Sur la photo, quelques auteurs du salon.
Comme tout salon c’est un lieu de rencontres vivantes avec des lecteurs, des passants, des auteurs etc.
Premier débat à la vue de mon livre sur la LGV : elle est du Lot et Garonne, de Moirax, et s’étonne que les autorités en soient encore à proposer cette LGV inutile.
Deuxième débat sur la question de l’Ecole normale : une prof de math a assisté à l’immense immonde bricolage qui s’est appelé la création des IUFM. Depuis, malgré une lutte très dure Sarkozy e, a fini avec de tels établissements. A l’heure du rôle fondamental de la formation les formateurs que sont les enseignants… n’ont pas besoin de formation. Mais si, mais si va me répondre une autorité malhonnête : et les stages organisés par les dites autorités ! Comment le formateur de stage peut-il être à la fois juge et partie ? Juge car il juge les enseignants, et partie puisqu’il prétend les former ! L’Ecole normale puis les IUFM étaient constitués de formateurs indépendants des autorités administratives et pouvaient donner ainsi à leurs étudiants, un goût indispensable à la réflexion autonome. Mais bon je ne vais pas refaire le livre…
Un instit qui lui est passé par la formation plus tard que moi, en 1984, me fait observer une donnée que je n’avais pas prise en compte : les instits sortis de l’E.N. en 1970 pouvaient encore bénéficier de promotions (PEGC et toutes les variantes de l’enseignement spécialisé) or ensuite, le niveau de formation va fortement monter et les possibilités de promotion fortement diminuer ! Une incohérence de plus de cette course folle au passage par l’université…
Plusieurs débats sur la brochure de Slimane Azem qui, suite au passage sur Télérama, a bénéficié d’un peu de notoriété. Un homme modeste, effacé qui sans doute à Moissac devait se faire oublier, m’indique une personne qui l’a bien connu. Un homme qui a souffert du régime algérien. Je rêve encore et toujours d’une grande confrontation des souvenirs autour de cet homme extraordinaire.
On m'indique que je suis cité dans un B.D. sur Olympe de Gouges.
Dans un livre sur Simon de Montauban je découvre une nouvelle de Cladel (j’y reviendrai).
Je retrouve quelques connaissances, nous prenons des nouvelles de la santé de chacun et juste avant de partir une belle nouvelle : une dame porteuse d’un manuscrit, que j’avais vu en décembre, a finalement opté pour l’auto-édition et elle a le livre à présent. JPD