Comme me l’indiqua un ami sur le salon de Nègrepelisse : « Ce livre aurait dû être publié depuis longtemps et par d’autres que la Brochure. » Et j’en suis tout à fait d’accord.
Les Editions la Brochure souhaitent toujours à ses auteurs un autre éditeur, plus spécialisé, plus diffusé, plus important etc. Nous ne cherchons pas les bénéfices mais à rendre service. Mais pourquoi ce livre n’a jamais été publié à ce jour ?
Sa qualité historique serait-elle douteuse ? Non. Alors ?
Depuis longtemps le Tarn-et-Garonne est le lieu d’une grande liberté d’expression sous contrôle et Paul Vasilières n’était pas un Castelsarrasinois classable dans les normes attendues.
Sa biographie que Bernard Ouardes prépare sera une autre page d’histoire très utile.
De plus notez le titre : recherches historiques… Il ne s’agit pas d’une Histoire de Castelsarrasin mais modestement de simples recherches. Paul Vasilières était assez riche pour passer sa vie dans des recherches, et pourtant en même temps assez modeste pour ne pas tirer gloire de ses travaux !
Ce livre est le plus cher de nos éditions. Notre principe était de ne pas dépasser le 20 euros mais là il s’agit de 300 pages en format A4 (et non A5 comme d’habitude) avec beaucoup de photos couleur. La présentation est très soignée. Un autre éditeur aurait eu normalement des aides financières du Conseil général pour le rendre plus accessible mais les efforts ayant permis sa sortie sont seulement de deux ordres : le travail de l’association de sauvegarde du patrimoine castelsarrasinois et la mairie de cette ville qui a promis d’en acheter quelques exemplaires.
Quelques mots sur le contenu
Pour ma part je suis allé d’abord au chapitre sur les hommes illustres.
Le premier Lamothe-Cadillac. Depuis les recherches de Paul Vasilières, pionnier en la matière, nous en avons appris beaucoup plus. Cette partie devient-elle inutile ? Non. Les Editions la Brochure ont publié des écrits anciens sur Olympe de Gouges qui permettent de voir comment son cas était traité à l’époque. Le texte de Vasilières sur Cadillac c’est une façon de revenir aux sources.
Pour les autres, religieux, militaires ou littérateurs je n’ai pas les mêmes références que Vasilières, mais j’y retrouve avec plaisir Charles de Mazade ou Jean-Baptiste de Furgole.
A suivre. Jean-Paul Damaggio