à l’emporter. »

Conclusion

Le 28 mars Baylet a crié victoire car il n’y avait plus d’UMP au Conseil général du Tarn-et-Garonne. Une façon de masquer son échec dans d’autres cantons. Brigitte Barèges en a déduit que « le système Baylet s’effrite ». Elle pourra vérifier qu’il n’en est rien, sauf à ne pas comprendre la nature de ce système. Son maître mot est « rassemblement » et il a les relais permanents pour que ce rassemblement soit autour de lui, bien sûr. Ses pires adversaires d’hier deviennent ses alliés, à l’usure. 31-03-2011 JPD

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 16:37

Dans ce canton, vu le discrédit de l’UMP, l’échec de François Bonhomme était largement programmé, en conséquence, pour Jean-Michel Baylet (il prévoit toujours trois élections à l'avance), l’essentiel était d’utiliser l'élection pour préparer un successeur  à la mairie de Caussade à Yvon Collin en fin de carrière politique. En conséquence, une question est revenue sur l’étiquette de Jacques Tabarly présenté par La Dépêche comme PRG alors que sur le papier préfectoral du second tour, il est encore indiqué « sans étiquette avec soutien PRG ».

Après l’élection municipale de 2008, François Bonhomme, nouveau maire de Caussade, s’est présenté à la candidature de président de l’intercommunalité, et son adversaire était déjà Jacques Tabarly qui a été surpris par le résultat. Sur le papier il était donné gagnant vu que les deux autres cantons du secteur (Montpezat et Molières) sont des cantons PRG mais il a été battu. Jacques Tabarly est à Septfonds et non à Caussade donc il ne peut pas être la figure capable de battre le maire Bonhomme.

Dans le canton (j'en suis originaire), ceux qui utilisent le décodeur pour lire La Dépêche ont forcément observé que le journal accorde plutôt ses faveurs à la maire de Monteils, donc je suggère à Jean-Michel Baylet, qu’elle opte en 2014 pour diriger une liste sur la commune de Caussade. Yvon Collin avait fait un voyage plus grand : de Montauban à Caussade !

La candidature sans étiquette de Madame Ferrero (la maire de Monteils) s’est cependant révélée dangereuse pour le PRG car il a manqué seulement 26 voix au candidat PS pour arriver en tête de la gauche au premier tour. Sur la ville même de Caussade, Monsieur Fabre (le PS), dont la présence était nouvelle, sort victorieux au sein de la gauche, et il peut lui aussi prétendre à la tête de liste à gauche pour les prochaines municipales. Mais le PRG va revendiquer le fait qu’avant 2008, il dirigeait la dite commune. Bernadette Chanabé, officiellement PRG, Caussadaire et suppléante de Jacques Tabarly pourrait-elle être poussée à ce poste de maire ?

Le score de José Ibarz (4,5%) a dû être également regardé à la loupe. En faisant sur le canton moins que le candidat Europe Ecologie (5,4%), il n’a plus le même élan pour relancer une liste à gauche en 2014, comme il l’a fait en 2008 et la configuration sans Yvon Collin devrait pousser à l'unité. Avec le résultat du FdeG on constate tout de même qu’il y a près de 10% des voix à gauche or PS, EE et PRG.

Bref, d’ici 2014, nous aurons un certain nombre d’événements qui peuvent modifier la donne mais il me semble utile de garder en tête les supputations nées de cette cantonale pour favoriser tout rassemblement authentiquement à gauche sur la commune, un rassemblement dont tout indique qu’il peut l’emporter. 30-03-2011 J-P Damaggio

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 16:31

Avec le thème « femmes et cinéma » en allant d’Agnès Varda à Camille Claudel nous avons croisé deux mondes totalement opposés. D’un côté, dans Les plages d’Agnès, la cinéaste joue sa vie sous un angle créatif et paisible, alors que dans Camille Claudel si l’univers artistique est tout aussi créatif, la dimension tourmentée est bien connue. Pour le premier film, avec toute son érudition, Pierre Cadars avait situé Agnès Varda, dans une histoire du cinéma encore très peu féminine du côté des réalisateurs. Il a commencé par rappeler qu’encore en 1976, il surveillait les épreuves du Certificat d’études où pour les filles il fallait répondre à la question « comment préparer un biberon ? » et pour les garçons « comment fonctionne une roue ? » !

Pour le second film Guy Chapouillé (pilier de l’ESAV qui, l’après-midi, avait accompagné la découverte de beaux films), puis le réalisateur Bruno Nuytten nous ont permis d’approcher de l’intérieur ce film ancien mais toujours moderne, Camille Claudel. Approcher de l’intérieur signifie que derrière le couple Rodin-Claudel, il y avait Nuytten-Adjani. Le film est né sur le tournage de Barocco, du Tarn-et-Garonnais Téchiné où il y avait déjà Depardieu-Adjani en 1976 et Marilyn Goldin comme scénariste, personnages clefs de Camille Claudel. Adjani tenait à cette idée de film et après un parcours plein « d’incongruités » il sortira. Il y aurait pu y avoir une suite avec les rapports Paul Claudel et Camille Claudel.

Je ne connaissais rien de Bruno Nuytten mais son témoignage plein d’humanité, de prudence, de respect a, je pense, marqué les esprits.

Directeur de la photographie Bruno Nuytten a d’abord connu le monde du cinéma par l’œil du cadreur. Pour Camille Claudel, face aux refus essuyés, il accepta de prendre la plume, « ce qu’il n’avait pas fait depuis les rédactions du lycée », puis il se promena avec quatre cents pages sous le bras, et les producteurs les uns après les autres refusèrent de faire un film sur une artiste, jusqu’à ce qu’enfin son "scénario", donnant l’impression qu’on pouvait en tirer quatre épisodes pour Antenne 2, lui apporte les financements. Bien sûr ce scénario a ensuite été travaillé aves d'autres. La sculpture étant au centre du sujet, il lui a fallu trouver six sculpteurs pour aider à sa réalisation, car il n’était pas question de prendre des exemplaires d'un musée, ni d’en faire des copies.

Autant de détails qui mettaient en perspective le film projeté, et sa réalisation. Ce film projeté lui-même a posé des problèmes. Une copie a été retrouvée à la cinémathèque de Toulouse mais après vérification « l’antiquité » n’avait pas passé les épreuves du temps. Une forme DVD a fait fonction mais elle-même n’était pas à la mesure du film ! La projection a cependant était bonne avec, il est vrai, des gris plutôt noirs.

A une question du public Bruno Nuytten a accepté de répondre en révélant un peu de sa vie : enfant il a vécu, côté direction, dans un asile de « folles ». Il se souvient très bien qu’à noël les enfants du personnel recevaient un cadeau des personnes soignées et il a eu un ours en peluche avec des morceaux de tissus à l’intérieur. Pour lui, la folie, c’était les morceaux de tissus.

Une œuvre d’art comme Camille Claudel n’est pas une œuvre "froide" d’historien, mais un entrecroisement émotionnel entre les espoirs, le passé et le présent. Elle permettra enfin une large reconnaissance de l’artiste (une école de Montauban prendra ensuite son nom) et nous renvoie en 2011 à l’histoire même d’Isabelle Adjani.

Isabelle Adjani pourrait être l’invitée vedette de la prochaine édition des journées. Les combats de sa vie se croisent souvent avec ceux d’Olympe de Gouges.

Deux soirées très émouvantes qui en annonçaient d’autres puisque les journées ne s’arrêtaient pas là.

 

Olympe de Gouges a été présente par le rappel de l’article 11 de sa célèbre déclaration des droits de la femme. Je remercie Guy Chapouillé de l’avoir fait car, dans le contexte de la soirée, il prenait une autre dimension.

« Article 11

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

On peut constater sur ce point que l’article n’est pas une transformation d’un article de la déclaration officielle mais une question totalement vue sous l’angle féminin. En clair cet article signifie que la mère d’Olympe aurait dû pouvoir déclarer le nom de son père. Camille Claudel aurait pû être « fille-mère » mais elle a préféré avorter. J’avoue que je n’avais pas vraiment noté la belle formule : « cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. » !

29-03-2011 Jean-Paul Damaggio

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:35

Voilà un élément du débat global sur la LGV qui devrait intéresser tout le monde et particulièrement les politiques prêts à voter le financement de Bordeaux-Tours. Notez que pour la première fois nous avons la confirmation que sur cette ligne Vinci fixera les péages ! (« les péages demandés par RFF ou les concessionnaires »). La reprise de ces éléments n’est pas, de ma part, signe d’approbation de la politique de Pépy mais élément d’information. JPD

 

Le Monde 26 mars 2011

Guillaume Pépy : « Avec notre système RFF-SNCF, le chemin de fer français va dans le mur »

Extraits de l’entretien.

Le transport ferroviaire peut-il être rentable ?

Le système ferroviaire ne s’autofinance dans aucun pays. C'est comme si on disait que les routes vont être financées par les automobilistes. Hors autoroutes, le réseau est largement payé par la collectivité. Croire que le contribuable va se désengager, et que le voyageur ou le chargeur vont assurer seuls le coût, n'aboutirait qu'à creuser les pertes. Trop ponctionné, le client reviendrait alors à la route. L'infrastructure serait étendue mais de moins en moins utilisée. Un non-sens !

La création de transports collectifs n'est pas rentable, du moins tant que les coûts externes (accidents, temps perdu dans les embouteillages, pollution...) ne sont pas mesurés et intégrés. Il manque de l'ordre de 1 milliard d'euros par an dans le financement du ferroviaire. Il faut avoir le courage de développer une ressource propre au transport durable, assise sur des coûts externes : taxe carbone, taxe à l'essieu, eurovignettes, péage urbain ou autre. Il faut développer une fiscalité écologique qui profite aux systèmes de transport vertueux.

Que pensez-vous des nouveaux projets de lignes à grande vitesse prévus par le Grenelle de l'environnement ?

Le TGV est une fierté française. C'est très ambitieux de construire quatre lignes en même temps quand, jusque-là, on les construisait une par une. Ce faisant, le risque est de faire exploser les péages demandés par RFF ou les concessionnaires. Sur la nouvelle ligne Tours-Bordeaux, les péages prévus, assez dissuasifs, ne permettraient pas de faire circuler davantage de trains pour rentabiliser la ligne. On risque d'avoir un trafic supplémentaire bien plus faible qu'espéré.

La SNCF n'a-t-elle pas elle-même succombé au tout-TGV dans le passé?

Le risque est de se retrouver avec des lignes à grande vitesse de plus en plus longues et de moins en moins utilisées. La construction d'un réseau de LGV en France, c'est l'affaire d'une génération, pas de quelques années. Enfin, le financement des lignes à grande vitesse ne peut se faire au détriment de celui du réseau existant.

Ma priorité - et celle fixée par le chef de l'Etat dans ma lettre de mission -, ce sont les trains du quotidien. La SNCF sait ce qu'elle doit au TGV, qui est aujourd'hui la troisième activité après nos trains du quotidien et la logistique de marchandises. Je suis un militant convaincu du réseau classique. D'autant que certaines lignes de banlieue sont aussi dans une impasse. Il est irrationnel, par exemple, d'installer des entreprises le long des lignes de RER aujourd'hui saturées. Cela ne peut que générer une médiocre qualité de service.

Propos recueillis par Benoît Hopquin et Jean-Michel Normand

 

Le Monde 23 mars

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, plaide pour une mise en commun des réseaux ferrés français et allemand dans un entretien à paraître jeudi 24 mars dans le quotidien économique allemand Handelsblatt. "Fusionner les réseaux français et allemand est un projet très prometteur. Cela serait une véritable idée stratégique pour l'Europe", a-t-il dit, selon un extrait de l'entretien diffusé à l'avance.

Pepy critique par ailleurs le système allemand qui permet à la compagnie publique, Deutsche Bahn, de conserver sa mainmise sur le réseau, alors qu'en France l'infrastructure ferroviaire a été transférée au sein d'une entreprise publique séparée, RFF (Réseau ferré de France). "Quand un opérateur ferroviaire conserve le contrôle du réseau ainsi que les recettes liées au réseau, et qu'il décide également de l'accès à ce réseau, il a un avantage injustifié", a estimé M. Pepy, qualifiant Deutsche Bahn d'"acteur dominant" en Europe.

La SNCF et la Deutsche Bahn coopèrent sur des liaisons transfrontalières, ce qui ne les empêche pas d'avoir un certain nombre de différends. Deutsche Bahn déplore ainsi régulièrement que le marché français lui reste fermé, alors que des compagnies françaises, dont une filiale de la SNCF, opèrent en Allemagne.

De son côté, la Deutsche Bahn est régulièrement accusée de négliger l'entretien de son réseau, qui lui assure de confortables revenus. Le gouvernement allemand a cependant confirmé récemment le contrôle de la compagnie sur ce dernier. Cette décision est très critiquée par le parti libéral FDP, allié au gouvernement du parti conservateur CDU de la chancelière, Angela Merkel.

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 17:17

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Publication de la Compagnie des Ecrivains avec le soutien technique des Editions La Brochure.

 

Sommaire des Actes des Journées Cladel

 

Cladel un illustre inconnu, éléments biographiques

par Fabrice Michaux, p. 5

Les Auryentys in Va-Nu-pieds par Norbert Sabatié, p. 31

Correspondance de Léon Cladel par André Serres, p.35

A propos de N’a-qu’un-œil par Fabrice Michaux, p.47

Prends ton sac ! par Jean-Paul Damaggio, p. 64

Cladel, témoin et écrivain de la Commune à redécouvrir

par Thanh-Vân TON THAT, p. 67

Victor Hugo et Léon Cladel par Michel Veyres, p. 71

Judith Cladel, éléments d’un parcours par Jean-Paul Damaggio, p. 79

Importante iconographie fournie par Norbert Sabatié

ISBN : 978-2-917154-60-1    84 pages,                  Prix : 10 euros

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 17:15

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Aujourd’hui 29 mars le Petit Journal publie notre communiqué de presse sur le référendum raté de Castelsarrasin. Le chapeau de l’article aura sans doute surpris le responsable du fichier du Front de Gauche : « Jean-Paul Damaggio, enseignant et syndicaliste en Tarn-et-Garonne et militant du Front de Gauche communique. »

Jean-Paul Damaggio appartient depuis toujours à la gauche sociale sans être membre du Front de Gauche. Il se contente de sa charge d’éditeur et c'est à ce titre qu’il a publié le communiqué comme le lecteur l’aura compris. Il est flatté de la référence à son passé de syndicaliste instituteur. Il n’y aura pas de rectificatif, ces quelques lignes suffisent et l’existence du blog des éditions, où la critique du Front de gauche n’est pas absente, témoigne mieux que tout de la question. Merci plutôt pour cette publication qui éclairera des centaines d’électeurs étonnés de notre absence le jour du vote.

Jean-Paul Damaggio

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 17:13

Par les polémiques qui naissent parfois des élections cantonales, on réussit à lever quelques voiles sur la réalité, et celui sur lequel je veux à présent attirer le lecteur concerne encore une fois le rapport aux élections de 2014.

Une intercommunalité contre un canton

Sur le canton de Monclar de Quercy, le débat y faisant rage, nous avons appris quelques bricoles locales à vocation générale. Ce canton est coupé en deux avec une partie (Bruniquel) tournée vers Nègrepelisse (c’est de là qu’est la candidate PS, Marie-Laure Laborie) et une partie autour de Monclar qui a sa propre communauté des communes. Cette dernière est en danger. Mais le maire de Monclar, président de l’intercommunalité et conseiller général sortant sans étiquette, prétend qu’il n’en est rien. Lisons-le :

«S’agissant du président du conseil général, je l’ai dit, nos rapports sont devenus parfaitement confiants, dès lors que nous avons fini de nous connaître et de nous comprendre. Après une période épisodiquement nuageuse, la clarification est faite (…)

Le sujet majeur actuel pour notre canton est, bien sûr, celui de la pérennité de la communauté des communes du Quercy Vert. Nous venons de présenter notre projet au préfet, avec l’aval du président du Conseil général, qui m’a promis de l’appuyer, parce qu’il le mérite, pour peu que je puisse garder mon mandat au Conseil général. Ce projet privilégie le maintien de la communauté du Quercy Vert dans ses dimensions actuelles, montrant qu’elle a bien franchie le cap fatidique des 5000 habitants, et peut-être élargie, si besoin, à trois petites communes limitrophes du Tarn et du Tarn et Garonne. Contrairement aux ragots colportés l’avant-veille du premier tour dans un article calomniateur, j’ai exclu, pour ma part, toute hypothèse de fusion avec Montauban ou Nègrepelisse ; sans relever l’allusion infâme à un invraisemblable rapprochement avec le quartier des Chaumes ! »

Donc, comme nous l’avons souvent écrit, les projets intercommunaux sont bien entre les mains du préfet, avec validation de Baylet. La nouvelle carte est bien en marche… et elle débouche sur la fonction de Conseiller territorial. Quand le maire de Monclar indique qu’il a passé le cap fatidique de 5000 habitants il confirme l’importance de ce cap décidée je ne sais par qui.

Le canton contre l’intercommunalité !

Que répond Marie-Laure Laborie ? Le même jour dans La Dépêche (25-03-2011), elle occupe la même place que son concurrent et indique en parlant de loi sur la réforme territoriale: «une loi qu’il faudra abroger en 2012 ». En 2012, même si la gauche gagne, elle n’abrogera pas la dite loi, pas plus que celle sur les retraites. Avec l’alternance aucune loi n’a jamais été abrogée ni par la droite, ni par la gauche, seulement quelques retouches se sont produites. Jean-Paul Albert, le maire de Monclar, s’est prononcé contre cette loi par souci de son intérêt personnel. Dans le nouveau système, il a toutes les chances de rester simple maire de Monclar !

Marie-Laure Laborie se plaint : «il aurait fallu éviter il y a longtemps» la coupure du canton. Sait-elle d’où vient cette coupure ? En 1996 Nègrepelisse n’ayant pas voulu créer une intercommunalité pour garder le SIVOM, le canton de Monclar sauf Bruniquel, quitta le SIVOM et créa son intercommunalité. Quand en 2002 Nègrepelisse fit de même le partage était fait. De toute façon que proposer face au problème ? Le rattachement à Nègrepelisse comme Bruniquel ?

La mise en place de la fameuse carte va être un déchirement général. Chacun avance masqué et s’interroge surtout sur les rapports entre un découpage et une éventuelle carrière politique. Pour Nègrepelisse, Jean Cambon sera l’inévitable Conseiller territorial.

Là où Marie-Laure Laborie fait un faux pas c’est quand elle indique : « Jean-Paul Albert pense peut-être que, réélu encore une fois, il serait bien placé pour perdurer en 2014 comme conseiller territorial. » Elle admet tout d’un coup que la loi sera maintenue et si Jean-Paul Albert rêve du nouveau poste comment ne pas penser qu’elle a le même rêve ? Elle et la majorité des candidats éligibles de 2011 ! La bataille au sein de la gauche locale entre les deux tours n’avait comme raison que cet horizon. Car, le futur président du Conseil régional ne sera pas la tête de liste annoncée à l’avance, comme à présent, mais, sur le modèle du Conseil général actuel, le résultat d’un troisième tour après les élections territoriales aux situations variées.

Marie-Laure Laborie a finalement perdu de peu, et j’ai tendance à penser que la focalisation sur l’intercommunalité, au nom de la défense d’un canton dont tout le monde sait qu’il va disparaître, a fini par lui faire rater la marche.

Dommage, ce n’est pas cette fois qu’une femme fera son entrée au Conseil général et je prends les paris : en 2014 le Tarn-et-Garonne n’enverra aucune femme au Conseil régional !

29-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 11:09

Pas plutôt installés les militants souhaitant informer sur la décision du maire sont fortement interpellés par les autorités. Sans réfléchir, un adjoint envoie valser la table (1).

la-table.JPG

La police vient ensuite et le maire emporte la banderole (photo manquante).

La voici à présent au piquet dans un coin de la salle des bureaux de vote.

l-affiche-au-piquet-2.jpg

Après l’annonce des résultats, voici la banderole libérée.

l-affiche-libere-2.jpg

A la sortie un citoyen nous interpelle : « à présent, vous irez vous discuter avec RFF ! ». De là à imaginer que les adversaires de la LGV ont fait perdre la députée c’est nous faire trop d’honneur quand on regarde l’ensemble des résultats. Nous avons plutôt la sensation que contrairement à nos espoirs la LGV a été très faiblement présente dans le débat tarn-et-garonnais des cantonales alors qu’une des premières mesures à prendre sera de financer la construction de Bordeaux-Tours. D’où notre détermination (2) : un référendum de perdu, dix de retrouvés dans les prochains mois car la LGV c’est une affaire d’années…

29-03-2011 JPD

 

(1) Ce doit être l’adjoint aux causes singulières gros bras et bas du plafond.

(2) Je suis Président de l'association BENY ENVIRONNEMENT qui lutte contre la branche sud de la LGV RHIN/RHONE. BENY est une petite commune de 700 habitants dans l'AIN. Nous avons eu le même problème que vous l'an dernier sur notre commune au moment des régionales. Le Préfet nous a interdit l'organisation de la consultation populaire, nous avons alors dénoncé cet interdit dans la presse locale qui a bien joué le jeu.

J'ai été menacé des peines prévues par le code électoral (amendes très importante et peine de prison). La réaction du Préfet nous a plutôt fait une bonne publicité.

Puis nous avons organisé notre consultation 3 semaines plus tard, pour partie par correspondance et pour partie un samedi matin.

Nous avons recueilli 72,8 % de participation et 98,2 % de NON à la LGV. 

Il ne faut donc pas renoncer, la consultation populaire, c'est un gros travail, mais un excellent moyen de mobiliser les populations et d'occuper le terrain médiatique.

 

P.S. Un compte-rendu détaillé viendra plus tard : il nous paraît instructif des reculs de notre démocratie qui, faute d’être sociale, a toujours été bancale.

 

Un autre témoignage sur :  http://lgv.sabstenir.over-blog.com

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 10:24

 

En Tarn-et-Garonne le FN n’était présent au second tour que dans un canton, comme en 2004, le canton de Moissac. Comme en 2004 il était opposé au même radical de gauche, vice-président du Conseil général, Monsieur Empociello, mais il y avait alors une triangulaire.

Etudions d’abord les résultats en voix du second tour : le FN passe de 652 voix (24,37%) à 1038 (37,62%). Quelles étaient les réserves de voix du FN qui font qu’il double presque son score ? (phénomène qui est national) Un candidat CNI 73 voix et un candidat UMP 403 voix. Si on suppose l’impossible, c’est-à-dire que toutes les voix des deux candidats se sont reportées sur le FN soit 476 voix on arrive à un total général de 1128 voix soit 90 voix de plus que le score. Sauf que le nombre de votants a fortement augmenté en passant de 2748 à 2968 (220 en plus) une attitude surprenante puisqu’il était évident que le sortant serait réélu. Bien sûr le nombre de blancs a aussi augmenté et pouvait venir du camp d’EELV (222 voix), du FdeG (203) comme de celui de la droite : les blancs passent de 73 à 209.

Il semble normal de penser que l’électeur nouveau du second tour est faiblement parmi les blancs. Entre une centaine de blancs et deux cents venus au second tour on a environ 300 exprimés de plus. En passant de 1122 à 1721 Empociello récupère presque 600 voix donc beaucoup plus que les deux électorats de gauche dont une partie a voté blanc.

En confrontant ces données, j’en déduis que le vote FN a récupéré des voix sur l’électorat de droite (premier problème) et sur les abstentionnistes (deuxième problème).

Avec le mode de scrutin éliminant les candidats en dessous de 12,5% des inscrits, dans des centaines de cantons, la droite a été absente le 27 mars et donc des électeurs de cette tendance ont fait, au second tour, un geste qu’ils risquent à présent de faire plus simplement au premier.

Les réserves de voix sont également nombreuses chez des abstentionnistes du premier tour qui, comme pour d’autres partis, se mobilisent quand ils constatent qu’ils peuvent gagner. Ce phénomène est nouveau car auparavant, au second tour, le FN augmentait peu, un électorat moins en quête de victoire que d’expression d’une exaspération.

En 2004 dans ce canton le FN passe de 16% (588 voix) au premier tour à 15,7% (600 voix) au second tour dans le cadre d’une triangulaire alors qu’une autre candidate ex-FN, Evelyne Dutertre avait fait 1% soit 37 voix au premier tour.

Empociello était donc déjà là avec au premier tour 1179 voix. Ajoutées à celles du candidat PCF (sans candidat Vert) soit 403 on arrive à 1582 voix, or là aussi il a beaucoup plus au second tour soit 1808 voix. Donc lui-même récupère par tradition (comme tous les candidats PRG) une part de l’électorat de droite.

Ce phénomène totalement nouveau se vérifie en Lot et Garonne où il y avait deux candidats au second tour et est national… comme tout ce qui touche le FN !

Dans l’évolution du FN, nous sommes donc face à plusieurs questions qui concernent à mon sens, beaucoup plus les électeurs de TOUS les partis, que les dirigeants :

- le sens de la nuance démocratique doit-il exister ? UMP, PS, Centre, FN, tous les mêmes disent certains, comme le FN dit : UMP-PS-Centre-PCF-Ecolos-Extrême-gauche, tous les mêmes ?

- le sens des frontières (le national) mérite-t-il enfin une révision à gauche ?

- la forme FN de Marine Le Pen est-ce seulement une forme nouvelle ? Nous avons connu en Midi-Pyrénées la présence de Louis Aliot qui en 2004 a tenté déjà de tester cette évolution qui alla jusqu’à proposer un logo régional au FN.

 

Concernant les autorités elles peuvent prendre rapidement des mesures techniques... qu'elles ne prendront pas :

- revenir au seuil de 10% des votants pour se maintenir pour les futures élections territoriales.

- abolir la notion « d’exprimés » qui efface le vote blanc et encourage l’abstention. Qui sait qu’il y a eu au second tour 7% de blancs ? Les blancs sont des exprimés dont tous les pourcentages doivent se compter par rapport aux inscrits ou aux votants.

- instaurer partout une dose de proportionnelle qui aura comme conséquence de faire élire des candidats FN mais encouragera un autre électorat à gauche.

- obliger tout candidat à avoir au moins une réunion publique annoncée sur les panneaux électoraux pour imposer un minimum de démocratie à la campagne électorale. Je sais que l’électorat FN vote sans se soucier du candidat et qu’une réunion publique changera peu de choses mais les candidats y réfléchiront à deux fois s’ils savent qu’ils doivent argumenter.

 

Il s’agit de propositions minuscules mais parfois le sens politique se loge dans les détails. Un sens qui doit prendre fortement en compte, à gauche comme à droite, les dernières évolutions qui ne sont pas des sondages mais des résultats électoraux. Les médias répètent que l’actualité internationale a obscurci l’élection alors qu’en pleine campagne des cantonales un fort débat a eu lieu… sur un sondage concernant la présidentielle !

29-03-2011 Jean-Paul Damaggio

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