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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:08

La Dépêche a pour stratégie, depuis toujours, d’éviter toute évocation du Front national. Mais voilà, le 4 mai 2012 un des plus fidèles soutiens du Front national depuis le départ, candidat un très grand nombre de fois sur le canton de Grisolles avec de très bons résultats, a décidé d’appeler à voter Hollande. Et il a de bonnes raisons ! Pour une fois que Sarkozy avait dit, en toute démagogie, quelques vérités sur le colonialisme français, René Magnani s’est insurgé jusqu’à voter Hollande. Son texte est deux fois plus long que les extraits de l’appel du Front de Gauche. De quoi décourager de voter PS ! … ou PRG aux législatives. JPD

 

 

DE RENÉ MAGNANI...

René Magnani (ancien président du comité national de défense des emprunteurs rapatriés et ex-président du FN des rapatriés du Tam-et-Garonne) explique: «En 2007, six mois avant les élections, Nicolas Sarkozy avait pris 5 engagement devant les associations des rapatriés d'Algérie. Le 5 décembre 2007, 6 mois après son élection, il déclarait que le déferlement de violence et le déchainement de haine qui avaient submergé Constantine et sa région, et tué tant d'innocents, était le produit de l'injustice que depuis plus de 100 ans le système colonial français avait infligé au peuple algérien... Et quand il a fait voter une loi sur le génocide arménien en 2011, il a comparé la colonisation française en Algérie avec la traite négrière et le rôle de l'Etat français dans la déportation des juifs.. C'est pourquoi contre les mensonges et les imposteurs je m'engage à voter contre, et je lance un appel à tous mes compatriotes de faire comme moi, à voter François Hollande.»

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:06

Tout le monde retient de 2002 le maintien au second tour de Jean-Marie Le Pen. Ce dernier avait imaginé qu’ensuite, aux législatives, il allait faire un malheur (comme en 97) or ce fut un échec cuisant ! De 16,8% le 21 avril il est passé à 11,3% le 9 juin, ne pouvant se maintenir que dans 30 circonscriptions.

C’est un exemple parmi bien d’autres qui permet de vérifier que si depuis 2002, les législatives qui suivent la présidentielle, se produisent dans son ombre, elles en conservent cependant leur propre réalité !

J’ai par exemple entendu Mélenchon s’adresser à Louis Aliot en lui indiquant que c’était le début de la fin pour le FN et sur le coup je n’ai pas compris. C’est ensuite que j’ai saisi son calcul : le FN fait moins aux législatives qu’aux présidentielles alors que le PCF faisait plus aux législatives qu’aux présidentielles (rappel de Mélenchon) donc le 10 juin le Front de gauche peut espérer passer devant le FN !

 

Les législatives avec toujours plus de candidats

La première nouveauté imposée c’est le nombre de candidats aux législatives. Et cette année en 2012, allons nous faire mieux qu’en 2007 ? Pourquoi cette précipitation ?

Les législatives conditionnent le financement des partis politiques et un parti comme celui de Borloo, a eu beau s’aligner derrière Sarkozy aux présidentielles, il est tenu de se présenter avec ou sans l’UMP pour, sous son étiquette, rassembler le plus de voix possibles et gagner ainsi les moyens d’exister. Si le candidat du PR se déclare UMP alors le financement public va à l’UMP qui reverse ensuite la part de chacun suivant son bon vouloir.

Aux dernières nouvelles le PR et le Nouveau Centre veulent faire cavalier seul. Le Modem ne sait comment s’y prendre.

 

Les législatives, d’autres vainqueurs au premier tour

Normalement l’UMP a dès le premier tour des candidats uniques et donc est en mesure d’arriver en tête sauf que l’UMP n’est plus aussi unie qu’hier.

Côté PS et FdeG l’unité n’est pas de rigueur au premier tour, et les dissidences risquent d’être diverses si j’en crois les informations reçues des départements.

Le parti le plus uni, c’est le FN qui sera présent partout et partout il représentera seul l’extrême-droite.

Quant au centre, avec le choix de Bayrou aux présidentielles, l’atomisation risque d’être forte et le bilan aux législatives mauvais.

 

Les législatives sous le contrôle du nouveau président

Dans un gouvernement, comme chacun sait, le poste clef est celui de ministre de l’intérieur. Ce dernier va pouvoir faire marcher les ordinateurs. Si en Ariège les députés seront forcément socialistes, il s’agira de pointer les cas litigieux. En Midi-Pyrénées l’Aveyron est un cas à part : si Hollande a gagné, en 2011 la droite a conservé le Conseil général sur la base d’un soutien aux élus locaux. En sera-t-il de même pour les législatives ? Les sondages doivent y aller bon train. Je parle de sondages par circonscriptions qui sont peu connus des citoyens mais qui sont précis pour les deux grands partis.

 

Le prochain rendez-vous c’est le 16 mai avec la clôture du dépôt des candidatures. Car, jusqu’à preuve du contraire les électeurs ne votent pas pour qui ils veulent, mais pour qui a pu, voulu, accepté… d’être candidats. JPD

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 21:27

Marie-France suit la presse algérienne (Soir d’Algérie surtout) et celle de Tunisie (La Presse etc…). Voici un article qui devrait attirer votre attention. JPD

 

 

30 avril 2012 La Presse de Tunisie

Opinion : Il est interdit de ne pas interdire le fascisme intégriste !         

Par Nabil BEN AZOUZ

Des salafistes, encouragés en cela par certains nahdhaouis complices et au double langage, quelques illuminés et que sais-je encore de ces fous de Dieu qui pullulent de plus en plus dans notre paysage politique et qui profitent de la Révolution et de la liberté qu’elle leur a rendue, voilà désormais le plus grave danger qui guette la stabilité de notre pays. Leur violence a dépassé tout entendement. Normal, ils se sentent protégés et même soutenus, car paraît-il, ils rappellent à Ghannouchi «sa propre jeunesse». Selon lui, il faut discuter avec ces néo-miliciens obtus et sourds pour les ramener vers la tolérance et le jeu démocratique. Supposons! Mais pour discuter, faut-il déjà être deux!

Et d’abord, que sont devenus ceux qui ont violenté Sofiène Ben Farhat le 11 janvier 2012 ? Rien ! Ceux qui au su et au vu de tout le monde ont agressé Zied Krichen et Hamadi Redissi le 23 janvier 2012 ? Rien! Que sont devenus ceux qui vociféraient leur haine contre les juifs à l’aéroport de Tunis et dans certaines mosquées ? Rien! Que sont devenus les salafistes qui ont violenté le doyen Kazdaghli et certains professeurs de la faculté de La Manouba? Rien ! Que sont devenus ceux qui ont, aux yeux du monde, montré leur haine à ce pays et à son drapeau ? Rien !

Que sont devenus ceux qui, le 25 mars 2012, ont violenté les artistes et les enfants rassemblés devant le Théâtre de Tunis lors de la Journée mondiale du théâtre ? Rien! Que sont devenus ceux qui ont violenté l’une de nos plus grandes artistes, Jalila Baccar ? Rien ! Que sont devenus ceux qui ont ensanglanté les «sans-emploi», ces enfants de la Révolution, venus exprimer leur désarroi le 7 avril dernier avenue Bourguiba ? Rien ! Que sont devenus ceux qui ont lâché l’honneur des Tunisiens aux chiens et à la milice le jour de la fête des Martyrs du 9 avril dernier ? Rien !

Que deviendront ceux qui viennent de violenter Jawhar Ben Mbarek et ses amis le 21 avril dernier à Souk Elahad ? Sûrement rien ! Et sûrement rien aussi pour ceux qui, dans l’impunité la plus totale, ont fait pendant cinquante-cinq jours un sit-in devant le siège de la télé nationale et qui ont insulté, violenté et blessé un journaliste, deux techniciens et même deux agents de police. Ils sont repartis comme si de rien n’était ! Après, allez nous dire que nous exagérons lorsque nous vous disons, messieurs et mesdames de ce gouvernement, que vous pratiquez la politique du « deux poids, deux mesures » dans le traitement de ces évènements! Les faits sont têtus.

Par contre, que sont devenus ceux qui pacifiquement ont voulu manifester le 9 avril dernier, jour de la fête des Martyrs, sur l’avenue  Bourguiba, avenue désormais symbole du peuple, avenue de la Révolution ? Martyrisés, violentés, insultés, blessés dans leur amour-propre, amour pour leur pays mais à qui, hélas, ce gouvernement ne rendra certainement pas justice. Il paraît même que certains députés nahdhaouis veulent absolument empêcher la création d’une commission indépendante appelée à faire toute la lumière sur les indignes évènements de ce 9 avril 2012, à jamais dans nos mémoires. Circulez, y a rien à voir !

Cette litanie comptable de certains de ces actes extrémistes devient ennuyeuse, mais hélas, toujours et plus que jamais nécessaire pour condamner et ne rien laisser passer. En attendant la condamnation définitive de l’Histoire. Rien ne s’efface, rien ne se perd, tout demeure. Pour l’instant, ce qui urge, c’est que ce gouvernement, normalement de tous les Tunisiens et non celui du parti dominant, a le devoir d’assumer ses responsabilités et d’agir pour assurer la sécurité des personnalités politiques et, surtout, celle des représentants du peuple à l’Assemblée qui, normalement, ont la totale immunité. Et pourtant, ils ne cessent d’être violentés et humiliés sous le regard et le silence du gouvernement. Comment voulez-vous donc que le peuple respecte l’Etat et ses représentants ! Incompréhensible.

Finalement, la question qui se pose : faut-il être démocrate avec ceux qui ne croient pas en la démocratie ? Faut-il tolérer ceux qui ont fait de l’intolérance leur fonds de commerce ?

Il faut que ce gouvernement et surtout les démocrates se prononcent clairement et sans tergiversation aucune sur l’interdiction pure et simple de tous ceux qui utilisent la religion à des fins politiques, qui se montrent ouvertement dangereux, racistes, antisémites, haineux, antirépublicains et fascisants. La loi le permet. Agissez !

Au fond, le gouvernement peut bien faire ce qu’il veut. Il est dans son rôle et on sait ce qu’il prépare. Ainsi va la politique. Il ne cesse de se trahir sur tout ce qu’il a laissé croire au lendemain de la Révolution. Le peuple sera seul juge. D’ailleurs, notons que c’est lui qui accorde les autorisations, légalise des partis antidémocratiques et caresse dans le sens du poil ces salafistes égarés. Mais, ce qui nous inquiète le plus, ce sont « nos amis ».

Je soupçonne de plus en plus certains «démocrates» membres de ce gouvernement «troïkiste» de préférer garder un silence coupable, juste pour sauver leur futur fauteuil dans un éventuel nouveau gouvernement nahdhaouiste. Ils se trompent et ils perdront sur les deux tableaux... D’abord auprès des nahdhaouis, leurs alliés contre-nature qui veulent tout dominer et, ensuite, auprès des démocrates qui désormais se méfient d’eux et ne leur font plus confiance.

Parfois, il vaut mieux perdre les élections que de perdre son âme.

Pour l’instant, ils ne veulent pas l’entendre, tellement obnubilés par les ors de la République et les quelques bricoles qu’on leur concède. Sauf que je reste quand même optimiste sur un dernier sursaut de ces démocrates, avant qu’il ne soit trop tard. Ne dit-on pas que «la rivière finit toujours par retourner dans son lit» ! Aidons-les.

Il faut que la loi passe et se prononce clairement sur l’interdiction «même par la force républicaine» de tous ceux qui sont contre les libertés et la démocratie. La loi, et rien que la loi.

Suffit les tergiversations, le double langage du gouvernement, les atermoiements et les petits calculs politiciens qui risquent de nous jeter «tous ensemble» dans le précipice.

Est-ce ainsi que ceux qui sont tombés en martyrs pour que vive une Tunisie libre ont rêvé l’après-Révolution ? Je ne le pense guère!

Il est donc interdit de ne pas interdire ceux qui veulent la destruction de notre Révolution.

          Auteur : N.B.A.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 21:16

Elections italiennes

 

Il s’agissait d’élections partielles dans quelques municipalités après la "fin" personnelle de Berlusconi et de Bossi. Un mouvement nouveau : 5 étoiles, c’est le nom donné par un comique qui joue dans la dérision du politique pour le dire schématiquement. Sous une autre forme ça fait au parti des Pirates en Allemagne. Mais il faut pousser la réflexion.

 

 

Gênes : Centre gauche 49% ; Liste civique 14,6%, Mouvement 5 étoiles : 13,9% ; Centre droit : 12,5%

Palerme : Orlando (IDV et Ecolos) 46,6% ; Centre gauche 20,7% ; Centre droit 11,3% : Centre8,74%

Parme : Centre gauche 39 % ; Pizzarotti 19,4%, Centre 16,2% ; Liste Civique (Ghiretti) 10%

Vérone : Ligue du Nord : 57,4% ; Centre gauche 22,7% ; 5 étoiles 9,3% ; Centre droit : 8,8%.

Cunéo : Centre 37,1% ; Centre gauche 29,1% ; Ligue du Nord : 11,4% ; 5 étoiles : 8,8%.

 

 

Bilan simple : Victoire du centre-gauche ; Boum des 5 étoiles ; écroulement de la Ligue du nord. Bossi a perdu Cassano Magnago, sa ville natale, Sarego, siège « du parlement de Padanie ». Si Vérone persiste avec la Ligue c’est une victoire personnelle de Flavio Tosi.

 

Mais où est le monde de Mario Monti qui dirige le pays ?

D’ici les législatives, les évolutions ne vont pas manquer. JPD

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 20:03

Les partis au pouvoir :

Nouvelle démocratie : 18,8% soit 108 sièges

Pasok : 13, 19 soit 41 députés.

Total 149. Il manque deux députés pour avoir la majorité.

 

A la gauche du PASOK où l'entente n'est pas fraternelle :

Syrisa : 16,76% soit 52 députés

Parti communiste : 8,47%  soit 26 députés

Gauche démocratique : 6,1 % soit 19 députés

Total 97

 

Grecs indépendants 10,6% soit 33 députés

Extrême-droite : 6,9 % soit 21 députés.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 20:58

J’avais publié un sondage venu du Mexique où s’était glissé une erreur : le score de toute la gauche du PASOK avait été confondu avec le score du parti communiste. Pour le reste les résultats sont proches de ceux annoncés et annoncent des difficultés pour gouverner le pays. Espérons que le Syriza qui devient le deuxième parti du pays va pouvoir unir toutes les forces authentiquement à gauche pour peser sur le gouvernement. JPD

http://la-brochure.over-blog.com/article-elections-legislatives-en-grece-104358539.html

 

 

Dernière minute

La droite de Nouvelle Démocratie prend la tête des élections législatives anticipées en Grèce devant le Pasok, selon des résultats partiels du ministère de l'Intérieur. Le parti de gauche radicale Syriza devient la deuxième force politique.

Par Dépêche (texte)

AFP - Le parti de gauche radicale Syriza est devenu la deuxième force politique en Grèce, devant le Pasok socialiste qui partageait jusque-là le pouvoir avec les conservateurs de la Nouvelle Démocratie, selon un nouveau sondage à la sortie des urnes diffusé par les chaînes grecques.

 

Le Syriza remporte 15,5% à 17% des voix, devant le Pasok, ex-pilier du bipartisme grec, qui s'effondre à 13-14%, contre 44% en 2009. Cette révision des premières fourchettes confirme que la Nouvelle-Démocratie, qui a rallié les politiques de rigueur depuis novembre, est en tête avec 19% à 20,5% des voix.

Pour arriver à former un gouvernement de coalition avec les socialistes, l'option qui semblait la plus probable jusque là, la ND devrait cumuler avec eux autour de 37% des voix.

 

Au total, le bloc de gauche anti-austérité caracole entre 29 et 33% des voix, en comptant la progression du parti communiste ultra-orthodoxe entre 8% et 9,5% et une percée autour de 6% de la Gauche démocratique, des dissidents modérés du Syriza.

 

Face aux deux partis gouvernementaux, le bloc de droite rejetant l'austérité UE et FMI, perce aussi entre 16,5 et 18,5%, dont autour de 7% pour le seul groupe néo-nazi Chryssi Avghi qui fait ainsi irruption au parlement.

 

Selon le même sondage, coréalisé par cinq instituts,trois petits partis jouent leur entrée au parlement, autour du seuil requis de 3% des votes: le Laos d'extrême-droite, les verts et la formation de centre-droit pro-austérité Alliance démocratique.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 18:53

Partout, il y a les déçus, les satisfaits et les indifférents. On peut aussi compter les sceptiques, les enthousiastes ou les attendris. Bref, ici à Angeville Mélenchon était arrivé presque le premier (30 voix contre 31 au premier Sarkozy). Hollande fait onze voix de plus que le plein des voix de Gauche si toutes se sont reportées sur lui (30 + 21 + 4 + 2 soit 56 voix). Pour Sarkozy le compte est plus simple 31 +5 de Dupont Aignan soit 36 mais il passe à 59. Comme il y a 2 électeurs de moins et 13 nuls, à supposer qu’ils viennent surtout du FN il faut lui ajouter 11 voix du FN et 13 voix venant de Bayrou c’est-à-dire au total 59 voix. Il est largement battu dans une commune plutôt à droite malgré le report de 50% des voix FN et de 50% des voix de Bayrou.

Dans la commune d’à côté, Castelmayran  où le FN est arrivé largement en tête le vote blanc est encore plus marqué ainsi que l’abstention qui les deux cumulés montent à 76 personnes soit le tiers des voix de Le Pen (214). Au total, dans cette mairie socialiste Sarkozy reste en tête avec 294 voix qui représentent les 124 de départ plus 16 de Dupont Aignan, plus 110 du FN, plus sans doute 50% de Bayrou soit 25 voix. Il manque encore 20 voix donc le report venant du FN doit être de 60%.

Pour Hollande toutes les voix de gauche font 253 et si on ajoute les 25 de Bayrou on arrive à 278 alors que le score est de 277.

 

Bilan : Hollande est élu surtout avec un bon report à gauche et 50% des voix de Bayrou.

Sarkozy est battu malgré 50% de Bayrou et 50% de Le Pen. L’autre moitié des électeurs de Le Pen s’étant abstenu. Ceci est bien sûr un calcul qui se nuance sur le territoire.

 

Le tout est de savoir comment les reports se feront au second tour des législatives. Je pense que la gauche ne pourra faire mieux ce qui rend la bataille plus difficile sauf si les résultats du FN imposent beaucoup de triangulaires. Cet électorat va sans doute se mobiliser beaucoup plus car cette fois il peut espérer marquer des points en terme d’élus.

6 mai 19 h 99 Jean-Paul Damaggio

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:39

Pour moi le Vert a toujours été dans le Rouge malheureusement le Rouge a pris rarement en compte cette dimension. A l’occasion le PCF demandait un article à Vincent Labeyrie mais sans l’écouter sur le fond. Voilà celui sur « L’Humain d’abord »… de 1985 ! Une fois de plus Labeyrie fait référence au livre qui l’a marqué profondément : L’Encerclement. Va-t-on finir par rendre hommage à ce pionnier qui faute d’être écouté au sein du PCF est passé chez les Verts ? JPD

 

Révolution n 252 28 décembre au 3 janvier 1985

 

Gaz L’après-Bhopal

Vincent Labeyrie

Tout y est. Tous les éléments connus de la catastrophe de Bhopal concourent à faire de cette stratégie un cas d'école démontrant que la fatalité ne saurait être évoquée.

Une multinationale, l'Union Carbide, près de 100.000 salariés et la douzième du monde, a déjà été impliquée dans des affaires où le mépris des règles minimales de sécurité avait entraîné une hécatombe de mineurs par silicose, à Goulet Bridge, en 1931.

Implantation — pour obtention des profits maximaux et rapides — dans un état pauvre de l'Inde, où le chômage et la misère rendent moins vigilants quant aux risques de l'installation. De telles conditions facilitent les mesures de corruption et abaissent le coût des indemnisations.

Utilisation, dans des installations à haut risque, d'une main-d'œuvre techniquement hors d'état de comprendre l'importance capitale de chaque geste et de tout dérèglement.

Insouciance criminelle après trois accidents de production déjà mortels (vraisemblablement dix morts), dans la même usine, en 1981 et 1982, d'une société avide de profits.

Refus de toute considération de risque écologique, malgré les protestations, en 1968 et 1975, des députés communistes du Madhya Pradesh, du maire de Bhopal et du secrétaire à l'Environnement. La nappe d'isocyanate de méthyle s'est étendue sur 40 kilomètres carrés (150.000 ha !), intoxiquant jusqu'à 200 km à l'ouest de la ville.

Catastrophe dans une usine pourtant récente (1970) produisant un insecticide réputé propre, le « temik ».

S'il est impossible d'invoquer la fatalité, il est nécessaire d'examiner les raisons profondes de la multiplication des catastrophes dues à la production, au transport et à l'utilisation des substances chimiques de synthèse : il faut dépasser les aspects circonstanciels de ce drame.

L'essentiel est de savoir si l'humanité est obligée de prendre des risques de plus en plus lourds, pour bénéficier des propriétés des substances synthétisées par l'industrie chimique ce serait la prétendue rançon du progrès. Cette thèse avait été défendue par le prix Nobel, Borlang et de nombreux «experts internationaux », de la FAO et de l'OMS, pour tenter de sauver les producteurs de DDT. Pour eux, le « bilan était positif », malgré les accidents mortels et les dégradations écologiques.

Prétendre que le risque est inévitable serait admettre que l'humanité est vouée à la multiplication de catastrophes, dont la fréquence ne saurait alors qu'augmenter, Flixborough (Grande-Bretagne) 1974, Seveso (Italie) 1976, Los Alfalques (Espagne) 1978, Toronto (Canada) 1979, Novossibirsk (URSS) 1979, Mexico (Mexique) 1984.

Pourquoi ces risques ? Parce que le coût des accidents mortels, c'est-à- dire des indemnités à verser par les assurances, est inférieur, dans leur mode de comptabilité, au coût de mesures de protection renforcées et d'études prolongées d'innocuité. Cette éthique explique les « Bhopal ».

Ceux qui acceptent ces risques pour les autres sont glorifiés. Par une ironie macabre, la presse française du 5 décembre dernier publiait les informations-sur la catastrophe de Bhopal, à côté d'un encart publicitaire d'une des plus importantes sociétés nationales françaises intitulé «L'époque sourit aux fonceurs. »

Comment s'étonner alors, que certains ne veuillent plus que leur vie soit entre les mains de ces « fonceurs », et préfèrent se passer de ce « progrès ».

La question fondamentale revient donc à savoir si de telles catastrophes ne sont pas plutôt provoquées par des vices du système de production ; si elles ne sont pas dues à certaines caractéristiques de la production capitaliste.

A mon avis, elles sont inhérentes à deux vices du système de production marchande.

Le premier de ces vices est le secret commercial.

Par définition, pour lutter contre la concurrence, pour empêcher tout plagiat, le processus de production — et les produits intervenant dans l'élaboration de la marchandise — est couvert par la propriété commerciale. Il constitue un savoir-faire qui ne saurait être divulgué, sans l'autorisation du propriétaire des moyens de production. Il s'agit d'un obstacle incontournable, sur lequel repose toute production en système d'économie marchande. C'est en vertu de ce principe sacro-saint que tout laboratoire d'Etat, tout scientifique collaborant avec une entreprise industrielle privée ou d'Etat, s'engage par contrat à ne rien publier sans autorisation, à ne rien communiquer dans des colloques scientifiques. C'est pour cette raison que tout ouvrier, quand il peut avoir connaissance de la nocivité d'un procédé, et tout ingénieur dont la position le met à même de juger d'un danger potentiel, sont irrémédiablement sanctionnés et condamnés pour divulgation de secret commercial, s'ils révèlent ce que leur conscience ou même leur simple instinct de survie exigent. Ce sont ces fuites qui sont condamnées et non celles d'isocyanate de méthyle !

Dans ces conditions, comment envisager un contrôle social efficace, des mesures de sécurité. Dans la mesure où les informations ne peuvent .que transpirer ou être reconstituées de l'extérieur par déduction, il y a là une cause fondamentale des risques encourus par l'humanité.

La seconde cause inhérente au processus de production marchande est la compétition commerciale. Il faut enlever le plus vite possible un marché pour s'assurer une place prépondérante. Aussi, plus la compétition s'aiguise, plus le coût des équipements s'élève, plus le risque calculé devient un élément nécessaire pour la production capitaliste. « L'époque sourit aux fonceurs », proclame le placard publicitaire.

On comprend, dans ces conditions, que sans son remarquable ouvrage, l’Encerclement, traduit en 1972, Barry Commoner, biochimiste américain, ait conclu que seul le socialisme pouvait permettre à l'humanité de sortir de cet encerclement, c'est-à-dire créer la condition nécessaire pour un contrôle social réel des processus de production.

Cette condition nécessaire est indispensable pour remplacer la notion de coût financier par celle de coût social, pour permettre, enfin, que la production de marchandises ne soit plus une fin en elle-même, mais devienne un moyen au service de l'homme.

Bhopal, c'est l'expression dramatique des contradictions entre la finalité d'une société où la production est une fin en elle-même — son objectif étant de créer le profit — et la sauvegarde de l'homme et de la nature. Seule la disparition de cette contradiction permettra d'en finir avec ce détournement des outils et avec l'abaissement de l'homme lui-même au statut d'outil.

Avec la maîtrise sociale des moyens de production qui restituera au travail sa vraie finalité, il sera possible de supprimer la contradiction entre les espoirs nés de la puissance d'intervention de l'homme et l'accroissement des risques liés à l'augmentation de cette puissance.

Bhopal — c'est comme Hiroshima — c'est l'ombre de la menace permanente. Tant que l'objectif ne sera pas atteint, il faut lutter pied à pied, quotidiennement pour arracher, par l'union des victimes potentielles de l'intérieur et de l'extérieur des usines, l'accroissement du contrôle social sur les installations industrielles, sur les transports, sur l'utilisation des produits dangereux. Cette lutte doit être internationale, car le chantage à la faim est utilisé par les multinationales pour transférer dans les pays pauvres les installations les plus dangereuses et les plus nocives. C'est au monde entier que doivent être étendues les victoires qui augmentent les moyens de contrôle des salaries et des pouvoirs locaux, Il faut que le Bureau international du travail (BIT) de Genève et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), de Nairobi, soient dotés de pouvoirs réels. D'ailleurs, ont-ils tenu des sessions spéciales a la suite de la catastrophe de Bhopal. Aucun projet de société ne peut ignorer ces problèmes capitaux. Avec l'augmentation actuelle de la puissance de l'homme, seul le contrôle toujours plus résolu d'hommes libres et instruits peut conjurer la menace. Vincent Labeyrie

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:38

J’étais à Victoriaville, hier. Voici ce que j’ai vu

5 mai 2012 11h25 · Normand Baillargeon

Ceci ne prétend évidemment pas être une description objective et complète de la manif, mais rapporte simplement ce que j’ai vu.

Tout a commencé de manière festive, dans le stationnement d’un Walmart. Nous étions quelques ( de 3 à 5, je dirais, au terme d’ un petit calcul maison sans prétention) milliers de personnes. Le Walmart (comme le Macdo) était fermé: on a au moins réussi ça! Mais je soupçonne que le petit boisé avoisinant n’aura jamais vu autant d’urine!

Le départ a été donné et on a marché environ un kilomètre vers le Palais des congrès de Victo, qui est en fait un hôtel. La foule s’est massée devant ce lieu. Il n’y avait alors, c’est important de le dire, que quelques policiers «ordinaires» (une dizaine?) , en costume usuel, qui en bloquaient l’accès.

Entre eux et nous des clôtures de métal, pas bien hautes. Je suis face au Palais. assez près pour bien voir la scène. Derrière nous, un camion dans lequel une personne hurle des slogans ou harangue la foule.

Sur ma droite, quelques casseurs entreprennent de renverser les clôtures. Ils y arrivent et avancent vers les quelques flics qui se trouvent là. D’autres barrières tombent ou sont secouées, sur ma gauche et devant moi.

Peu après, l’anti-émeute arrive: boucliers, casques, matraques, la totale. Et ils sont très, très nombreux: au moins une cinquantaine.

Ils font reculer les personnes qui se sont trop rapprochées. Quelques projectiles sont lancés. J’aperçois alors très clairement des policiers de l’antiémeute qui vont s’assoir en retrait. Ça m’intrigue. Ils enlèvent leurs casques. Étrange? Non. Ils se mettent quelque chose sur la tête: ça y est, je comprends: ce sont des masques à gaz. J’en informe les compagnons qui m’entourent: on va peut-être être gazés. On s’attend qu’ils déclarent la manif illégale et qu’ils nous demandent de nous disperser. On s’attend à ce que si la foule refuse, il y aura avertissement puis jets de gaz.

J’étais tout près. Je m’attendais à tout ce que je viens de dire en raison de ce que j’avais vu et de ce que je sais (pense savoir?) de la gestion des manifs.

Eh bien, je n’ai rien, absolument rien entendu: aucune annonce que la manif était illégale, aucun avertissement, rien. Tout d’un coup, très, très vite, des gaz ont été lancés. Si vous n’avez jamais vécu ça, vous devez savoir que ça fait très, très mal. On a du mal à respirer. On cherche son souffle. Mais quand on respire, ça augmente le mal; vos yeux brûlent, aussi, atrocement. Ils coulent. Chez certaines personnes, ils deviennent d’une rougeur extrême. On n’a d’autre choix que de cherche de l’air pur. On s’enfuit donc, à toutes jambes, tout le monde.

J’ai vu, fuyant à côté de moi, des jeunes (dont certains qui savent, eux: ils ont des masques de plongée sur les yeux, portent un foulard — imbibé d’eau citronnée, je pense — sur le bas du visage), mais aussi des personnes d’un âge avancé (le dangereux White Block, je présume?) et même, ça je ne l’oublierai pas de sitôt, un jeune papa avec un très jeune enfant dans les bras, le petit hurlant de douleur. Je serais surpris si le papa avait entendu un avertissement et choisi de rester sur place. Je croiserai plus tard d’autres parents avec de jeunes enfants terrorisés.

Nous courons donc, portés par la foule qui va où elle peut mais, et on ne le comprendra que plus tard, malgré nous dans la mauvaise direction, celle du vent. Nous nous réfugions derrière un bâtiment. L’air est plus respirable. Des gens vomissent, d’autres hurlent, d’autres reprennent tant bien que mal leur respiration.

Et là, on est gazés une deuxième fois. On reprend notre course, on fuit. On doit être à plusieurs centaines de mètres du Palais des congrès.

On court le plus souvent les yeux fermés: ça fait très mal autrement. J’ouvre les yeux. Nous sommes dans une sorte de champ qui donne sur la cour arrière de maisons. La rue est à cinquante mètreset les maisons faissant barrière, l’Air y est meilleur. Des tas de gens sont là . J’aperçois un homme, le propriétaire de cette maison-là sans doute. Il me faut de l’eau. Je vais lui en demander. Pas le temps: il nous dit de filer et de ne pas passer sur son terrain. On est à cinquante mètres d’un air plus pur, on a les yeux en feu. Il ne veut pas qu’on fasse ces 50 mètres sur son bout de gazon. Sa femme l’appuie: elle sort sur son balcon et nous hurle des injures. On reprend notre course, les yeux fermés.

Il a plu. On se met de l’eau de pluie recueillie sur l’herbe sur les yeux.Ça calme. Les effets des gaz prennent fin. On revient vers la manif, en croisant tout au long du chemin de retour des gens de tous âges qui, comme nous, ont été gazés sans avertissement entendu. La manif dégénère. Comme bien d’autres qui n’ont plus le goût, ou l’âge ou le courage d’affronter des policiers armés et violents on décide de rentrer.

On a de quoi jaser en route et de quoi méditer sur d’innombrables sujets. Par exemple, qu’auriez-vous répondu, vous, ayant vécu ce qui précède à de nombreuses reprises, à une demande ministérielle de condamner la violence? Et bien d’autres.

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 22:14

martine-desjardins.jpg

 

Aujourd’hui sur France 0 des images de la manif des étudiants québécois. Comme je l’avais faite pour les étudiants chiliens avec Camilla Vallejo, voici la reprise d’un portrait d’une dirigeante du mouvement, Martine Desjardins.

http://letempsquilfait.blogspot.fr/2012/04/martine-desjardins-une-fille-reservee.html

et une drôle de photo sur le site de l’amic Jacques Desmarais. JPD

 

« Sa mère la décrit comme une fille réservée, tranquille, sage. Le contraire d'une fonceuse. Pourtant, depuis 10 semaines, elle tient à bout de bras une grève qui met les universités et les cégeps sur les dents.

Elle s'appelle Martine Desjardins, elle a 30 ans et, depuis un an, elle dirige la Fédération étudiante universitaire (FEUQ) qui regroupe 125 000 étudiants.

Même son parcours est sage: élevée dans une banlieue tranquille, issue d'une famille unie, l'aînée de trois enfants. Elle a fait son secondaire dans une école privée, Regina Assumpta, une des plus huppées de Montréal. À l'époque, il n'y avait que des filles.

Pourquoi Regina Assumpta? «C'est Martine qui me l'a demandé», répond sa mère. Pourtant, elle vient d'un milieu modeste. Son père n'est jamais allé au cégep et sa mère a fait, sur le tard, un certificat en administration. Son frère et sa sœur n'ont jamais mis les pieds à l'université.

Martine Desjardins a eu une adolescence tranquille. Quelques folies, sans plus. Pas de drogue, pas d'alcool. Elle a fait son cégep en deux ans, puis elle a bouclé son baccalauréat et sa maîtrise en science de l'éducation.

L'été, elle travaillait comme intervenante sociale dans le quartier Saint-Michel. Elle a découvert les gangs de rue et la prostitution. Pendant l'année scolaire, elle bossait 30 heures par semaine à La Baie. Pas question de finir son bac avec des dettes.

Elle est au doctorat depuis quatre ans, elle se spécialise en adaptation scolaire. Son sujet de thèse: les relations père-enfant et la capacité d'adaptation à l'école. «Un sujet audacieux, affirme sa directrice de thèse, France Capuano. Elle aura une belle carrière universitaire.»

Elle s'est mariée à l'automne. Une cérémonie civile. Elle y croit, au mariage.

Sage, donc, mais intense. Personne n'a milité dans son entourage, ni ses parents ni son mari. Elle s'est lancée dans la lutte étudiante au doctorat. Elle s'ennuyait dans son bureau, loin de l'agitation du campus.

«J'adorais les débats dans les congrès et j'aimais travailler sur des dossiers», dit-elle.

C'est le coup de foudre. Elle s'engage et gravit les échelons du mouvement étudiant. Quand elle a été élue présidente de la FEUQ, elle savait que l'affrontement avec le gouvernement était inévitable.

Michèle Venet a dirigé son mémoire de maîtrise. Elle connaît bien Martine Desjardins. Elle a été étonnée de la voir diriger le mouvement de grève. «Je ne la voyais pas comme ça, dit-elle. J'ai été surprise, elle n'avait sûrement pas prévu ça.»

Elle ne lâche jamais. Une tête dure. «En maîtrise, elle a dû recommencer sa collecte de données. Elle l'a fait sans rechigner. Pourtant, ça représentait des heures de travail», raconte Mme Venet.

«Elle sait ce qu'elle veut, ajoute sa mère. Et ce n'est pas parce qu'elle est dans le trouble qu'elle va jeter l'éponge. Ce n'est pas son genre. Par contre, elle n'affronte jamais.»

Aujourd'hui, elle est à la tête de la plus importante grève étudiante de l'histoire, une grève marquée par l'affrontement non seulement avec la ministre de l'Éducation, mais aussi avec le premier ministre. Pour une fille qui n'aime pas l'affrontement...

Il y aura une vie après la grève. Martine Desjardins le sait. Elle aimerait enseigner dans une université, même si, aujourd'hui, elle ne se gêne pas pour remettre en question la gestion des institutions.

«Attaquer les recteurs, puis leur demander de m'offrir un poste, ça prend beaucoup de cran», dit-elle en riant.

Après avoir affronté le premier ministre, elle osera sûrement cogner à la porte des recteurs. Sage et tranquille, mais tête dure. »

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