1857 -Régicide[1]
QUEL était donc ce paralytique en cheveux blancs ? Il m'avait toujours tiré l’œil, lorsque, troisième clerc de Me Gaulier, avoué, rue du Mont-Thabor, et dont l'étude ou plutôt la maison était contiguë à celle où le puîné des Musset achevait d'agoniser en ce temps-là, j'avais, revenant du Palais de Justice, à traverser le jardin des Tuileries au long des allées duquel luisaient et grinçaient les roues du frêle tricycle où, lui, l'invalide, tout engourdi, tassé sur soi-même et soutenu sous les aisselles par un ou deux serviteurs, qui poussaient tour à tour sa chaise roulante, sommeillait très souvent.
- Tu ne le connais point, toi, cet antique ? me demanda par une après-midi de printemps un de mes compatriotes, sexagénaire au moins, avec qui je me promenais autour du bassin central ; il est pourtant de notre pays, et m'a parfois sermonné quand, encore tout gamin et fort débraillé, je courais sur les remparts de ma ville natale aux environs de laquelle il est né lui-même et qu'il a longtemps habitée ; attends un peu, mon garçon, et je te parie un franc contre un sou que s'il m'aperçoit, il m'appellera...
Nous manœuvrâmes tous les deux ensemble de façon à nous trouver en face de l'imposant vieillard en qui ne vivaient plus que la tête et le cœur. Assez éveillé ce jour-là, contrairement à ses habitudes, il vit bientôt mon compagnon et, l’ayant reconnu, le salua d'un hochement de tête. Or, celui-ci s'étant approché fort respectueusement de celui-là, renversé dans son petit char à trois roues, ils s'entretinrent avec beaucoup d’animation pendant quelques instants au milieu de la foule très nombreuse à qui toutes les gazettes de Paris avaient tapageusement annoncé le matin même que le marronnier du 2o mars, arbre sacro-saint à cette époque, et d'ailleurs toujours précoce, était déjà fleuri.
- Des gaillards de cette trempe, il n'y en a plus, ou guère, aujourd'hui, murmura mon grave ami, dès qu'il m'eut rejoint tout pensif, et j'ignore si la France en produira jamais de pareils.
- Aurait-il par hasard accompli des miracles, ce vieux monsieur ?
- Il était de la Convention.
- Un conventionnel, lui ! vous plaisantez sans doute ?
- Aucunement.
- En 1857, il en existerait encore de ces gens-là ?
- Plusieurs.
- Allons donc !
- En voici du moins un ; et, tiens, il y a trois ans à peine que je dînai sur la rive gauche de la Seine avec certain personnage dont tu dois avoir probablement entendu parler[2].
- Orateur, écrivain ?
- A la fois l’un et l’autre ! ... Originaire de Poitiers, celui-là fut successivement procureur syndic sous la Royauté, député de la Constituante, président de la Convention nationale et des Cinq-Cents où l'avaient envoyé trente-deux départements, préfet de la Gironde en 1800, conseiller d'Etat en 1801, encore préfet, et cette fois des Bouches-du-Rhône, en 1803, sans fonction sous la première Restauration, commissaire extraordinaire dans la Côte D’Or et pair de France pendant les Cent-Jours, exilé sous Louis XVIII et Charles X, et je ne sais plus trop quoi sous Louis-Philippe et les Nicodèmes de 48 qui se gardèrent bien de se priver des services de ce courtisan de tous les régimes ; enfin, naguère, il est mort sénateur de Napoléon III.
- Sénateur de Napoléon III, après avoir été président du Conseil des Cinq-Cents et de la Convention nationale ?
- Hélas ! oui.
- Quel âge, mais quel âge avait-il donc quand il décéda ?
- Pas tout à fait un siècle.
- Et quel était, s'il vous plaît, le nom de ce renégat ?
- Thibaudeau[3].
Je fus saisi comme je l'avais été dans mon enfance, un soir que mon père, au retour d’un voyage aux Pyrénées, nous dit en se mettant à table : « Hier, j'ai causé sur la montagne avec un conseiller général de Tarbes qui peut se vanter d'en avoir vu de toutes les couleurs ; il est très vert quoique fort ancien, et s'appelle Barère de Vieuzac[4] ! » comme je le suis encore quand je rencontre sur ma route ce vétéran qui fut nommé lieutenant d'infanterie à Austerlitz, capitaine au siège de Dantzig, chef de bataillon, après Essling et Wagram, en se rendant en Espagne, colonel à Moskova, puis après Litzen, brigadier à Pirna, le général Schramm[5], qui, né le 1er décembre 1789, verra dans cinq ans, et je le lui souhaite de grand cœur à ce vrai chevalier, le centenaire de la Révolution...
- Oh ! reprit mon interlocuteur, il est d’un autre acabit que le Thermidorien dont je t'ai touché deux mots, cet ex-Montagnard de la République à qui je viens de présenter mes hommages ; et je t'assure qu'aux Etats-Généraux il fut non moins remarqué qu’à la Législative et dans les autres assemblées. Et quand on jugea publiquement le mari de l'Autrichienne, on l'entendit au-dessus comme au-dessous de la tribune, où chacun de ses collègues montait tour à tour pour motiver son vote : « Hésiter, déclara-t-il, à se débarrasser de l’un de ces rois qui jamais n’hésitent, eux, à sacrifier à leurs caprices les peuples qu’ils gouvernent au nom d’un prétendu droit de naissance ou de conquête, serait un crime dont je ne me rendrai jamais complice, et c'est pourquoi je vote ici la mort de notre ennemi-né, Louis Capet, et sans sursis ! » Si, plus tard, il affronta les terroristes en soutenant contre eux Danton qui personnifiait à ses yeux la force unie à la justice et qu'il considérait, «comme le seul nautonier capable de conduire au port le vaisseau de l'Etat à travers le déchaînement des flots populaires» il applaudit ardemment à Saint-Just, qui, tout couvert encore de la poudre des champs de bataille du Hainaut, s'élançait à la barre vers Couthon et Robespierre décrétés d'accusation, et le seul qui eut assez d’audace et de vertu pour serrer la main à l'Incorruptible étendu tout sanglant et la mâchoire fracassée sur une table de marbre dans la salle d'attente de la Convention.
En Prairial, il s'insurgea contre les rédacteurs de Thermidor, et faillit périr avec Soubrany, Romme et leurs adhérents. Sûr de Carnot, très compromis cependant avec les royalistes, en Fructidor, il ne sut prendre parti ni pour ni contre le Directoire ou les Conseils et garda la neutralité. Mais en Brumaire, quand Bonaparte, revenu d’Egypte, eut l'audace de franchir le seuil des Cinq-Cents, il marcha résolument, un poignard à la main sur le Dictateur[6] à qui ses grenadiers sauvèrent la vie en désarmant celui qui, pressentant en leur chef un nouveau César, avait cru de son devoir d'agir envers celui-là comme Brutus envers l'autre. Après l’attentat de Saint-Cloud, il se retira loin de Paris et vécut isolé parmi d'épais et veules provinciaux du Midi dont il avait été l'oracle pendant cette période décennale, et qui, courbés dès lors sous la botte d’un soldat jaloux de restaurer à son bénéfice le trône écroulé des Bourbons, s'écartèrent de lui comme d'un pestiféré, le redoutant toujours et l'admirant aussi, car ils n'avaient pas oublié que lorsque les armées étrangères foulaient le sol de la patrie et se rapprochaient chaque jour davantage du siège de ses représentants, lui, n'ayant, en aucun cas, jamais désespéré d'elle, avait, pour en assurer le salut et l'indépendance, voté la mort du criminel allié des souverains de l'Europe, le Roy !
Tandis qu'on me narrait les actions de ce preux d'une autre ère et que la mort, beaucoup plus prompte, d'ordinaire, à jouer de sa faux, avait si longtemps respecté, je l'étudiais, moi, ce héros ! Son costume suranné composé de culottes en nankin, de souliers, à boucles d'acier et d'une cravate claire à bouts flottants tombant sur les revers d'un habit bleu tel que celui de cérémonie adopté par les patriotes de l'an II, s'harmonisait à merveille avec la fière physionomie et les traits sévères de son visage rasé, encadrés de longs cheveux noués sur la nuque d'un ruban de soie brune, et je retrouvais en ce type effacé, qui me remémorait certaines effigies gravées sur des médailles romaines, toute une génération aujourd'hui disparue. Et, soudain, ce bronze s'anima. Nombre de gens en blouses trop blanches pour qu'elles appartinssent à des tâcherons, se pressant autour du fût légendaire, avaient fini par découvrir à l’extrémité de l'une de ses branches quelques bourgeons épanouis, et voilà qu'ils se précipitaient tous ensemble vers le monument de Philibert Delorme[7] en gesticulant et proférant à tue-tête ce cri qui, dans le public, n'eut pas d'écho :
- Vive l'Empereur !
Alors le perclus se souleva tout pâle sur ses jambes mortes et pendant trois ou quatre minutes ses prunelles dardèrent des flammes sur la figure verdâtre et sombre aux moustaches en crocs qui tâchait en vain de sourire, du balcon du pavillon de l'Horloge, à la tourbe de policiers braillards, travestis en prolétaires ; et l’on ouït ceci :
- Plus d'esclavage ni de servage, à bas les tyrans !
Une nuée de sergents de ville et d'agents secrets de la rue de Jérusalem eurent bientôt enveloppé le factieux qui s'était permis de protester de la sorte, en face de l’élu de toutes les brutes à figure humaine qui peuplaient la France des décembriseurs et, pêle-mêle, ils se ruèrent sur lui qui, retombé sur les coussins de son véhicule, leur rit au nez en haussant les épaules. Un vieux ! un infirme ! un moribond ! Ils rougirent de honte, ces sbires, et reculèrent devant la foule compacte qui les bravait, en les huant.
- Tel il était, tel il est. Un qui n'a pas changé, c'est lui ! murmura tout bas à mon oreille la voix concentrée de mon compatriote, et le neveu de l’oncle que tu sais vient ici d'entendre à peu près ce que l'oncle de ce neveu perçut ailleurs, il y a plus d'un demi-siècle.
- Ho, racontez-moi ça ?
- Volontiers ! Seulement reposons-nous un peu, d'abord, au pied de ce marbre, qui représente un nègre, ce me semble?
- Oui, l'esclave noir de l'Amérique du Sud rompant ses chaînes.
Et nous étant assis côte à côte sur un banc de pierre, nous nous adossâmes en silence l'un et l'autre au piédestal de ce Spartacus rappelant par son attitude et son geste celui de Denis Foyatier.
- Hé, reprit enfin mon aîné, parlant très lentement, il m'en souvient comme d'hier et cependant, à cette époque, enfanteau, je ne m'intéressais guère à ces choses-là. C'était à la fin d'un hiver assez rigoureux pour que toutes les rivières de notre chaude région eussent gelé. Depuis environ six ans l'ex-lieutenant au régiment d'artillerie de Grenoble avait ceint la couronne impériale de Charlemagne et tout tremblait devant lui. Son empire, parvenu dès lors à sa plus grande extension, avec ses cent trente départements territoriaux, ses vingt-quatre du royaume d'Italie et ses sept provinces illyriennes, pesait de tout son poids sur l’Europe épouvantée. A Berlin, Frédéric-Guillaume de Prusse obéissait aux ordres émanant de Paris, ainsi qu’un simple préfet des Gaules ; à Vienne, François II d'Autriche se résignait à céder Marie-Louise, sa fille, à celui qui l'avait humilié si souvent ; à Moscou, le Tzar s'efforçait en frémissant à reformer ses hordes écrasées sous Eylau, presque anéanties à Friedland ; aidée des Anglais de Wellington, qui n’était encore qu'Arthur Colley de Wellesley, l'Espagne se refusait au joug et la fortune ne trahissait pas toujours l’héroïsme de cette nation ; un instant même, elle l’emporta et contraignit Dupont à capituler à l'heure où Junot fléchissait en Portugal. Il lui suffit de paraître en la Péninsule, lui, le faiseur et le défaiseur de rois, pour que la victoire lui demandât pardon d'avoir été parfois infidèle à notre drapeau. La prise de Saragosse, les triomphes de Burgos, d'Espinoza, de Tudela, de Somo-Sierra rendent Madrid à Joseph, et c'est après l'avoir réintégré dans l'Escurial où dort à jamais Charles-Quint, que son frère et maître, déjà possesseur de l’épée du grand Frédéric, songe à regagner Paris, afin d'y préparer l'invasion de la Russie où règne le successeur de ce Pierre 1er qui nargua les menaces de Louis XIV.
En janvier 18o9, le souverain arbitre du monde repassait les Pyrénées, et certain dimanche, on apprit en mon humble cité qu'elle aurait l'honneur de recevoir bientôt le potentat des potentats. II y arriva par un soir de mars[8] au coucher du soleil. La population urbaine et rurale était tout entière aux abords du magnifique pont de pierre construit sur la Garonne alors qu'Henri IV ne gouvernait encore que la Navarre. Une salve de vingt et un coups de canon accueille cet illustre voyageur, qui descend de sa berline et marche escorté de grenadiers à cheval et suivi de quelques maréchaux et de divers dignitaires vers le préfet du département et le maire de la ville qui l'attendent de l'autre côté du fleuve, à l’entrée des faubourgs. « Sire, lui dirent-ils entre autres choses, ardents à se courber autant que leur échine le leur permettait, tout l'univers vous admire, et ce pays que nous avons l'honneur d'administrer et de représenter en ce jour fortuné, vous offre avec joie et sérénité par notre intermédiaire le dévouement illimité de tous ses enfants qui sont la fleur de vos sujets. » Aussitôt que cette plate harangue officielle eut été débitée avec force génuflexions, Sa Majesté daigna honorer ces valets d'une de ces réponses à effet calculé qui lui étaient familières et dont voici les derniers mots : « Il nous plaît de vous assurer qu'en cette conjoncture nous nous félicitons surtout du patriotisme à toute épreuve de la Gascogne, cette perle de nos Etats, où nul ne conteste que jamais la France ne fut aussi glorieuse qu'elle l’est de nos jours ! ...»
- Si ! quelqu’un le conteste ; elle était plus grande et plus pure, naguère, au temps où celle-ci que l’on assassina vivait !
Tous les regards se fixèrent sur le groupe d'où cette dénégation sanglante avait jailli. Soudain la foule stupéfaite s'ouvrit d'elle-même et l’on en vit sortir un homme inflexible comme une statue qui s'avançait sans sourciller vers le Corse en train de se mordre les lèvres. Il était vêtu, ce plébéien ainsi que les tribuns sublimes de 93 qui jetaient en défi aux rois une tête de roi, et montrait de l’œil, ne pouvant le faire autrement, car, ayant plongé naguère dans les eaux glaciales d'un étang afin d'en ôter une femme, qui sans lui s'y fut noyée avec deux de ses enfants en bas âge, il resta dès lors paralysé des bras, une sculpture ornant la corniche de la porte cintrée du pont d'où sans doute on avait oublié de l'enlever après le Sénatus-consulte de 1804, et qui figurait la Marianne coiffée de son bonnet phrygien et levant au ciel le triangle égalitaire. Aussi surpris qu'irrité de tant de hardiesse, l'Empereur toisa de pied en cap le téméraire et le reconnut tout à coup quoiqu'il ne portât plus la pourpre soyeuse des membres du Conseil des Cinq-Cents, et qu'il n'étreignit plus de poignard entre ses doigts. Souvent, très souvent, avant la chute des Jacobins, ils s'étaient rencontrés, se tutoyant alors, chez le futur maréchal Brune, qui n'était encore que journaliste et l'un des fondateurs du club des Cordeliers, et même chez Robespierre le jeune à qui, pour lui plaire et gagner ses faveurs, on n’avait qu'à se montrer bon sans-culotte ; un peu plus tard, ils s’étaient vus chez un sincère patriote, le magique acteur Talma, qui se disposait à créer le rôle de Charles IX, dans le drame de Marie-Joseph Chénier ; et maintenant, pour la première fois depuis dix ans, à la dernière heure du Directoire, après tant de luttes fratricides où les meilleurs avaient péri dans les rues avec les sectionnaires ou sur l'échafaud avec les braves et les purs, après tant de changements dont, seuls, avaient profité les fourbes et les lâches, ils se retrouvaient tous les deux face à face, l'intègre conventionnel et le liberticide couronné. Tragediante comediante, Napoléon baissa les yeux et dit avec cette fausse bonhomie dont s'extasiaient tant les naïfs : « Ah ! c'est donc ici, terrible frondeur, que vous vous êtes retiré ? Je suis charmé de notre rencontre et j'en remercie le hasard qui ne m'a jamais mieux favorisé. Touchez là, mon cher, et croyez-moi votre ami. » L'inébranlable amant de la liberté secoua dédaigneusement la tête, et pendant que le parricide de la Révolution, hagard et livide devant ce spectre du passé, remontait, dévorant son affront, précipitamment en voiture, on entendit tomber une à une de la bouche du puritain qui n'avait jamais menti ni plié, ces paroles fières, pompeuses, hautaines, solennelles, un peu théâtrales, imitées du langage des Grecs et des Romains, et tout empreintes du sentimentalisme académique de Jean-Jacques Rousseau: « Citoyen Bonaparte, en présence de tous, ici, je bénis l'Etre suprême de m'avoir récemment privé de l’usage de mes mains ; s'il m'était encore permis de m’en servir à mon gré, je pourrais, séduit par ta gloire, absoudre ton forfait et me couvrir d'opprobre en serrant les tiennes, ou peut-être aussi, ne voyant en toi que le fléau du genre humain, immortaliser mon nom et mériter, en même temps que ceux de mes contemporains et de la postérité, les applaudissements de ma conscience, en immolant ici devant tous un nouveau tyran au salut de la République et de la Nation ! » Janvier1884 Léon Cladel
[1] Il vota la mort du roi Louis XVI.
[2] La scène se passe en 1854 l’année du décès du Conventionnel en question dont les informations qui suivent sont toutes exactes.
[3] Thibaudeau vécut de 1765 à 1854.
[4] Barère vécut de 1755 à 1841.
[5] Schramm vécut de 1789 à 1884 et ses exploits militaires font oublier à Cladel que, comme Thibaudeau, il devint sénateur du Second Empire, en 1852.
[6] Est-ce que cette scène, largement contestée par les historiens, bénéficient ici, d’un témoignage à prendre en compte ?
[7] Il s’agit d’un architecte qui vécut de 1514 à 1570.
[8] Ici une contradiction. Oui, en janvier 1809 Napoléon passe les Pyrénées (le 19 janvier il est à Tartas et arrive à Paris le 24). Que vient donc faire la date de mars 1809 ? Que vient faire le pont sur la Garonne ? En Janvier Napoléon passe les Pyrénées sur l’Adour et non sur la Garonne. Qui était ce conventionnel ? Le mystère reste entier et devient plus épais avec la référence à la Gascogne.