Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:36

el-cajon.jpg

Voici un article du journal Point Gauche ! n°56, décembre 2001 où Joseph Escuin commente le spectacle de la nouvelle ministre de la culture du Pérou, Susana Baca. Jean-Paul Damaggio apporte quelques explications sur le cajon dessiné par Rosendo Li. JPD

 

Susana Baca:

Entre Afrique et Amérique latine

Merveilleuse soirée que celle passée en compagnie de la Diva noire du Pérou et de ses admirables musiciens ce 7 novembre au théâtre de Montauban, devant un public nombreux et souvent connaisseur. Un chant aérien, des mélodies limpides, une voix exceptionnelle, sans effets mais pétrie d'émotion et de subtile élégance. Une voix douce, profonde, vibrante, envoûtante à faire chavirer les cœurs. De la personne de cette femme rayonnante émanent le charme et la grâce. Son répertoire recèle des perles de la tradition afro-péruvienne liée aux rythmes de danse et aux trésors des compositions.

«C'est le rythme, seulement le rythme qui fait agir mon cœur » dit-elle. Toutes ses chansons possèdent la force vitale et primaire des différents rythmes présents dans la culture péruvienne.

« Il y a les rythmes ancestraux des aïeux qui nous racontent leur histoire, les rythmes métissés des processions religieuses, les rythmes cadencés qui cherchent la parole dans la poésie et il y a le rythme éternel du cœur et de la fête. Mais nous devons surtout trouver le rythme unique de la liberté, qui est comme le vent dans les ailes des oiseaux, le langage nouveau plus fort que la langue » dit-elle encore. La chanteuse puise dans les textes des poètes péruviens et latino-américains. Des textes qui parlent de discrimination et de liberté.

"Je crois à la liberté, à la vie, à la paix, insiste-t-elle. Je suis artiste mais ne vit pas en dehors de la réalité. Je me préoccupe beaucoup de la situation de l'enfant et de la femme". D'ailleurs n'a-t-elle pas été nommée ambassadrice de l'UNICEF en 1997 ? Elle est aussi l'héritière de ces esclaves africains qui, dès le XVI ème siècle, contribuèrent à la mise en valeur du littoral du pays. Un héritage africain que récuse une majorité de cette population, pourtant de plus en plus métissée.

Collecte, enseignement, interprétation, Susana Baca s'emploie à réhabiliter et pérenniser ce patrimoine : « Il y a une énorme présence africaine au Pérou » dit-elle. Ses musiciens ont joué de ces instruments archaïques qu'utilisaient jadis les esclaves : caisse de bois (cajon) ou mâchoire d'âne (quijada de burro). En fait, Susana Baca croise au confluent de trois cultures : africaine, andine et ibérique. Sa musique manie guitare espagnole, polyrythmies africaines et instruments africains et andins.

Ancienne institutrice, la musique est aujourd'hui toute sa vie. Une juste continuité des choses: « dans ma famille, on chantait tous les jours, que ce soit dans des moments de joie, comme de tristesse, plus tard, je suis devenue l'artiste de l'école puis de l'université ». Il aura malgré tout fallu quelques années avant qu'elle ne se décide à en faire son métier. La faute au papa qui craignait que sa fille ne fasse une carrière trop marginale. Il a dû depuis se dire bien souvent que sa fille avait eu raison de suivre son rêve. Et être fier d'elle quand elle a été sacrée "Découverte Amérique RFI" en 1992.

Ambassadrice de la culture afro-péruvienne aux États Unis suite à sa rencontre avec David Byrne en 1994, elle l'est aussi en Europe depuis sa première venue en France en 1997. A découvrir donc pour ceux qui ne la connaissent pas encore. A cette fin et pour ceux que cela intéresse quelques albums que vous pouvez vous procurer plus ou moins facilement (facilement pour les plus récents) :

1990: Vestida de vida (Harmonie Mundi). 1997: Susana Baca, la voix du Pérou noir (warner Bros). 2000: Eco de sombras (Virgin). 2001: Lamento negro (Virgin).

Joseph Escuin

 

Au sujet du cajon

Au spectacle de Susana Baca parmi les quatre musiciens, l'un d'eux était assis sur son instrument de musique et n'en bougea qu'une fois. Quelle surprise, un instrument servant aussi de tabouret! Et pourtant de cette caisse sortait les sons les plus divers !

Voici juste quelques informations sur comment se créa cet instrument. Des esclaves, plutôt que de s'autodétruire en se lamentant sur leur sort, sortaient des rythmes des objets les plus divers. Sur la côte péruvienne ils n'avaient rien à leur disposition alors ils transformèrent leur corps en instrument de percussion (par la danse et les claquettes) puis ils récupérèrent les emballages. Les meilleures caisses étaient les caisses de whisky importé. Les esclaves furent d'autant plus obligé d'utiliser ce matériel de récupération que l'utilisation du tambour fut prohibé par les autorités (une tentative d'empêcher l'utilisation de la musique à des fins de révolte). Et avec cette caisse, au fil des ans, des uns aux autres, les mains des noirs créèrent des merveilles. Depuis seulement trois ou quatre dizaines d'années l'instrument a acquis une reconnaissance qui conduisit un des maîtres du cajon "Julio Chocolate" à enregistrer à New York. L'ingénieur du son fut stupéfait en découvrant comment avec une caisse vide, deux mains pouvaient en sortir une telle musique. Ce cajon fut récupéré par le flamenco si bien que beaucoup au Pérou pensent que l'instrument vient d'Espagne. C'est plus glorieux ! J'ai écrit ces quelques lignes pour que les lecteurs ne réduisent pas la musique péruvienne à la flûte du "condor passa".

J.P. Damaggio

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:35

J’ai été destinataire du message du président de la Région Auvergne. Il confirme la double folie : celle de projet à la pelle en matière de LGV, et la myopie des élus qui foncent, qui foncent. L’argumentation est toujours la même et je m’attriste par avance à l’idée que des associations vont devoir se mobiliser et répéter ce que nous disons. Quand y aura-t-il enfin un débat national sur le sujet ? JPD

 

 

Pour dire haut et fort « Oui au TGV en Auvergne ! », aujourd’hui plus que jamais il est nécessaire de se mobiliser. Nous avions annoncé il y a quelques mois, aux Auvergnates et aux Auvergnats, qu’il serait crucial qu’ils fassent entendre leur voix au moment du débat public : ce moment est venu ! Le 4 octobre à Clermont-Ferrand et le 5 octobre à Orléans ont lieu les réunions de lancement du débat public sur le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon (POCL). Le temps du débat durera jusqu’à la fin du mois de janvier 2012, les réunions de clôture étant prévues les 24 et 25 janvier 2012, également à Clermont-Ferrand et Orléans.

 

Vous êtes déjà plus de 92 000 à avoir signé la pétition citoyenne pour le TGV lancée dès 2008. À nouveau, l’Auvergne a besoin de vous, de votre mobilisation sans faille, pour espérer être prochainement desservie par la grande vitesse. C’est en effet pendant le débat public que se décidera le tracé précis de la future liaison à grande vitesse. Nous devons nous unir afin de soutenir le tracé le plus à l’Ouest et le plus au Sud possible : c’est le tracé le plus favorable à l’avenir de notre région.

 

Passons la vitesse supérieure !

En participant activement à ce débat public, aux réunions qui seront enregistrées et diffusées sur le site Internet du débat, en contribuant directement sur ce site, www.debatpublic-lgv-pocl.org, chacun peut participer et amplifier l’élan citoyen. Il est urgent de montrer encore une fois combien l’Auvergne est attachée à son avenir, qui passe par son désenclavement ferroviaire. Notre région ne doit plus être la seule région de France à ne pas bénéficier du TGV. L’Auvergne revendique les mêmes chances que les autres afin de se développer et d’être toujours plus attractive.

 

Le 25 février, nous avions donné rendez-vous à de nombreux acteurs à la Grande Halle d’Auvergne, pour marquer le point de départ d’une nouvelle bataille pour la grande vitesse. Plus de 600 élus et citoyens, dans un consensus constructif, ont répondu présents lors de cette grande journée de travail et de réflexion. Cette bataille n’est pas terminée, bien au contraire : c’est pendant ce débat public, d’octobre 2011 à janvier 2012, que tout va se jouer. L’Auvergne compte sur vous pour l’emporter !

 

René SOUCHON

Président de la Région Auvergne

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:24

 

La défense de l’action de Morales passe aussi par quelques coups de projecteurs sur les erreurs sans avoir pour autant la prétention d’aider à la rectification des dites erreurs. Il est trop facile pour un gouvernement progressiste de renvoyer vers l’adversaire toute action revendicative. Pire, accuser des opposants d’être manipulés par l’adversaire, quand ils avancent des justes revendications, c’est montrer du mépris envers le peuple. C’est pourtant ce qui vient de se passer en Bolivie en deux occasions emblématiques.

Il y a d’abord eu el gasolinazo à savoir une augmentation de 80% du prix des carburants. Comment croire qu’une telle mesure serait acceptée sans réaction ?

Bien plus grave a été la décision de faire passer une nouvelle route à travers el Territorio Indígena Parque Nacional Isiboro Sécure (TIPNIS). Il a fallu que les Indigènes reprennent leurs actions classiques qui aidèrent tant Evo Morales quand il était dans l’opposition : routes barrées, manifestations, démissions de députés du parti de Mortales, pour que celui finisse par accepter de revoir sa copie.

Cette nouvelle route a été présentée comme une preuve du développement de la Bolivie mais les peuples concernés ont du développement une autre vision. Pour eux cette route qui traverse une réserve écologique, fait surtout le jeu des compagnies pétrolières, des profiteurs de la coca et autres grands compagnies.

 

Ce territoire représente 1,200 millions d’hectares dont 1 million d’hectares sont encore aujourd’hui des terres communautaires de 64 communautés. Sur le reste du territoire 20 mille familles cultivent de la coca.

Les financiers derrière le projet ne sont autres que les Brésiliens avec la Banque nationale de développement économique et social. L’industrialisation est préférée à la préservation des bois et des eaux, une stratégie classique des gouvernements progressistes.

 

Dans les deux cas, la répression policière contre les manifestants a été brutale, à la hauteur il faut bien le reconnaître de l’action des révoltés qui sont allés jusqu’à occuper un aéroport.

En guise de réponse, c’est la proposition d’un référendum dans les deux régions où doit passer la nouvelle route : Beni et Cochabamba.

Une fois de plus les autorités boliviennes se comportent comme tous celles qui veulent imposer «le progrès » aux ignorants. L’absence de débat public sur le sujet est la caractéristique d’un tel comportement avec ensuite des décisions prises dans le secret des cabinets.

 

Ces quelques mots ne visent pas à montrer du doigt un adversaire mais à apporter un éclairage constructif à des forces politiques en quête d’une démocratie nouvelle. JPD.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:21

Un communiqué des Verts nous informe qu’en commission permanente du Conseil régional Midi-Pyrénées, ils viennent de s’opposer au financement de Bordeaux-Tours en cohérence avec leur refus de la convention de financement.

Premièrement. Cette décision que nous appuyons, appelle un certain nombre de questions :

- toutes les autres forces politiques ont-elles voté pour ? En particulier le Front de Gauche et les Radicaux qui s’étaient abstenus au moment du vote de la Convention de financement ?

- question qui en induit une autre : quelle transparence pour les travaux de la commission permanente ?

Supposons que EELV aient voté pour, qui le saurait ?

 

A nos yeux, la commission permanente n’est en mesure de voter un financement que dans la mesure où il a été inscrit dans le vote du budget. Et en effet, dans le vote du budget 2011, il y avait bien une ligne « LGV Bordeaux-Tours », ligne budgétaire sur laquelle aucune force politique n’avait attiré l’attention en séance publique du vote du budget en décembre 2010. Comme le vote a été seulement un vote bloqué sur l’ensemble et non un vote par chapitre, il a été répété ensuite que ce budget n’évoquait pas le cas « Bordeaux-Tours ». Nous avons la confirmation que Bordeaux-Tours était bien dans ce budget.

 

Deuxièmement : le communiqué ne dit pas la somme versée, point important car à présent nous n’en sommes plus à des intentions de financement mais à des versements effectifs.

 

Troisièmement : Au moment du débat de la Convention de financement, juste avant le vote, l’Assemblée a accepté un article de dernière minute décrétant que Midi-Pyrénées serait traité de la même manière que Poitou-Charentes. Or, Poitou-Charentes, comme chacun sait, a maintenu que son versement n’était qu’un prêt, et à Toulouse, nous n’avons entendu personne rappeler à Martin Malvy qu’il se devait d’appliquer l’article voté !

 

Voilà quelques questions dont les réponses complèteraient utilement le communiqué des élus EELV à la région Midi-Pyrénées. Tout commentaire à cet article prendra place sur ce blog. 3-10-2011 Jean-Paul Damaggio

 

PS : Je suppose qu’en Aquitaine le même vote a eu lieu en commission permanente. Toute information sur ce point nous serait également très utile.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:19

 Nous rendons hommage à ceux qui pendant un an ont tout tenté pour modifier le tracé de la LGV. Nous nous étonnons qu’ils ne tirent aucune leçon de tant d’échecs ! Même les modifications sur la marge sont impossibles car RFF a des impératifs qui ne sont pas ceux d’un chemin communal. Dire Non à LGV, Oui aux lignes existantes est encore possible. S’enfermer dans l’illusoire va devenir pathétique. JPD

Voici donc l’article de La Dépêche du Midi qui rend compte de la pétition de Bressols. Nous renvoyons plutôt les lecteurs à la pétition du site de Pompignan.

 

Bressols contre le remblai de la LGV

Les dernières dispositions communiquées par RFF sont de nature crispante. Elles relèvent de nombreux débats sur la commune de Bressols, déjà fortement impactée par des axes nuisibles au cadre de vie, tels que l'A20 et l'A62, trois axes départementaux, ainsi que par la voie ferrée actuelle, mais aussi le Tarn. Désormais les Bressolais semblent réagir à l'hermétisme des représentants plutôt peu réceptifs jusqu'à présent. Vendredi, l'association Bressols Brial Verlhaguet LGV a participé à la réunion du collectif Union pour la Sauvegarde des Villages du 82 à Brial. Cette réunion avait pour but de faire le point sur la LGV au sein des différentes associations de riverains du Tarn-et-Garonne en présence de certains élus locaux. Tous les participants ont tenu à souligner leur profonde déception sur la concertation menée par RFF. Il en est ressorti que toutes les demandes d'études formulées par les différentes associations sont restées lettres mortes, les politiques laissant entendre ne pas avoir de moyens d'actions.

 

Le remblai de la peur

Les innombrables courriers aux instances administratives restent sans réponse. Le silence est de nature à laisser penser à l'indifférence afin que personne n'ait d'informations et qu'aucune intervention ne soit lancée contre le projet LGV par les associations de riverains. De son côté, RFF a avancé dans ses études. Pour Bressols, la situation est catastrophique. Il est prévu un remblai allant jusqu'à 15 mètres de hauteur et 80 mètres d'embase sur toute la commune dans une perspective diagonale. Après ces diverses tentatives d'interventions auprès de RFF, l'association a décidé de lancer une pétition, qui sera proposée aux Bressolais, aux habitants des communes voisines impactés par la LGV, et à tous ceux qui veulent préserver le cadre de vie et l'environnement bressolais. Il paraît essentiel de se mobiliser pour empêcher un passage en remblai, après des mois de demandes auprès de RFF pour qu'un autre moyen de passage moins destructeur pour Bressols soit étudié, en déblai ou pourquoi pas en viaduc.

 

La pétition

« Nous n'acceptons pas le passage de la LGV en remblai sur Bressols et refusons que notre commune soit divisée, défigurée et mutilée par une muraille de 15 mètres de hauteur, qui va la détruire à jamais, simplement pour une facilité de construction », signale Daniel Chiarbonello. « Il me semble que d'autres solutions sont envisageables, notant que le passage en déblai serait moins onéreux de plusieurs millions d'euros, comparée à l'évaluation faite par RFF pour le passage actuellement prévu en remblai et cela simplement sur notre commune », rajoute le président. Le tracé est sur le point d'être définitivement acté pour être présenté au Coter fin novembre 2011, et au Copil début janvier 2012. La pétition est disponible en mairie ou sur le blog bbvlgv.unblog.fr. Un dernier espoir avant de subir l'inacceptable

 

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 21:18

Nous connaissons Philippe Guillen et son talent de dessinateur. Pas surprenant qu’il se soit intéressé au créateur de Pif et de tant d’autres, un homme comme Philippe, lié à l’Espagne républicaine. Avec sa simple signature, C. Arnal, ce dernier se cachait bien derrière ses héros. Pour le moment voici l’article de Libé Toulouse au sujet du livre.

J-P Damaggio

 

BANDE DESSINÉE. Chacun sait que Hergé est l'auteur de Tintin ou peut se souvenir que Franquin est celui de Gaston Lagaffe. Celui qui signait les pages de Pif le chien a toujours été plus discret. Ou n'a en tout cas pas suscité la même curiosité.

Il faut dire que “C.Arnal”, 1909-1982, faisait depuis déjà longtemps déjà partie du paysage quand la vogue de la bande dessinée a déferlé dans les années 70. Comme s'il avait toujours été là et ne méritait donc pas d'être découvert. Il a juste droit à un article dans Wikipédia.

Ce sont les Éditions toulousaines Loubatières qui réparent le mal. Philippe Guilllen y publie une biographie qui nous apprend que l'inventeur du glop-glop de Pifou s'appelait en fait José Cabrero Arnal. Lequel a exercé sa plume dès les années 30 à Barcelone sous la II°République espagnole.

Le dessinateur connaît l'exil en France avec l'arrivée de Franco, puis la déportation à Mathausen et les colonnes de l'Humanité dès la Libération puis le journal Vaillant jusqu'à Pif Gadget. Ceux qui se souviennent du premier de ces gadgets hebdomadaires, les pois sauteurs du Mexique, apprécieront.

 

Présentation de l’éditeur

José Cabrero Arnal

DE LA RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE AUX PAGES DE VAILLANT, LA VIE DU CRÉATEUR DE PIF LE CHIEN

 

Les artistes se cachent souvent derrière leurs créations ; José Cabrero Arnal n’a pas échappé à la règle. Pourtant, le créateur de Pif le chien et de son ancêtre en Espagne Top el Perro, de Roudoudou, de Placid et Muzo et de bien d’autres encore, qui signait simplement «C.Arnal», eut une vie en dehors des cases et des bulles.
Passionné dès son jeune âge par l’art du dessin, par la caricature aussi, il n’a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de la IIe République espagnole, il exerce à Barcelone la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse avant de s’engager dans le combat pour la défense de la République. Jusqu’à la Retirada. C’est le temps de l’exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l’emporte de nouveau vers l’inconnu, d’abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en déportation.

À Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des «Rote Spanier» l’aideront à survivre.

À la Libération, il s’installe en France et collabore à L’Humanité puis à Vaillant. L’élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d’enfants, de l’après-guerre jusque dans les années 1970.

 

auteur : Philippe Guillen

relié  – 21,5 x 29 cm – 176 pages – quadrichromie – août 2011 – 32 euros –
ISBN 978-2-86266-659-4

 

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 19:12

 

Voici un rappel historique que j’ai publié dans Des paysans sont de sortie en 1994 et que je retrouve avec intérêt :

 

« Quand on retrouve la chronologie des événements de l’époque on apprend en effet beaucoup de choses.

4 et 18 Juin 1989 : élections législatives en Pologne, fruit d'une "table ronde où un compromis a été signé entre le syndicat-parti "Solidarité" et le Parti Communiste POUP.

Résultat : POUF : 173 élus et Solidarité 163 alors que le mode de scrutin retenu avantageait largement le POUP. Le Parti Paysan peut faire ou défaire la majorité avec 76 députés.

20 Juin : le Parti Paysan annonce la fin de ses alliances avec le POUP. C'est la crise.

29 Juillet : le POUP change ses cadres dirigeants en éliminant les réformateurs pour les remplacer par des conservateurs.

1 Août : la libération des prix agricoles entraîne des mouvements de grève.

2 Août : le communiste et général Kiszczak propose à "Solidarité" d'entrer au gouvernement.

7 Août :  Lech Walesa propose un gouvernement sans le POUF.

13 Août : il confirme.

15 Août : Lech Walesa revient sur ses déclarations : il peut gouverner avec des membres du POUF.

17 Août : "Solidarité" propose comme premier ministre Kuron, Geremek ou Tadeuz Mazowiechi.

18 Août : choix de Tadeuz (le seul des trois à n'avoir jamais été membre du POUF)

22 Août : Gorby donne le feu vert de Moscou

23 Août: unanimité à la Diète contre le pacte Molotov-Ribbentrop du 23 Août 1939

24 Août : La diète investit Tadeuz

25 Août : Walesa appelle à l'arrêt des grèves. Une page du monde vient de tourner mais personne ne le sait surtout pas en Tchécoslovaquie où l'on vient de condamner deux dissidents. »

 

C’est ensuite qu’est venu le 9 novembre 1989… à Berlin. J-P Damaggio

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 12:55

 Etrangement, au Maroc comme en France, le TGV pose les mêmes questions, les mêmes problèmes, et suscite les mêmes polémiques. Gain de temps, certes, mais à quel prix ? Dans quelles conditions ? Pour le bénéfice de qui ? Création d’emplois ? Pour quoi faire ?

En fait la ligne nouvelle concerne Tanger-Kénitra qui est de 200 km, conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h et exploitée à une vitesse commerciale de 320 km/h avec au total 2h gagnées entre Tanger et Casablanca. C’est l’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) créé le 1er janvier 1963 qui a signé le contrat avec la SNCF. Le chiffre d’affaire est de 3,25 milliards de dirhams (2010) ce qui permet de mesurer l’impact du coût de la LGV, sur ce modeste montant, qui a cependant un bon résultat : 30 millions de voyageurs transportés chaque année, et 35 millions de tonnes côté marchandises.

Voici l’argumentation officielle : « Le projet, qui répondra à l'augmentation de la demande du transport ferroviaire des voyageurs sur l'axe Casa-Tanger (+ 70% entre 2002 et 2009), permettra d'accompagner le développement du nouveau pôle économique de Tanger-Tétouan, en raccourcissant les distances entre le Nord et le Sud du pays, et de libérer la capacité pour fluidifier le trafic ferroviaire fret sur cet axe (effet d'entraînement du port Tanger-Med). »

 

Une facture officiellement a la hausse de 65%

Le coût du projet avancé jusque là était de 20 milliards de DH (en monnaie marocaine), soit un peu moins de 2 milliards d’euros. Au début de ce mois-ci, une surprise attendait le contribuable marocain : le coût prévisionnel du projet n’est plus de 20 milliards, mais bien de 33 milliards de DH (~3 milliards d’euros) ! Oui, vous avez bien lu, une augmentation de 13 milliards de DH (plus d’un milliard d’euros), soit 65% d’augmentation, sans qu’aucune explication ne soit fournie ! A combien la prochaine augmentation ?

Pour le moment le site Wikipédia a besoin d’être actualisé. Il indique : « Le coût du projet est estimé à 20 milliards de dirhams, dont 10 milliards pour l'infrastructure ferroviaire, 5,6 milliards pour les équipements ferroviaires et 4,4 milliards pour le matériel roulant. Dans ce sens, en novembre 2008, un prêt de 625 millions d'euros a été accordé au Maroc par la France. L'État marocain a accepté de financer le projet à hauteur de 4,8 milliards de dirhams le 1er février 2010. »

Augmentation d’autant plus facile que le projet a été décidé sans appel d’offres !

Le Maroc n’a pas acheté des Rafales alors il se devait, en lot de consolation, d’acheter une LGV et les joujoux qui vont avec. Vous me direz : à tout prendre un train c’est quand même mieux qu’un avion militaire !

Alstom, qui a vendu 14 rames AGV, devrait empocher 400 millions d'euros. Etrangement, là-bas Vinci n’est pas en ligne… Comme quoi en France, les entreprises semi-publiques pourraient construire elles-mêmes les lignes ! Sarkozy dit que l’industrie français va être bénéficiaire et au Maroc les autorités rappellent que les rames seront construites au Maroc…

 

Des opposants

J’ai cherché dans la presse marocaine, qui est à présent diversifié et parfois critique envers le régime, quelques points de vue sur ce projet. Je n’ai trouvé de critiques fortement argumentée, que sur les blogs.

"Ce TGV est un scandale dans les conditions actuelles du Maroc", s'est indigné l'économiste Fouad Abdelmouni. Pourquoi un scandale ? Parce que l’utilité de la ligne n’est pas prouvée ! L’utilité du rail ne fait pas de doute et là-bas c’est sûr les trains sont archi pleins mais la coupure train populaire et train de luxe est encore plus forte que chez nous avec l’arrivée du TGV. Comme le rappelle le site Yabiladi, l'une des principales raisons de l'échec du tramway de Rabat a été le prix inadapté du ticket.

Quelques personnes, mieux informées qu’en France, rappelle que même l’Argentine, pourtant nettement plus puissante que le Maroc, a préféré abandonner le projet de TGV entre Buenos Aires et Cordoba (imaginé en 2008). Une bonne décision quand on sait que c’est Natixis qui se battait pour ce projet dont elle assurait le financement… Natixis dont nous connaissons les derniers déboires.

Les Marocains s’informent et j’ai découvert ce tableau utile :

Ligne

Prix au km en Millions d’euros

Paris-Lyon

4,29

Paris-Tours

9,32

Paris-Lyon

10,00

Lyon-Valence

10,43

Valence-Marseille

17,20

TGV Est

16,67

Il faut actualiser avec l’inflation vu que nous sommes sur une durée de 20 ans. Indiquons qu’en dix ans le gouvernement actuel veut faire autant de LGV que les 20 ans précédent !

 

Même au Maroc, on sait se reporter aux réalités françaises :

« En 2008, la Cours des comptes, en France, a produit un rapport d’évaluation de l’exécution du projet « TGV Méditerranée ». La conclusion du rapport est sans appel : « Le bilan, encore provisoire, du TGV Méditerranée montre que le bénéfice actualisé paraît proche de zéro, aussi bien pour la SNCF et RFF que pour l’ensemble de la collectivité nationale ».

Plus récemment, le magazine économique français « Challenges » a publié un article sur le 30 anniversaire du TGV français ( par 1 journaliste qui connait bien le Maroc et le TGV marocain, donc pas de surprise si prochain article soit la LGV marocaine ), le constat est le même : « Depuis 1981, les Français n’ont toujours pas fini de payer leur TGV. Une voie, cela coûte cher: 16,4 millions d’euros le kilomètre pour Rhin-Rhône, 26,5 millions le kilomètre pour Tours-Bordeaux. Résultat: la dette portée par Réseau ferré de France (RFF), le propriétaire du réseau, n’en finit plus d’enfler: de 20,5 milliards en 1997, elle frôlera les 29 milliards fin 2011. Auxquels il faut ajouter 9 milliards qui incombent àla SNCF, avec le financement des rames et du déficit des lignes ».

3-10-2011 Jean-Paul Damaggio

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 19:44

 

Sur son blog Mélenchon évoque son passage à Nérac. Une lecture utile. JPD

 

 

Je suis allé à Nérac ce jeudi. Dans le Lot-et-Garonne. J’y participais à un banquet républicain organisé autour des candidats du Front de Gauche aux élections sénatoriales. Avant le repas on a planté un arbre de la laïcité. Une plantation de cette sorte, le lendemain du jour anniversaire de la fondation de la première République en France, voilà qui convient bien à me mettre le cœur en fête et l’esprit en mouvement. Un instant j’oublie le sordide du moment et la montée des périls qu’il contient. J’y serai assez vite ramené. Je me trouvais là dans un département rural et agricole. Les cantons ruraux ne sont pas forcément de droite !  Ici c’est bien l’inverse, notamment dans le Néracois et le Marmandais, ou dans les Landes de Gascogne. D’ailleurs on a connu dès les années vingt une élections glorieuse à gauche, celle du communiste Renaud Jean sur Nérac et Marmande. Ici c’est une terre de paysannerie qui a une forte tradition de gauche comme souvent dans le grand Sud-Ouest du pays. Je ne me contente pas de l’expliquer par la structure de la propriété ni même par le niveau de qualification requis pour les productions agricoles fruitières, très importantes par ici. Il y a longtemps que je sais combien est insuffisante la voie qui résume tout aux seules conditions matérielles d’existence. La culture commune d’un lieu est incontournable pour rendre compte des comportements sociaux. Le grand Sud-Ouest du pays est terre de luttes depuis des siècles. Son niveau de développement a longtemps été bien plus avancé, à partir de la présence romaine puis des traditions urbaines qui en sont pour bonne partie la suite. Sans oublier le rôle des langues occitanes pour conserver et développer l’acquis brillant du monde latin. Si bien que les grandes empoignades politiques et religieuses de notre pays, et aussi l’idée de leur solution, ont souvent commencé où lourdement transité par ici. A une heure et demie de route de Toulouse ou de Bordeaux on baigne profondément dans les grands courants de l’histoire de France. L’arbre que nos plantions voisinera la salle où fut rédigée la première version de l’Edit de Nantes.

 

Les vallées du Lot et de la Garonne sont une sorte de Toscane à la française. Trait que surligne, en quelque sorte, les descendants d’une forte immigration italienne, venue surtout entre les deux guerres, pour gagner dans l’agriculture le pain des pauvres. La question agricole et notamment celle des prix est toujours cruciale dans le département. Surtout pour la filière des fruits et légumes. Pour vous mettre l’eau à la bouche, apprenez que j’étais au pays de la prune d’Ente dans le Villeneuvois qui fait le pruneau d’Agen, de la tomate et des fraises du Marmandais, entre autres exemples. Le département est unique en son genre dans la mesure où il est le dernier à pratiquer toutes les sortes de cultures. Si le fait m’intéresse c’est qu’il prouve la viabilité du modèle de l’agriculture paysanne. Tout ça part en lambeaux sous les coups de la main invisible du marché et des rackets de la grande distribution. De cette façon, notre pauvre pays a perdu 25 % de ses exploitations agricoles au cours des dix dernières années. 750 000 emplois ont disparus de ce fait. Et pour quel profit collectif ? Bon, je ne reprends pas la démonstration de ce que donne le modèle productiviste dans l’agriculture.

 

Le soir venu, le banquet républicain qui devait réunir deux cent personnes en regroupa finalement plus de trois cent cinquante inscrits en dernière minute. Et une bonne cinquantaine supplémentaire resta soit debout soit sur des bancs pour écouter les discours. Ce qui me frappa fut l’extrême concentration de l’attention pendant que je présentais les arguments de ma démonstration. Mais aussi la ferveur amicale qui me fut exprimée à toutes les occasions dans les contacts des personnes qui me saluèrent ou celles au-devant desquelles j’allais. De la sorte je crois pouvoir dire qu’il y a une base solide qui se constitue pour porter les candidatures du Front de Gauche dans les élections à venir. Une autre observation que je me fais est que beaucoup de syndicalistes rejoignent notre combat à cette occasion. C’est un signe que je juge très significatif. Le mouvement qui s’engage porte large. J L Mélenchon

 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 19:56

Nous le savons à présent, la gauche unie part à la conquête de la présidence. Jean-Michel Baylet n’aura pas besoin de faire jouer ses talents personnels pour emporter la victoire. Mais derrière cette façade unie que de cadavres….

 

Les radicaux

Le groupe RDSE où le PRG côtoyait des radicaux de droite vient de changer de président : le Tarn-et-Garonnais Yvon Collin ayant perdu le soutien du Tarn-et-Garonnais J-M Baylet a été remplace par Jacques Mezard. Un mini-phénomène ? Pas tout à fait car dans le même temps les Verts auraient obtenu que le seuil pour créer un groupe soit abaissé de 15 à 10 pour exister de manière autonome. En conséquence bien d’autres groupes de dix vont se constituer et en particulier au centre… Avoir un groupe c’est accéder à des moyens d’existence considérables… Yvon Collin qui a choisi depuis longtemps de soutenir François Hollande va-t-il compenser sa perte de présidence de groupe par un poste de vice-président du Sénat ?

Ce que le lecteur doit savoir c’est qu’Yvon Collin peut se consacrer totalement à cette assemblée car il n’a aucune autre responsabilité et dans trois ans, il lui faudra se recycler.

 

Les Verts

Les 10 sénateurs, avec les moyens dont ils vont disposer, seront à même de mieux s’imposer à EEVL. Leur victoire donne sans doute des ailes à une autre dizaine de prétendants pour l’autre moitié du Sénat à renouveler en 2014. Ils vont sans nul doute apporter une souffle nouveau à la vieille institution. Jusqu’à quel point ?

 

Le Front de gauche

Le mode de scrutin aurait permis son apparition dans les départements où le renouvellement était à la proportionnelle mais je ne connais pas de cas où PCF et PG furent sur les mêmes listes. Sur son blog Jean-Luc Mélenchon parle de « La mise en quarantaine de mes amis du Parti de Gauche par le PS et Europe Ecologie Les Verts ». Par respect sans doute pour son allié PCF il n’a pas mis ce parti dans le même sac or si on prend le cas très instructif des Hauts de Seine, c’est le PCF qui a préféré aller avec la gauche plurielle plutôt qu’avec la liste animée par le PG, assurant ainsi la victoire de sa sénatrice sortante mais faisant battre la sénatrice sortante du PG ! Sur L’Humanité avant les élections nous avons lu :

« Le Parti de gauche (PG) a finalement décidé de présenter une liste dissidente dans les Hauts-de-Seine sur les six qu’il menaçait de déposer pour les sénatoriales en Île-de-France. Il demandait au PS et à Europe Écologie-les Verts la 4e place sur la liste d’union dans les Hauts-de-Seine. Ses partenaires avaient accédé à sa demande. Mais, selon François Delapierre, la liste n’a pas été modifiée et le PG a déposé la sienne. » Pour le dire autrement, le PG a accepté de se sacrifier…

Conséquence : L’Humanité du 27 septembre indique : « Le Front de Gauche n’atteint pas son objectif d’élire deux candidats du PG dans le Puy de Dôme et dans le Lot et Garonne. » Deux objectifs qu’il était totalement impossible d’atteindre vu le mode de scrutin et les circonstances mais il fallait faire croire que face aux deux sénateurs perdus, il y avait possibilité de deux autres victoires.

En conséquence quand je lis Eric Coquerel sur le même numéro de L’Huma je suis effaré : « Dans cette élection il faut noter les bons résultats du Front de gauche en nombre de voix, malgré un mode de scrutin qui favorise le bipartisme. Ainsi, les candidats du Parti de gauche, sur les quelques départements où ils se présentaient au nom du Front de gauche obtiennent des scores importants : plus de 16% dans le Puy de Dôme ou dans le Lot, 11% dans les Hautes-Pyrénées. Et les résultats des candidats communistes sont aussi bons. »

Pour évoquer les résultats la déontologie c’est de comparer d’une élection sur l’autre, et sur l’ensemble des cas, non sur les meilleurs cas. C’est parce que je considère que le Parti de gauche est une belle aventure que je pointe du doigt une façon d’analyser la réalité qui me révolte. Elle me rappelle le PCF dont les grands dirigeants ont toujours annoncé après les élections que les résultats étaient bons… quand tout le monde voyait qu’ils étaient mauvais.

A la fin de l’article Eric Coquerel reconnaît que la perte des deux sénateurs du PG « ce n’est pas bon pour la démocratie. » sans qu’on sache comment éviter le phénomène à l’avenir. Que le PG « souffre du bon vouloir du PS » n’a rien d’original ni pour aujourd’hui, ni pour demain.

 

Le PS justement

Je me souviens d’analystes qui disaient en 2007 que cette nouvelle défaite signait la fin du PS. Sarkozy avec l’ouverture y a peut-être cru. C’était là une analyse totalement erronée et même si en 2012 le PS perd encore, il sera demain encore là. Aujourd’hui le problème justement c’est quand les commentateurs confondent « victoire du PS » et « victoire de la gauche ». La gauche n’a de réalité que par sa diversité que par le dialogue ou l’affrontement entre les composantes. Pour une fois je peux me retrouver d’accord avec Jean-Michel Baylet quand il s’insurge contre l’hégémonie du PS. De l’autre côté de l’échiquier de la gauche, faire comme si l’extrême-gauche était absente c’est là aussi se couper quelques doigts. L’hégémonie du PS, nous le vérifions dans les villes et départements où elle est totale, conduit à des querelles de clans, à des immobilismes, à une autre forme de décès de la politique. Le PS peut répondre qu’il accorde aux Verts une large place et prouve ainsi son refus de l’hégémonie. A voir.

29-09-2011 Jean-Paul Damaggio

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog des Editions la Brochure editions.labrochure@nordnet.fr
  • : Rendre compte de livres publiés et de commentaires à propos de ces livres
  • Contact

Activités de La Brochure

 

La pub sur ce blog n'est bien sûr en aucun cas de mon fait. Le seul bénéficiare financier est l'hébergeur. En conséquence ce blog va servir exclusivement aux productions de La Brochure. Pour les autres infos se reporter sur un autre blog :

 VIE DE LA BROCHURE

 

BON DE COMMANDE EXPRESS en cliquant ICI      

___________________________________________________________

 Les Editions La Brochure publient des livres, des rééditions, des présentations de livres. Ils peuvent être commandés à notre adresse ou demandés dans toutes les librairies (voir liste avec lesquelles nous avons travaillé  ici      ) :

Editions La Brochure, 124 route de Lavit, 82210 ANGEVILLE

Téléphone : 05 63 95 95 30

Adresse mèl :                          editions.labrochure@nordnet.fr

Catalogue de nos éditions :                                       catalogue

Catalogue 2011 :                                                                   ici

Présentation des livres :                                          livres édités

Bon de commande :                                             bon de commande

Nos livres sont disponibles chez tous les libraires

indépendants en dépôt ou sur commande

 

Nouveau blog RENAUD JEAN et LIVRES GRATUITS

Vous pouvez nous demander de recevoir la lettre trimestrielle que nous publions et nous aider avec les 10 euros de la cotisation à notre association. Merci de nous écrire pour toute information. Les Editions La Brochure.      

Articles sur la LGV: seulement sur cet autre blog:

Alternative LGV 82     

 

 

Nouveautés de 2013

 Elections municipales à Montauban (1904-2008) ICI :

Moissac 1935, Cayla assassiné : ICI

Tant de sang ouvrier dans le nitrate chilien ICI  

Révolution/contre-révolution le cas du 10 mai 1790 à Montauban ICI

 ADÍOS GUERRILLERO  ici

J’ai vu mourir sa LGV ici

Derniers titres :

Portraits de 101 femmes pour 20 euros. ici

Karl Marx, sur Bolivar ici

Ducoudray-Holstein Histoire de Bolivar ici

Jean-Pierre Frutos, Refondation de l’école ici

Jean Jaurès : Articles de 1906 dans La Dépêche et dans l’Humanité ici

Recherche