Pour cette intercommunalité, les habitants du Tarn-et-Garonne ont de la chance : le correspondant de La Dépêche rend compte fidèlement de ses travaux, tout en annonçant à l’avance la tenue des réunions. C’est ainsi que pour le vote du budget le mercredi 21 mai, une page du journal du 23 mai nous éclaire sur la nouvelle situation. Qui plus est en donnant largement la parole à l’opposition ce qui aide à mieux comprendre le dit budget. N’ayant pu suivre cette réunion je me fie donc au compte-rendu pour quelques observations.
Quand la maire de Durfort déclare : « Cette assemblée ne doit pas servir de tribune politique, c’est avant tout un lieu de travail où nous devons développer un projet de territoire qui donnera de la cohérence à notre communauté des communes » qui peut être d’accord ?
Durfort est avec Castelsarrasin, or Labastide du Temple beaucoup plus proche et qui a fait partie depuis toujours d’un canton de la sous-préfecture, n’y est pas, donc où est la cohérence ?
Le maintien de l’intercommunalité Lavilledieu-Labastide du Temple qui logiquement devrait se trouver avec Castel-Moissac n’a-t-il pas pour raison supérieure d’empêcher la naissance d’une structure importante dans le département ?
Mais bon, puisque la communauté est ainsi, faisons avec, et dans ce cas, affirmer que l’urgence n’est pas la construction d’une maison de l’intercommunalité comme je le pense, est-ce faire œuvre politique ?
Auparavant, l’intercommunalité se réduisait à un face à face Castelsarrasin-Moissac et à présent nous risquons d’être dans le cas inverse : pour réduire les tensions entre les deux villes, y aurait-il la tentation de s’abriter derrière les petites communes nouvelles dans la collectivité ? Rappelons ici leur poids :
Lizac : 503 habitants ; Durfort : 809 habitants ; Montesquieu : 780 habitants ; Boudou : 689 habitants.
Total : 2781 habitants ce qui nous laisse loin derrière la population de Castelsarrasin (13 054 habitants) et Moissac (12 365 habitants). D’une façon ou d’une autre la question de l’équilibre à trouver reste posée.
Par ailleurs je n’ai vu nulle part le montant d’un droit d’entrée dans l’intercommunalité qui a par exemple été imposé à Pompignan pour le retard mis à rejoindre une intercommunalité.
Bref, parions que si l’intercommunalité avait réussi depuis des années à construire la piscine intercommunale, les habitants regarderaient autrement le vie de cette collectivité. JPD